Ces activités sont très variées, allant du travail
quotidien réalisé par le personnel de l'ONU dans le monde entier aux débats
sur le VIH/SIDA organisés par le Conseil de Sécurité des Nations Unies
ou encore à l'imminente session extraordinaire de l'Assemblée générale
des Nations Unies sur le VIH/SIDA. En incitant les chefs de gouvernement
de tous les pays à réaffirmer leur engagement en faveur de la lutte contre
le VIH/SIDA, la session extraordinaire, qui se tiendra du 25 au 27 juin,
vingt ans après la notification des premiers cas cliniques de SIDA, marquera
un tournant décisif dans les efforts pour contrer l'épidémie.
L'ONUSIDA entre
en lice
- Un pas qui fera
date dans la lutte contre l'épidémie a été fait en 1996 avec le lancement
de la riposte coordonnée des principales institutions des Nations Unies
œuvrant contre le VIH/SIDA. Avec la création du Programme des Nations
Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) les connaissances collectives, les ressources
et le champ d'action de sept organismes coparrainants - l'UNICEF, le
PNUD, le FNUAP, le PNUCID, l'UNESCO, l'OMS et la Banque mondiale - ont
pu être mises en commun et gagner en efficacité.
- Les Coparrainants
avancent rapidement dans le sens de l'intégration du VIH/SIDA dans les
programmes qu'ils mènent au niveau des pays partout dans le monde, s'alliant
aux gouvernements ainsi qu'à d'autres partenaires en vue de soutenir
les efforts réalisés localement pour freiner l'épidémie.
- En collaboration
avec l'ONUSIDA, ils mettent actuellement au point un plan stratégique
commun à tout le système des Nations Unies pour combattre le VIH/SIDA
et le front commun ainsi créé permet de démultiplier les efforts des
Nations Unies. Un nombre croissant d'autres institutions des Nations
Unies entreprennent des activités contre le VIH/SIDA. Citons notamment
l'Organisation internationale du Travail (OIT), le Haut Commissariat
des Nations Unies pour les Réfugiés et le Fonds de Développement des
Nations Unies pour la Femme (UNIFEM).
- La création
de partenariats est devenue le signe distinctif de la contribution du
système des Nations Unie à la lutte contre le VIH/SIDA. Deux exemples
récents en sont le Partenariat international contre le SIDA en Afrique
(créé pour élargir les mesures prises à l'encontre de l'épidémie tout
en les intensifiant) et l'initiative en vue d'accélérer l'accès aux
soins et au traitement du VIH/SIDA (visant à aider les pays à mettre
sur pied des plans nationaux d'action comprenant des programmes complets
de soins).
Chacune des institutions
des Nations Unies mène également partout dans le monde ses propres activités
afin d'aider les pays et les communautés qui luttent pour contrecarrer
l'épidémie et faire face à ses conséquences. Les sept Coparrainants de
l'ONUSIDA sont les plus actifs à cet égard.
L'UNICEF (Fonds
des Nations Unies pour l'Enfance)
- L'UNICEF a pour
mandat de promouvoir la protection des droits des enfants, de contribuer
à la satisfaction de leurs besoins ainsi qu'à l'élargissement de leurs
choix de vie. Cet organisme, qui agit en conformité avec la Convention
relative aux droits de l'enfant, est leur principal défenseur. L'UNICEF,
ses comités nationaux et ses alliés mobilisent le soutien moral et matériel
des gouvernements, des organisations et des individus dans le monde
entier au sein d'un partenariat qui s'est engagé à donner aux enfants
la priorité sur les ressources dont dispose la société dans les périodes
fastes comme dans les périodes difficiles.
- En tant qu'institution
d'intervention décentralisée, l'UNICEF travaille aux côtés des gouvernements
et des ONG dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l'éducation
de base, de l'approvisionnement en eau saine et en moyens d'assainissement
afin de créer de meilleures conditions de vie pour les enfants, les
jeunes et les femmes. L'UNICEF contribue aussi au renforcement des capacités
nationales et locales devant permettre de fournir, de maintenir en fonction
et de développer les services de première nécessité, et de donner aux
familles et aux communautés des connaissances et des moyens susceptibles
de les mener à l'autosuffisance.
- La propagation
rapide du VIH/SIDA menace directement les progrès qui ont été faits
au cours des 20 dernières années pour améliorer la santé des enfants.
L'épidémie revêt une importance particulière pour les adolescents, car
ils sont à la fois enclins à prendre des risques et prompts à développer
des aptitudes, des attitudes et des comportements qui leur permettront
d'éviter de contracter l'infection à VIH à l'âge adulte. L'épidémie
affecte les enfants et les familles, les privant souvent de la protection,
des soins et des revenus les plus élémentaires.
- L'UNICEF apporte
à l'ONUSIDA sa capacité à mener des opérations sur le terrain dans plus
de 160 pays, son efficacité avérée dans le domaine de la communication
et du plaidoyer ainsi que son réseau de comités nationaux. Ses domaines
prioritaires sont notamment la santé des jeunes, l'éducation sur le
SIDA dans les écoles, la communication entre programmes, les enfants
et les familles affectés par le SIDA, et la transmission du VIH de la
mère à l'enfant. L'énergie que l'UNICEF déploie pour faire face aux
besoins de familles et d'enfants particulièrement vulnérables acquerra
une importance accrue dans les années à venir.
On trouvera le site
web du programme VIH/SIDA de l'UNICEF à l'adresse suivante : http://www.unicef.org/programme/health/index.htm
Le PNUD (Programme
des Nations Unies pour le Développement)
- Un des principaux
objectifs des activités du PNUD en matière de VIH/SIDA consiste à apporter
un soutien aux pays pour leur permettre de renforcer et d'élargir leur
capacité à faire face aux retombées de l'épidémie sur leur développement.
Ces activités tendent principalement à définir, au niveau des politiques
comme des programmes, des ripostes efficaces et durables à l'encontre
des retombées sociales et économiques de l'épidémie. Le but est de renforcer
les capacités au sein des gouvernements, de la société civile et du
PNUD lui-même, afin de susciter une riposte efficace.
- En partenariat
avec de nombreuses autres organisations, le PNUD soutien de préférence
des initiatives qui accélèrent la mobilisation communautaire et nationale,
fournissent un cadre permettant de trouver des réponses aux questions
d'ordre éthique, juridique et de droit humanitaire qui se posent, reconnaissent
l'importance des questions de sexospécificité, donnent aux gens la possibilité
de prendre en main leur propre bien-être en s'appuyant sur les ressources,
les connaissances et les valeurs locales, et s'attachent à créer un
environnement politique, économique et social qui soit de nature à encourager
les efforts individuels.
- Grâce à son réseau
de plus de 130 bureaux desservant plus de 150 pays, le PNUD joue un
rôle important et complémentaire à celui d'autres organisations du système
des Nations Unies au sein des activités opérationnelles de coopération
pour le développement menées de front par des institutions des Nations
Unies ou nationales et d'autres institutions d'intervention. Il apporte
un soutien technique dans le domaine intersectoriel et pluridisciplinaire
de l'assistance technique indispensable au développement durable et
assume la responsabilité d'ensemble de l'assistance apportée au Secrétaire
général en vue de l'amélioration de la coordination des opérations de
développement, notamment grâce au renforcement du système des Coordonnateurs
résidents.
- Les programmes
régionaux du PNUD fournissent un excellent mécanisme de développement
de la collaboration entre les pays et aident les institutions et les
réseaux régionaux à accroître leur capacité à riposter efficacement
à l'épidémie.
On trouvera des informations
sur le programme VIH et développement du PNUD sur le site http://www.undp.org/hiv/.
Le FNUAP (Fonds
des Nations Unies pour la Population
- Le mandat du FNUAP
est notamment de renforcer les connaissances et les capacités des pays
afin de leur permettre de faire face aux besoins en matière de population.
- Le soutien du FNUAP
aux pays s'exerce tout particulièrement dans le domaine de la santé
reproductive, y compris la planification familiale et la santé sexuelle.
Il tient pour acquis que la prévention et le traitement des infections
sexuellement transmissibles (IST) et du VIH/SIDA font partie intégrante
de la santé reproductive. Dans cette optique, la prévention comprend
des activités appropriées et efficaces d'information, d'éducation et
de communication (IEH) visant à soutenir les comportements sexuels sans
risques ainsi que les conseils interpersonnels, concernant tant la transmission
du VIH par voie sexuelle que la transmission mère-enfant, l'amélioration
de l'accès aux préservatifs et de leur diffusion, enfin, l'instauration
de bonnes pratiques cliniques permettant la prévention des risques liés
au sang infecté par le VIH.
- Le FNUAP valorise
le travail de l'ONUSIDA en ouvrant l'accès à son réseau de bureaux nationaux
qui soutiennent les programmes de santé reproductive dans les pays.
Il apporte aussi sa vaste expérience de la promotion et des soins en
matière de santé reproductive en donnant un éclairage particulier aux
besoins des femmes et des adolescents, ainsi qu'à la responsabilité
masculine dans ce qui touche à la santé de la reproduction. Son savoir-faire
en matière de gestion logistique des biens nécessaires en santé reproductive
(notamment des préservatifs) est également précieux, tout comme son
expérience des relations de travail avec les organisations non gouvernementales,
de l'organisation de l'assistance technique et du renforcement des capacités
nationales par le biais de ses équipes de soutien aux pays.
On trouvera tous les
détails concernant l'action du FNUAP à l'adresse suivante : http://www.unfpa.org
Le PNUCID
(Programme des Nations Unies pour le Contrôle international des Drogues)
- Le PNUCID détient
la responsabilité exclusive de la coordination et des initiatives en
ce qui concerne l'ensemble des activités de contrôle des drogues du
système des Nations Unies. Il se penche sur tous les aspects de la consommation
de drogues et mène des activités sur un large éventail de domaines,
tels que la réduction de la demande, laquelle comprend la prévention,
le traitement et la réadaptation ; la réduction des approvisionnements,
comprenant l'encouragement à la création d'autres alternatives de développement
et la mise en vigueur des lois, ainsi que des services de conseils au
niveau de la législation et des institutions afin de renforcer la capacité
des gouvernements à appliquer les conventions internationales relatives
au contrôle des drogues. Le PNUCID aide les gouvernements à mettre en
œuvre les plans d'action, notamment la Déclaration sur les principes
fondamentaux de la réduction de la demande de drogues adoptée en juin
1998 par l'Assemblée générale des Nations Unies lors de sa session extraordinaire
sur la lutte mondiale contre la consommation de drogues.
- La consommation
de substances psychoactives facilite la propagation du VIH de différentes
manières. La plus directe est la transmission du virus par le biais
des aiguilles que se partagent les consommateurs de drogues injectables.
La disparition des inhibitions consécutive à l'utilisation de ces substances
incite les individus à adopter divers comportements à hauts risques,
notamment sexuels, qu'ils éviteraient s'ils étaient dans leur état normal.
C'est par la sexualité que la communauté des consommateurs de drogues
transmet le VIH à d'autres groupes de population. Le contrôle international
des drogues est donc un instrument essentiel de la prévention du VIH.
C'est pourquoi le PNUCID introduit la prévention du VIH/SIDA dans les
programmes visant à réduire la demande de drogues illicites. Ces activités
visent principalement les jeunes et les groupes présentant une vulnérabilité
particulière. La coordination avec le système des Nations Unies a permis
de programmer de façon plus efficace la riposte à la consommation abusive
de drogues et à l'épidémie de SIDA dans un certain nombre de pays.
- Le PNUCID travaille
à partir de son siège de Vienne, en Autriche, mais aussi de son réseau
sur le terrain qui se compose de dix bureaux sous-régionaux et neuf
bureaux de pays. Le PNUCID a également des bureaux de liaison à New
York et Bruxelles.
Le site web du PNUCID
peut être consulté à l'adresse suivante : http://www.undcp.org
L'UNESCO (Organisation
des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture)
- L'UNESCO a pour
mandat de stimuler la coopération internationale des activités intellectuelles
visant à promouvoir les droits humanitaires, de contribuer à l'instauration
d'une paix équitable et durable, et d'accroître le bien-être général
de l'humanité. Elle doit donc s'inspirer de considérations éthiques
dans l'exercice de sa tâche, qui consiste à faire en sorte que tous
les desseins intellectuels tendent au développement de l'être humain
et à la construction d'une culture de paix fondée sur le respect des
droits humanitaires, la tolérance et les principes démocratiques. Dans
son domaine de compétence - l'éducation, la science, la culture et la
communication - l'UNESCO a des responsabilités d'ordre technique en
ce qui concerne les programmes et les projets, mais aussi d'ordre «
politique », dans le sens qu'elle se doit de suivre une morale publique
et sociale dans son approche d'ensemble comme dans les grands principes
qui président à ses efforts.
- Le partenariat
de l'UNESCO avec l'ONUSIDA est fondé sur la conviction que toute action
menée isolément, sans être intégrée dans un effort pluridisciplinaire,
pourrait bien être vouée à l'échec.
- Bien qu'elle ne
soit pas un organisme de financement, l'UNESCO peut apporter une contribution
à l'ONUSIDA grâce à l'étendue de ses domaines de compétence, de ses
approches reposant sur les échanges entre disciplines, connaissances
techniques et impératifs éthiques, ainsi qu'à l'expérience de la coopération
intellectuelle acquise au cours de plus de 50 ans d'activité. L'UNESCO
peut engager son vaste réseau d'institutions collaboratrices dans la
lutte contre le SIDA, afin de faire face dans le court terme aux besoins
les plus urgents de la prévention et du traitement, et, dans le moyen
terme, d'alléger, voire d'empêcher, les conséquences prévisibles de
l'épidémie.
Le site culturel de
l'UNESCO peut être consulté à l'adresse suivante : http://www.unesco.org/culture/aids/
L'OMS (Organisation
mondiale de la Santé)
- L'OMS été un Coparrainant
actif dès le début de l'ONUSIDA. En tant que première autorité en matière
de santé publique internationale, elle donne des orientations sur les
interventions les plus efficaces de lutte contre la pandémie et apporte
son soutien technique au renforcement de la riposte des secteurs nationaux
de la santé au VIH/SIDA. L'OMS met au point et diffuse des normes et
des standards, des instruments, des technologies et des directives fondés
sur des preuves scientifiques, formule des opinions en matière de politiques
et de plaidoyer, définit les programmes de recherche et de développement
en matière de santé publique, et contribue à renforcer les capacités
en apportant un soutien sur le plan des techniques et des politiques
d'action.
- La contribution
que l'OMS exerce dans le domaine des normes et de l'appui technique
se traduit principalement par la mise au point et la diffusion de connaissances,
la prévention de l'infection et la fourniture de soins et de soutien
aux personnes infectées. La mise au point des connaissances s'exerce
dans les domaines de la surveillance du VIH/SIDA, ainsi que de la prise
en charge et de l'orientation des efforts de recherche et de développement,
notamment en ce qui concerne l'accès aux composés antirétroviraux, les
méthodes de protection contrôlées par les femmes, les microbicides,
la mise au point de vaccins ainsi que la recherche sociale et épidémiologique.
- Les efforts de
prévention touchent principalement les domaines suivants : promotion
d'une sexualité sans risques, information et services en matière de
santé reproductive à l'intention des jeunes, infections sexuellement
transmissibles, transmission du VIH parmi les mères et les nouveau-nés,
infections transmises par l'injection de drogues, promotion de pratiques
d'injection plus sûres et réduction des risques de transmission parmi
les agents de santé, enfin sécurité des approvisionnements en sang et
produits sanguins. Les soins et le soutien comprennent les services
de conseil et test volontaires, l'amélioration de l'accès aux traitements
antirétroviraux, la prise en charge des infections opportunistes et
des affections associées, telles que la tuberculose, les soins palliatifs,
et le soutien psychologique et social.
- Le plus grand obstacle
à une mise en œuvre à grande échelle d'interventions efficaces est un
fonctionnement médiocre et une pénurie de crédits que l'on observe dans
la plupart des systèmes de santé. L'OMS intensifie donc le soutien qu'elle
apporte aux efforts que font les pays pour renforcer leur secteur de
santé et met au point une stratégie mondiale visant à adapter l'action
de santé aux besoins, capacités et circonstances spécifiques des divers
Etats Membres.
On trouvera les informations
sur le VIH/SIDA fournies par l'OMS à l'adresse suivante : http://www.who.int/asd/index.html
La Banque mondiale
- La Banque mondiale
a pour mandat de soulager la pauvreté et d'améliorer la qualité de la
vie. Le VIH/SIDA entraîne des pertes humaines et économiques énormes
et fait peser une menace substantielle sur la croissance économique
et sociale de nombreuses nations du monde en développement. Le VIH/SIDA
nécessite des soins de santé coûteux qui se prolongent sur une longue
durée ; il affecte principalement les adultes vivant leurs années les
plus productives ; il soulève des questions juridiques et éthiques complexes
; il touche tous les segments de la société ; enfin, il est en croissance
rapide.
- Entre 1986 et le
début de 1999, la Banque mondiale a engagé plus de US $ 750 millions
en faveur de plus de 75 projets touchant le VIH/SIDA de par le monde.
La plupart de ces ressources ont été fournies selon des termes très
préférentiels par l'intermédiaire de l'Association internationale de
Développement. Afin d'agir plus efficacement contre les effets dévastateurs
du VIH/SIDA sur le développement, la Banque met en œuvre une nouvelle
stratégie face à l'épidémie, ainsi qu'un partenariat efficace avec l'ONUSIDA,
les institutions de financement et les gouvernements. Le plan stratégique
de l'Action intensifiée contre le SIDA s'appuie sur les importants avantages
comparatifs que les partenaires peuvent développer en faveur d'une élévation
rapide du niveau d'action et d'un accroissement des ressources disponibles,
tous deux nécessaires à une mise en œuvre efficace des interventions
visant à prévenir la propagation de l'épidémie et à diminuer son impact.
- Dans son dialogue
avec les pays débiteurs, la Banque souligne que le VIH/SIDA constitue
une priorité du développement et met en lumière la nécessité d'un engagement
politique au plus haut niveau, de réformes des soins de santé, de la
protection des droits humanitaires et d'un éventail de réformes au sein
de tous les secteurs afin de combattre les facteurs qui contribuent
à la propagation du VIH. Chaque fois que possible, les activités soutenues
par la Banque bénéficient des conseils techniques des autres Coparrainants
et du Secrétariat de l'ONUSIDA et sont planifiées puis exécutées par
les gouvernements eux-mêmes, en collaboration avec les partenaires nationaux
et internationaux.
Une section du site
web de la Banque mondiale est consacrée au SIDA, à l'adresse suivante
: http://www.worldbank.org/
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