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Le
rapport du Secrétaire général sur le VIH/sida «
Il est réalisable sur les plans technique, politique et financier de contenir
le VIH/sida et d’en réduire très sensiblement la diffusion et l’impact »,
a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, dans son
rapport sur le VIH/sida, publié à la fin de février 2001 pour servir de base
aux entretiens qui déboucheront sur la session extraordinaire. Le
Secrétaire général a demandé que tous les pays prennent des engagements
politiques et financiers plus nets dans leur réaction à la crise mondiale du
VIH/sida. Plus précisément, il a exhorté les gouvernements à relever sept défis
critiques qui peuvent faire reculer l’épidémie du sida :
Le
Secrétaire général a souligné la nécessité d’offrir traitement et soins
à des millions de personnes dans les pays en développement. Un accès plus
large aux soins et des médicaments moins coûteux constituent Le
rapport souligne la nécessité de réduire l’impact socio-économique de l’épidémie
et de limiter les facteurs qui rendent les individus plus vulnérables à
l’infection par le VIH – en particulier, l’inégalité entre les sexes,
l’exclusion sociale, les conflits et guerres, les bouleversements économiques. Il
faut amplifier les efforts de prévention, et les mesures tendant à prévenir
la transmission de la mère à l’enfant sont particulièrement importantes. Il
y a aussi un besoin urgent de recherche-et-développement international centré
sur la mise au point de microbicides et de vaccins contre le VIH/sida. Les
réactions victorieuses, a ajouté le Secrétaire général, puisent leur source
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