Le Sommet en direct Sommet mondial pour le développement durable

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Johannesburg, Afrique du Sud
26 août-4 septembre 2002

26 août 2002



LES PARTENARIATS AVEC LE SECTEUR PRIVE SONT ESSENTIELS MAIS NE SAURAIENT SE SUBSTITUER AUX ACCORDS POLITIQUES, SELON LA CCI

Lors de la conférence de presse consacrée au secteur privé et au développement durable, ce sont les partenariats qui ont été mis en avant comme forme privilégiée de contribution des grandes entreprises. Après avoir reconnu que "les entreprises privées ne peuvent se contenter de prendre en compte les conséquences économiques de leurs actions, elles doivent aussi en considérer les retombées sociales et environnementales", Sir Mark Moody-Stuart, Président du Business Action for sustainable development, a indiqué que le secteur privé ne peut pas faire cela seul, mais qu'il doit agir en partenariat avec les organisations non gouvernementales, les gouvernements et les communautés locales. Ces partenariats sont essentiels ; ils doivent placer tous les partenaires sur un pied d'égalité, être basés sur une relation de confiance, disposer d'objectifs clairs et transparents et faire l'objet d'un suivi des résultats.

M. Holme, de la Chambre de Commerce internationale, a reconnu que la responsabilité de la mise en œuvre des décisions relatives au développement durable repose en grande partie sur les épaules du secteur privé. Mais nos compétences ont leurs limites, a-t-il continué, et c'est pourquoi cette idée de partenariat est essentielle. Cependant, les partenariats de type II ne sont pas des substituts aux partenariats de type I, pas plus qu'ils ne sont des substituts aux accords politiques; ils doivent au contraire être envisagés comme complémentaires. Les partenariats que nous avons identifiés sont transparents, comptent plusieurs parties prenantes et doivent rendre des comptes à toutes ces parties prenantes ; ils doivent par ailleurs avoir des objectifs clairs et quantifiables. Dans la mise en oeuvre de ces partenariats, les liens avec les collectivités locales sont prioritaires.

Selon M. Rueul Khoza, Président d ESKOM, une conférence de cette ampleur doit être accompagnée de projets bénéficiant à l'Afrique entière. Il a salué le "Johannesburg climate legacy" qui vise à compenser les émissions supplémentaires de CO2 du fait du Sommet par un fonds auquel pourront contribuer les délégués.

En outre, le secteur privé a mis sur pied au Sommet mondial pour le développement durable, une "exposition virtuelle" qui présente, tous les jours, des informations audio-visuelles sur des projets de développement durable qui sont mis en œuvre dans le monde entier. Il est possible d organiser des entretiens entre les journalistes et les responsables de ces projets.

A une journaliste qui a demandé si l'engagement volontaire des entreprises en faveur du développement durable est vraiment suffisant, M. Moody-Stuart a répondu que c'est au niveau de chaque pays que des structures gouvernementales solides doivent être mises en place. "C'est un mythe de croire que le secteur privé n'est pas en faveur de cadres contraignants", a-t-il ajouté.

"N'existe-t-il pas un conflit d'objectifs pour une entreprise socialement responsable qui doit à la fois faire du profit ?" a demandé une correspondante. " Pas nécessairement, a répondu M. Moody-Stuart, car il est de toutes façons nécessaire que le développement durable soit fondé économiquement". L'exemple d'IKEA a ensuite été donné; en effet dans ce cas il n'existe pas de conflit entre l'attitude socialement responsable de l'entreprise et l'augmentation, à long terme, de la valeur de ses actions.

 


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