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Johannesburg, Afrique du Sud
26 août-4 septembre 2002

1er septembre 2002



LES NEGOCIATIONS ACHOPPENT ENCORE SUR LES ENERGIES
RENOUVELABLES ET L'ASSAINISSEMENT

"Les négociations ont bien avancé et la Déclaration et le Plan d'action sont presque terminés", a déclaré Mme Nkosazana C. Dlamini Zuma, Ministre des affaires étrangères de l'Afrique du Sud et Présidente du Sommet, lors d'une conférence de presse ce soir. Les questions les plus délicates, qui restaient en suspens en fin de semaine, ont été laissées aux ministres et ces derniers sont encore en train de négocier. Elles concernent les objectifs relatifs aux énergies renouvelables et à l'assainissement. En revanche, un accord a été trouvé sur les principes de responsabilité différenciée et de précaution. Quant aux négociations sur le commerce et la gouvernance, elles ont bien avancé mais ne sont pas encore conclues.

En ce qui concerne le commerce, la Ministre a fait observer que le Sommet n'était pas l'instance appropriée pour mener des négociations à ce sujet et que l'approche retenue a donc été de coller au plus proche au langage adopté à Doha.

Sur les questions de gouvernance, elle a expliqué que les pays en développement souhaitent lier les impératifs de la gouvernance au niveau national de considérations sur la bonne gouvernance au niveau mondial. Les négociations sur ce point ne sont pas encore tout à fait terminées, mais j'ai bon espoir, a-t-elle indiqué.

La Ministre n'a pas souhaité se prononcer sur l'heure à laquelle un accord politique final serait trouvé sur le Plan d'action. Interrogée sur le contenu de la Déclaration politique, elle a indiqué que ce dernier ne s'éloignerait pas beaucoup de ce qui avait été décidé à Bali. L'humeur, lors des négociations, a été positive et les débats se sont déroulés dans une ambiance de coopération constructive, a-t-elle assuré.

Elle a jugé que les termes du Plan d'action étaient "relativement" forts. Mais, a-t-elle ajouté, honnêtement, quand l'on négocie avec tous les pays du monde, on ne peut s'attendre à avoir un document très contraignant. Tout se jouera dans la mise en oeuvre qui en sera faite, a-t-elle indiqué.

A un correspondant qui se demandait si les accords de l'OMC auraient la suprématie sur les textes signés à Johannesburg, la Ministre a répondu que rien ne forcerait jamais ceux qui signent la Déclaration du Sommet à accepter des organismes génétiquement modifiés. La relation entre les textes de l'OMC et les textes internationaux sera clarifiée à l'avenir lors des négociations sur le commerce.

Les tables rondes qui auront lieu dans les jours qui viennent avec les chefs d'Etat permettront d'aborder certaines questions régionales avec les organisations multilatérales telles que la Banque mondiale et de voir comment ces organisations pourront aider à la mise en oeuvre des décisions du Sommet.

Interrogée sur l'ampleur des différences entre les Etats-Unis et l'Europe, Mme Zuma a dit que les conférences internationales de cette nature étaient l'occasion de trouver un terrain d'entente commun sur le plus grand nombre de questions possible. De fait, a-t-elle fait observer, les divergences viennent aussi du fait que certains pays sont plus avancés que d'autres en matière d'environnement.

 


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