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Sommet
mondial pour le développement durable Département de l'information - Division de l'information et des médias - New York |
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| Johannesburg,
Afrique du Sud 26 août-4 septembre 2002 |
31 août 2002 |
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CONFERENCE DE PRESSE DE "FOREST TRADE INC" SUR LES PARTENARIATS
Le monde des affaires a de plus en plus tendance à intégrer les valeurs écologiques et démocratiques dans les lois du marché, a constaté, au cours d'une conférence de presse, tenue ce matin, Mme Frances Moore Lappe, auteur de deux ouvrages intitulés "Diet for a Small Planet" et "Hope's Edge". Pour illustrer ses propos, elle a présenté les activités de "Forest Trade Inc", seule société américaine à figurer parmi les dix lauréats au Prix du Sommet de Johannesburg pour les partenariats en matière de développement durable, qui doit être remis ce soir.
Présents à la conférence de presse, les cofondateurs de Forest Trade Inc, Mme Sylvia Blanche et M. Thomas Fricke, ont expliqué que leur objectif est d'intégrer les préceptes d'Action 21 dans les pratiques commerciales. Implanté surtout en Indonésie, au Guatemala et à Grenade, le Groupe Forest Trade Inc, qui est une organisation de promotion de biens organiques, octroie des prêts et dispense des cours de formation en marketing aux petits producteurs. Présentant leur organisation comme un "participant actif du commerce équitable", les deux cofondateurs ont précisé que leur objectif comprend trois aspects à savoir assurer aux producteurs des débouchés commerciaux, à des prix équitables, en Europe et aux Etats-Unis, investir dans ces communautés pour développer les infrastructures et le capital nécessaires et octroyer des incitations financières pour la protection de l'environnement.
L'aspect démocratique de leur travail a été expliqué par le fait que c'est par un dialogue franc avec les communautés qu'un système de prix a pu être mis en place. En vertu de celui-ci, Forest Trade Inc subventionne une partie du prix des produits afin que les communautés puissent réaffecter ces sommes soit dans les infrastructures routières, les systèmes de canalisation d'eau ou les espaces de loisir.
Pour les cofondateurs, la question est de faire une différence dans le pouvoir d'achat des petits producteurs. Par les réseaux de consommateurs en Europe et aux Etats-Unis, le client de produits organiques aide directement les producteurs. En conclusion de leur conférence, les deux cofondateurs ont lancé un appel aux investisseurs pour "multiplier le nombre des bénéficiaires de leur programme".
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