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Sommet
mondial pour le développement durable Département de l'information - Division de l'information et des médias - New York |
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| Johannesburg,
Afrique du Sud 26 août-4 septembre 2002 |
30 août 2002 |
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LE FONDS POUR L'ENVIRONNEMENT MONDIAL, GRACE A DES PARTENARIATS,
CONTRIBUE AU DEVELOPPEMENT DURABLE
Depuis le Sommet de Rio, le rôle du Fonds pour l'environnement mondial est passé du simple programme pilote à celui du plus grand investisseur dans le domaine de l'environnement, a indiqué ce matin, au cours d'une conférence de presse, M. Mohamed El-Ashry, Président-Directeur général du Fonds pour le développement mondial (FEM). Le Fonds est considéré par de nombreux acteurs de la scène internationale comme le seul succès financier important de Rio a dit El Ashry. Il a fourni des dons pour un montant total de 4,2 milliards de dollars, tout en mobilisant des ressources supplémentaires d'un montant de 12,4 milliards de dollars pour l'environnement mondial. Au cours de la dernière décennie, le FEM a joué un rôle de catalyseur, recommandant des actions concrètes, transférant des technologies et oeuvrant en étroite coopération avec les gouvernements, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et les institutions internationales spécialisées pour répondre aux questions environnementales complexes sur le terrain de manière pragmatique.
Dans le cadre d'environ 1 000 projets couvrant 160 pays, en coopération avec les institutions chargées de leur mise en oeuvre -PNUD, PNUE et Banque mondiale-, le FEM a contribué à améliorer plus de la moitié des parcs nationaux et zones protégées dans le monde. Aux termes d'un nouveau partenariat avec le Brésil et le "Worldwide Foundation (WWF)", le FEM a assuré la conservation de 10% de la partie protégée de l'Amazonie. La semaine prochaine, le FEM signera ici à Johannesburg un accord avec le Président brésilien, M. Cardoso.
Le FEM a travaillé avec de petites et grandes entreprises pour assurer des services en matière d'énergie renouvelable et d'énergie saine pour un montant total de 6 milliards de dollars. Avec notre assistance, a indiqué El-Ashry, 14 pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale ont réduit de plus de 90% leur consommation de substances néfastes pour la couche d'ozone.
Répondant à une question concernant la participation du FEM aux partenariats de type II, qui ont été annoncés hier dans le cadre du Sommet mondial pour le développement durable, El-Ashry a souligné que le Fonds peut mieux travailler par le biais de partenariats. Le FEM fait partie de quelques partenariats qui ont été annoncés hier mais pas à titre principal, l'initiative ayant été prise par des gouvernements ou certaines organisations intergouvernementales. Ses priorités portent sur les sources d'énergie renouvelable et les zones de protection en Amazonie ou en Afrique sub-saharienne. Le 8 août dernier, la Banque mondiale a approuvé la mise en oeuvre du Projet pour les aires protégées d'Amazonie, qui est financé par un don de 30 millions de dollars du Fonds pour l'environnement mondial.
L'Amazonie est un trésor de biodiversité et c'est aussi la plus abondante et la plus importante des sources d'eau douce du Brésil et de la région, a dit El-Ashry, précisant que le projet est d'une grande importance pour la population brésilienne, et aussi pour la région et le reste du monde. Le FEM assiste notamment les pays en développement à adopter des stratégies efficaces pour lutter contre les décharges excessives de substances toxiques.
Au cours des dix dernières années, le FEM est intervenu pour protéger l'énergie éolienne en Inde et pour appuyer des travaux sur la biomasse, notamment au Brésil afin d'éliminer progressivement l'utilisation de cuisinières à charbon dans les zones rurales. Le FEM met l'accent sur l'efficacité des différentes installations qui produisent de l'énergie et qui contribuent au réchauffement de la planète.
A une question sur les projets du FEM dans les pays arabes, El-Ashry a répondu que des projets sur l'efficacité de l'énergie et sur les sources d'énergie renouvelable ont été mis en oeuvre en Egypte, en Syrie et dans les pays d'Afrique du Nord. Des efforts sont de plus en plus déployés pour faire face à la détérioration des terres aussi bien dans les pays arabes qu'en Afrique sub-saharienne.
Concernant l'origine des fonds versés au Fonds pour le développement mondial, El-Ashry a précisé qu'à ce jour, 34 pays ont versé des contributions, dont 29 membres de l'OCDE. Les autres sont des pays en développement -Chine, Inde, Pakistan, Côte d'Ivoire, Slovénie-, et dans la mesure où leur situation économique est moins prospère que celle des autres contributeurs, leur contribution se fait sur une base volontaire.
En 1991, le FEM ne fonctionnait que dans une phase pilote pour financer les efforts accomplis dans le domaine de l'environnement. Après Rio, il a fallu procéder à une restructuration de ce mécanisme en raison de l'importance des projets que le FEM développe avec d'autres partenaires.
Interrogé sur le rôle du FEM dans le plan de mise en oeuvre du développement durable et sur les efforts qu'il déploie pour éviter tout détournement de fonds, El-Ashry a indiqué que le 7 août dernier, des promesses ont été faites par un certain nombre de pays mais elles ne se sont pas encore concrétisées. La Chine est le plus gros bénéficiaire de l'assistance du FEM, dans le domaine de l'énergie
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