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Johannesburg, Afrique du Sud
26 août-4 septembre 2002

28 août 2002



CONFERENCE DE PRESSE DU RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LE LOGEMENT DE LA COMMISSION
DES DROITS DE L'HOMME

"Les droits de l'homme relatifs à l'accès au logement et à la terre sont indissociables du processus menant au développement durable", a fait observer M. Miloon Kothari, rapporteur spécial sur le logement de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies, en précisant que 600 millions de personnes vivent dans des bidonvilles et que près de 1 milliard d'autres vivent dans des conditions similaires dans des zones rurales, sans accès à l'eau potable ni aux services d'assainissement, ce qui nuit à leur santé et à leurs droits de l'homme en général. Les problèmes d'une telle ampleur résultent d'une absence de volonté de mettre en pratique, tant dans l'analyse des problèmes que dans l'élaboration de solutions, les principes et les instruments fondés sur les droits de l'homme, afin de promouvoir le droit au logement, a-t-il ajouté. C'est pourquoi, il a regretté que les délibérations de cette conférence n'aient pas abordé la question de la cohérence au sein du système international, ni entre les programmes relatifs à cette question, issus des différents sommets et conférences.

M. Kothari a rappelé qu'il a été nommé par la Commission des droits de l'homme en septembre 2000 afin de présenter des rapports sur la situation en ce qui concerne la réalisation des droits relatifs au logement dans le monde, qui concernent également la question de l'assainissement, du déplacement des populations, des conditions des femmes et des enfants, ou encore la discrimination entre les sexes.

Le Rapporteur spécial a vivement recommandé au Sommet mondial de Johannesburg d'adopter sans équivoque un cadre fondé sur les droits de l'homme et des instruments qui peuvent mener à des solutions fondamentales à la grave crise que traverse les droits fonciers de millions d'habitants sur la planète et comprendre leur répercussion sur le développement durable. A cet égard, il a rappelé la référence que constituent le Pacte des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels, les textes sur le droit au logement ou encore la Déclaration universelle de droits de l'homme, comme base pour les discussions à mener. Il a regretté que certaines délégations se soient opposées à des paragraphes du Plan d'action faisant référence au respect des droits de l'homme, mais aussi au droit des femmes à posséder des terres et un logement.

 


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