Selon le Fonds monétaire international, l'économie mondiale devrait ralentir cette année, avant de rebondir l'année prochaine. La croissance restera faible par rapport aux normes historiques, alors que l'inflation et la guerre russe contre l'Ukraine se poursuivent.

Les lacunes en matière d'information entravent la compréhension de l'impact des politiques. Sans données complètes et comparables pour suivre les progrès, il est impossible de savoir ce qui fonctionne et où des corrections de cap sont nécessaires. Cela souligne l'importance de la nouvelle Initiative du FMI sur les lacunes en matière de données pour rendre les statistiques plus détaillées et opportunes (en anglais).

La rhétorique du net zéro ne correspond pas à la réalité. Une nouvelle analyse du FMI des objectifs climatiques mondiaux actuels montre qu'ils ne réduiraient les émissions que de 11 %, au lieu des 25 à 50 % nécessaires.

Les pays devraient, en priorité, protéger les groupes vulnérables en leur apportant une aide ciblée tout en maintenant une politique budgétaire restrictive afin de contribuer à lutter contre l’inflation.

Une reprise timide en 2021 a été suivie d’épisodes de plus en plus sombres en 2022 alors que des risques commençaient à se matérialiser. Selon les prévisions de référence, la croissance devrait ralentir, passant de 6,1 % l’année dernière à 3,2 % en 2022, soit 0,4 point de pourcentage de moins que prévu dans l’édition d’avril 2022 des Perspectives de l’économie mondiale.

L'arrêt partiel des livraisons de gaz naturel russe affecte déjà la croissance européenne, et un arrêt complet pourrait être beaucoup plus sévère, selon les rapports du FMI.

Des échoppes au marché Toi, un marché en plein air et un lieu de prédilection pour acheter des articles ménagers d'occasion, des vêtements, des chaussures, ou simplement des fruits et légumes frais à Nairobi, au Kenya.

Les tensions sur le commerce, les normes technologiques et la sécurité augmentent depuis de nombreuses années, sapant la croissance et la confiance dans le système économique mondial actuel. L'incertitude entourant les politiques commerciales a réduit le produit intérieur brut mondial en 2019 de près de 1 %, selon une étude du FMI.

L’Afrique subsaharienne fait face à un nouveau choc qui ramènera sa croissance à 3,8 % en 2022. Papa N’Diaye du FMI présente les analyses de nos dernières Perspectives économiques régionales.

Les pays les plus pauvres sont les plus exposés aux risques du changement climatique et ont besoin d’un soutien international pour financer leur adaptation.

Le consensus sur la nécessité de bâtir une économie plus verte se heurte souvent à la crainte de pertes d’emplois potentielles. Le Fonds monétaire international propose une combinaison de politiques pour faciliter la transition.

La croissance ralentit dans un contexte qui voit les pays se débattre avec les perturbations des chaînes d’approvisionnement, la hausse de l’inflation, des niveaux d’endettement sans précédent et une incertitude persistante.

La monnaie électronique fait de plus en plus partie intégrante de notre vie quotidienne, essentielle de la vie quotidienne dans de nombreux pays en développement, où beaucoup n’ont pas accès au système bancaire.

La planète reste aux prises avec une pandémie qui dure et avec une accélération des changements climatiques.

Un certain nombre de pays ont des plans d’action bien précisés pour réduire leurs émissions à zéro net, mais beaucoup n’en ont toujours pas. Grâce à ceux qui en ont, nous avons une idée de la tâche à accomplir pour décarboner au niveau d’un pays, mais il est difficile d’imaginer ce qu’il faudra faire au niveau mondial. Pour faire face à ce problème, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui vient de publier son rapport « Zéro net d’ici à 2050 », présente une feuille de route détaillée avec les mesures, les technologies et les changements de comportement indispensables pour parvenir à la neutralité carbone du secteur énergétique en l’espace de trois décennies seulement.