UNFPA

health worker holding up condom package

Pendant une crise humanitaire, les conditions qui érodent la capacité des femmes à exercer leur autonomie corporelle et leur choix en matière de procréation augmentent de manière catastrophique, multipliant les risques de grossesse non désirée. selon un récent rapport de l'UNFPA.

an older woman looks through photo albums

En traversant la frontière entre l'Ukraine et la Moldavie, Valentina Ejova a poussé un soupir de soulagement mais a laissé sa vie derrière elle. En Ukraine, comme dans les pays voisins accueillant des réfugiés, l'UNFPA distribue des kits de dignité entre autres services.

Viktoria Kravets

Viktoria Kravets, jeune lycéenne ukrainienne de 17 ans, a dû mettre de côté des manuels scolaires pour le moment et travaille comme bénévole auprès du Tvory Volunteering Centre, pour en registrer les réfugiés. Le centre travaille avec Molodvizh, une organisation de jeunes partenaire de l'UNFPA.

La crise négligée des grossesses non intentionnelles est le sujet du rapport phare de l’UNFPA sur l’état de la population mondiale 2022, intitulé « Comprendre l’imperceptible : agir pour résoudre la crise oubliée des grossesses non intentionnelles ». Ce rapport met en lumière l’échec que représentent ces grossesses en matière d’application des droits humains fondamentaux.

Internally displaced persons on their way to seek free medical services from a mobile health team in Kandahar.

Dans son appel à financement 2022, l'UNFPA espère lever plus de 250 millions de dollars pour subvenir aux soins de santé reproductive de 9,3 millions de personnes en Afghanistan.

En République de Moldavie, où des bénévoles de centres pour jeunes de l’UNFPA font partie de la réponse à la crise, 6 000 kits dignité contenant des produits d’hygiène personnelle et menstruelle ont été distribués, et les femmes enceintes sont dirigées vers des unités de soins médicaux.

mother with baby

Dans les quelques jours qui ont suivi l’offensive militaire russe en Ukraine, le monde entier a vu les photos de femmes accouchant dans des stations de métro souterraines et de nouveau-nés transportés en urgence dans des abris antiatomiques de fortune, alors que les établissements de santé devenaient inaccessibles ou étaient trop endommagés. Le FNUAP maintient sa présence sur le terrain et se prépare à renforcer sa capacité opérationnelle pour proposer des produits et services essentiels de santé sexuelle et procréative. 

Le mariage d’enfants est une tragédie pour les individus qu’il prend au piège, qui sont souvent les filles les plus vulnérables, les plus pauvres et les plus marginalisées. Phénomène répandu dans le monde entier mais presqu'universellement condamné, c'est une violation des droits humains et une pratique néfaste aux communautés et aux sociétés dans leur ensemble.

Girls in orange hijabs sit lined up outdoors.

Dans le cadre de la campagne Dear Daughter (« Ma chère fille ») de l'UNFPA, les femmes du camp pour personnes déplacées, situé dans la banlieue de Mogadiscio (Somalie), sont informées des effets néfastes des mutilations génitales féminines.

Women in orange uniforms, work with machinery on the street.

L’initiative du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), lancée en octobre 2021, a pour objectifs d’éliminer la pratique dégradante et dangereuse du nettoyage manuel des égouts publics, et d’aider les femmes membres du programme à devenir financièrement indépendantes.

En 2021, les femmes et les filles vulnérables ont continué de subir les plus graves conséquences des crises mondiales qui se superposent : pandémie de COVID-19, récessions économiques, conflits, catastrophes climatiques et violence basée sur le genre toujours implacable.

woman with bodyright (b) symbol on her neck

L'internet peut être un lieu haineux et hostile, en particulier pour les femmes, les jeunes filles, les minorités raciales et ethniques, les personnes LGBTQ+ et les autres communautés marginalisées, qui sont davantage susceptibles de voir leur image exploitée en ligne. La misogynie et la violence en ligne constituent une violation fréquente des droits humains. C’est pourquoi le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) lance « bodyright », un nouveau copyright pour le corps humain. Il exige que les images de notre corps bénéficient du même respect et de la même protection en ligne que les droits d’auteur accordés à la musique, aux films et même aux logos des entreprises.

Tout comme la violence basée sur le genre, la violence numérique basée sur le genre prend de nombreuses formes insidieuses : les abus basés sur l’image, à savoir le partage non consensuel de photos intimes ou « porno-vengeance », le cyberharcèlement, la sextorsion, le harcèlement en ligne, la traite d’êtres humains en ligne et la divulgation de données personnelles. Les auteurs de ces actes peuvent vivre sur un autre continent ou dans le même quartier que leur cible. Leur stratégie consiste à exploiter la sexualité de leur victime, faisant de la technologie une véritable arme. La violence reste de la violence. Les abus restent des abus. Les femmes et les filles ont le droit de se sentir en sécurité absolument partout.

group of Yemeni people standing under incomplete shelter

De multiples situations d’urgence se sont abattues en cascade sur le Yémen : un conflit armé, un blocus économique, l’effondrement de la monnaie, des inondations et la pandémie de COVID-19, le tout dans un pays où seule la moitié des structures de santé sont encore opérationnelles. L’intervention de l’UNFPA en 2021 a pour l’instant permis à 2 millions de personnes d’avoir accès à des services de santé procréative et à une aide d’urgence, et soutenu 126 structures de santé, 51 espaces sûrs, neuf refuges et huit centres de santé mentale. Les besoins semblent pourtant sans fin dans un pays où les conditions de vie et de sécurité toujours plus inquiétantes mettent en danger le temps présent mais aussi l’avenir immédiat.

mother and baby lying on blanket

Sur l’emplacement de ce qui était auparavant l’Hôpital de Référence Communautaire de L’Asile, dans le sud-est de l’île d'Haïti, Désir Murielle se repose avec son nouveau-né dans une tente, à quelques pas des débris de métal tordu et fissuré qui étaient autrefois la maternité de l’hôpital. Le petit Yves aurait dû naître dans cette maternité aujourd’hui en ruines, s’il n’y avait pas eu ce séisme de magnitude 7,2 le 14 août dernier, qui a fait plus de 2 200 mort·e·s et 12 000 blessé·e·s, et détruit des infrastructures essentielles : hôpitaux, routes, ponts… Au cours des deux premiers mois qui ont suivi le tremblement de terre, l’UNFPA a assisté plus de 1 540 naissances dans des centres de santé ou des hôpitaux.