Secours d'urgence

Une femme à côté de sa maison inondée.

Grâce à des alertes précoces déclenchées par des facteurs prédéterminés, le PAM est en mesure de fournir en temps opportun une aide alimentaire et financière à des millions de personnes, réduisant ainsi l'impact de catastrophes avant qu'elles ne s'aggravent.

Une femme traversant une rue inondée et portant deux enfants.

Après que les inondations dévastatrices causées par El Niño aient détruit sa maison au Burundi, Alphonsine et des milliers d'autres personnes comme elle reconstruisent leur vie avec le soutien de l'OIM, preuve qu'avec de la compassion, de la résilience et une action climatique soutenue, le rétablissement est possible.

femme peignant une figurine en argile

Que ce soit à la suite de catastrophes d’origine climatique ou de destructions causées par des conflits et d’autres crises d’origine humaine, les efforts de reconstruction se concentrent souvent sur les aspects visibles. Pourtant, les blessures les plus profondes sont souvent les pertes invisibles. Des décennies d'exploitation souterraine de mines de sel sous la ville côtière de Maceió, au Brésil, ont entraîné l'affaissement du sol et l'inondation de quartiers entiers, forçant des dizaines de milliers de personnes à abandonner leurs maisons. La tragédie qui se déroule à Maceió est la plus grande catastrophe socio-environnementale en milieu urbain que connaît actuellement le Brésil. L'UNOPS propose des ateliers de soutien psychologique afin d'aider les habitants à reconstruire leurs liens sociaux et à aller de l'avant ensemble.

Carte détaillant la trajectoire de l'ouragan Melissa à travers les îles des Caraïbes.

Le Programme alimentaire mondial se mobilise pour venir en aide à la Jamaïque alors que l'ouragan Melissa, de catégorie 5, a provoqué des inondations catastrophiques, des glissements de terrain et des destructions massives sur toute l'île.

Trois personnes traitant des grains de café à l'extérieur.

Les rivières débordent, engloutissant maisons et champs. Les cyclones ravagent les côtes, arrachant les murs des salles de classe. Des montagnes entières s'embrasent sous une chaleur incessante, obligeant les familles à fuir avec le peu qu'elles peuvent emporter. Ce que nous appelons « catastrophes » n’est que rarement imputable à la nature. Elles sont le résultat de choix : où construire, comment cultiver, dans quels domaines investir ? Et ces choix intensifient souvent l’impact des catastrophes naturelles, événements désormais accentués par le changement climatique.

Une femme sur un radeau dans une zone inondée

De nombreuses catastrophes, qu’elles soient d’origine humaine ou liées au climat, sont imprévisibles. Toutefois, on peut aujourd’hui prévoir de plus en plus de catastrophes car les systèmes d’alerte rapide ne cessent de s’améliorer. Ces alertes doivent être entendues. Lorsque l’on agit en amont, il est plus facile de limiter les effets dévastateurs des catastrophes sur les populations et les communautés, quel que soit le lieu. Dans le domaine de la sécurité alimentaire et dans le secteur agricole, l’action anticipatoire consiste à intervenir tôt afin de protéger les biens et la capacité d’agir des agriculteurs, des pêcheurs et des éleveurs lorsqu’une catastrophe frappe et de préserver leur capacité à produire des aliments, quel que soit le contexte. Rien qu’en 2024, la FAO a aidé 1,77 million de personnes grâce à l’action anticipatoire.

un jeune homme assis dans une salle de classe

Vingt ans après le tsunami de 2004, une école reconstruite dans la province d’Aceh, en Indonésie, incarne l’espoir et la résilience, donnant à une génération la force de surmonter la tragédie.

Une femme en gilet de sécurité dirige la foule

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 à Sumatra a déclenché le tsunami le plus meurtrier de l’histoire. Plus de 227 000 vies ont été perdues dans 15 pays, et 1,6 million de personnes ont été déplacées. Ce tsunami a été un signal d’alarme brutal. Non seulement les vagues sont arrivées en quelques minutes, souvent sans avertissement, mais elles se sont également propagées à travers toute la région de l’océan Indien. Depuis 20 ans, la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO travaille à mieux comprendre les tsunamis, à préparer les communautés côtières et à émettre des alertes lorsque des vagues dangereuses se produisent.

des enfants assis sur le sol

Depuis le mois d'avril, des crues éclair ont ravagé l'Afghanistan, faisant au moins 300 morts, des centaines de blessés et près de 9 000 maisons détruites. Des milliers de personnes sont désormais sans abri.

Deux jeunes enfants marchant à travers un site frappé par un tremblement de terre.

Les tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé l'ouest de l'Afghanistan ont laissé une trace de douleur, comme en témoignent les récits poignants de survivants tels que Dawood, Mahzada et Raiza Gul. Piégé sous les débris et hanté par les cris de sa fille, Dawood a émergé des décombres pour découvrir la mort de son frère et d'une autre de ses filles. La vie simple de Mahzada dans le village s'est effondrée avec les murs lors du tremblement de terre, laissant sa famille dans l'obscurité et le désespoir. Quant à Raiza Gul, sauvée par un coup du sort alors qu'elle surveillait ses moutons, elle a assisté à l'effondrement de son village et à la mort tragique de 27 membres de sa famille. Ces récits soulignent le besoin urgent d'une aide humanitaire globale, portant sur les abris, les soins médicaux et les vulnérabilités particulières des femmes et des enfants, afin d'aider ces communautés brisées à se reconstruire dans les rudes conditions de l'hiver et les défis du déplacement.

Bombardement de la ville de Gaza

Hind Khoudary du PAM à Gaza, raconte un quotidien difficile pour 1,8 million de personnes déplacées, piégées et affamées dans la bande de Gaza pendant et après la brève pause humanitaire.

Une famille est immergée jusqu’à la taille dans les eaux de la crue dans le district de Satkhira, dont certaines zones sont inondées chaque année.

Bien trop souvent, les personnes qui contribuent le moins aux changements climatiques sont celles qui en souffrent le plus. C’est par exemple le cas au Bangladesh, l’un des pays où se produisent le plus fréquemment des catastrophes naturelles. Inondations, cyclones et violentes tempêtes forcent régulièrement la population à quitter leur foyer, séparent des familles et perturbent les services. Ce sont les femmes et les filles qui en paient le prix le fort. Des besoins humanitaires adaptés, notamment l’accès à la contraception et à l’accouchement médicalisé ainsi que la protection contre la violence, sont souvent négligés en temps de crise, alors que c’est précisément là qu’ils sont les plus nécessaires.

Une femme accroupie dans un champ montre sa récolte.

Chaque année, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun subit des inondations dévastatrices qui privent des milliers de personnes de leur logement. Depuis 2021, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) renforce le système d’action anticipée et d’intervention en cas d’urgence au Cameroun, à la lumière des effets des crises humanitaires sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ce projet vise à aider les autorités et les populations locales à mieux se préparer, anticiper et analyser la situation, et à prendre de meilleures décisions avant que les crises ne surviennent.

Adults and children stand in line a mobile clinic

Après les séismes qui ont frappé la zone frontalière turco-syrienne le 6 février, l'ONU et ses agences déploient des experts en évaluation des catastrophes et travaillent à coordonner les équipes de recherche et de sauvetage. Elles fournissent des secours d'urgence, de la nourriture, des fournitures médicales, des couvertures thermiques et d'autres articles vitaux. Des convois de l'ONU ont traversé le nord de la Syrie par le point de passage de Bab al-Hawa pour livrer des abris et des secours.

People sitting in a circle on a rug on the floor

L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) fournit une assistance aux familles qui ont perdu leur logement suite au séisme, tandis que la réouverture d’une route permettant d’acheminer l’aide vers le nord-ouest de la Syrie donne de l’espoir aux personnes déplacées par 12 années de conflit.