Femmes et égalité femmes-hommes

Un groupe de soutien aux femmes en Tanzanie où les mères âgées de 15 à 24 ans peuvent accéder à des informations et à des services essentiels.

Sur toute la planète, les femmes passent 25 % de leur vie de plus que les hommes à vivre des problèmes de santé handicapants, ce qui est le résultat d’une inégalité dans la recherche en matière de santé, dans la collecte de données, dans la prestation des soins et dans l’investissement. On estime que ce « écart de santé des femmes » coûte à l’économie mondiale mille milliards de dollars. Toutefois, des innovatrices s’engagent pour combler ces lacunes et sauver des vies. Chioma Uzoma, une Nigériane de 26 ans, fait partie des 14 gagnantes du défi 4HerPower, une initiative de l'UNFPA visant à soutenir les innovations en matière de santé sexuelle et génésique pour les jeunes dans le monde entier.

Une femme démineuse en Azerbaïdjan.

Selon les estimations, quelque 60 millions de personnes sont exposées aux risques liés aux mines et autres engins explosifs, souvent dans des zones où les conflits ont officiellement pris fin il y a des années, voire des décennies, mais aussi dans des zones où des guerres continuent de sévir. L'implication des femmes dans la lutte contre les engins explosifs est reconnue comme étant capitale pour mettre l'action antimines au service du développement durable. De l'Azerbaïdjan à la République démocratique populaire lao en passant par l'Ukraine, découvrez les témoignages de ces femmes qui luttent contre les mines terrestres et leurs conséquences.

Une femme se lave le visage sous un robinet d'eau courante

Le travail de soins sous-tend le bien-être et une économie florissante et durable. Pourtant, les femmes et les filles du monde entier assument une part disproportionnée du travail de soins – des tâches non rémunérées, non reconnues et non valorisées. 

Un groupe de femmes et de filles s'abritent dans un site de déplacés au centre du Mali.

Les régions du centre et du nord du Mali sont depuis plusieurs années ravagées par une violence et une insécurité grandissantes. Des groupes terroristes ont pris le contrôle de nombreux villages isolés et de territoires plus larges, ce qui a provoqué des déplacements de masse et instillé la peur dans les communautés. L’accès aux services de santé maternelle, notamment aux soins obstétricaux et néonatals d’urgence, y est presque impossible. Et pour beaucoup, le trajet qui les sépare de l’accouchement est extrêmement risqué. Face à cette crise, l'UNFPA et ses partenaires multiplient leurs efforts pour fournir du matériel et former des soignants sur le terrain.

Une jeune fille se lave les mains devant des latrines.

Les femmes et les filles ont été particulièrement affectées par les inondations dévastatrices qui ont frappé le Pakistan en 2022. Nisha, une fillette de sept ans, a dû marcher plusieurs kilomètres chaque jour pendant des mois pour accéder à de l'eau potable. Sampa, une veuve de 55 ans, est tombée malade après avoir bu de l'eau contaminée pendant les inondations. Ayant la responsabilité de s'occuper de son enfant de dix ans, elle s'est efforcée d'aller chercher de l'eau tous les jours sous une chaleur accablante. Les efforts de l'OIM pour construire des latrines, des stations de lavage des mains et des pompes manuelles dans les villages de Nisha et Sampa ont apporté un soulagement et amélioré l'accès à l'eau potable et aux services d'hygiène.

Des économies qui prônent l'égalité entre les hommes et les femmes

Les femmes sont moins bien payées que les hommes à travail égal. Elles réalisent la plupart des tâches ménagères et des soins non rémunérés et ont souvent du mal à accéder au financement et à d'autres ressources créatrices de richesses. Il est temps de corriger la situation et de bâtir des #ÉconomiesParitaires.
Une femme marche en tenant sa fille par la main

En Somalie, le Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’élimination des mutilations génitales féminines travaille avec des militantes locales pour encourager les communautés à abandonner cette pratique.

Collage d'images à l'occasion de la campagne We the Women.

Nous les femmes (« We The Women ») est une campagne mondiale qui vise à impliquer les femmes du monde entier dans l'élaboration de solutions pour l'avenir. Par le biais de différents canaux, la campagne cherche à établir un lien avec les femmes et à comprendre leur vision du monde et leurs attentes à l'égard de la communauté internationale. Au cœur de cette initiative se trouve l'enquête mondiale « We the Women », qui permet aux femmes d'exprimer leur point de vue sur les priorités mondiales et sur la manière dont les dirigeants peuvent y répondre. Vous pouvez répondre à l'enquête jusqu'à la fin du mois de mars.

Image d'une femme surélevée par un ballon sur lequel est écrit le mot paix. Elle coupe les fils qui retiennent un groupe de personnages attachés à un nuage.

Le HCDH a rendu hommage à trois défenseuses des droits de l'homme et bâtisseuses de paix à l'occasion de la Journée internationale des femmes. William Yuyada, Laila Alodaat et Sara soutiennent les femmes et les jeunes filles dans leurs efforts de paix et travaillent sans relâche pour aider les victimes, leurs familles et leurs communautés, identifier les besoins des femmes et des groupes marginalisés, et bien d'autres choses encore. Leur travail est crucial dans les situations de conflit, en particulier lorsque les voix des femmes sont réduites au silence ou ignorées.

Une femme yéménite dans un atelier de fabrication d'accessoires.

L’OIM soutient activement les femmes à travers diverses activités dans plusieurs sites de déplacement gérés par l’OIM au Yémen, grâce au Projet de participation des femmes. Dans le cadre de ses activités, l’équipe de coordination et de gestion des camps (CCCM) de l’OIM a organisé des séances de formation à la confection d’accessoires pour 77 femmes à travers quatre sites à Ma’rib, visant à les doter de compétences génératrices de revenus. L’atelier a été un tournant pour Tahani. Découvrez son récit.

Photo d'une femme membre de la coopérative préparant diverses spécialités locales

Élevée dans une famille où les femmes étaient dissuadées de travailler en dehors du foyer, Çiğdem Kudret n’avait jamais connu l’indépendance financière. Après six mois de formation en 2019, Çiğdem a rejoint l’équipe de production de la première coopérative de femmes dans la province du Hatay, dans le sud de la Türkiye. Le tremblement de terre de 2023 a profondément ébranlé la région ; la coopérative a essuyé de graves pertes et seuls 10 pour cent de ses produits ont pu être récupérés. Avec l’aide de la FAO, Atiye Sönmez Erdoğdu, fondatrice de la coopérative, a relancé l’activité de commerce en ligne de la coopérative et rallié d’autres membres pour reprendre la production, malgré les difficultés.

Une femme nigérianne avec un filet à papillons

Les femmes sont moins bien payées que les hommes, réalisent la plupart des tâches ménagères et des soins non rémunérés et ont souvent du mal à accéder au financement. Pour redresser la situation, il faudra placer l’égalité des sexes au centre des économies en introduisant des systèmes fiscaux plus équitables, en élargissant les possibilités d'emploi y compris aux postes de direction, en abrogeant les politiques qui empêchent les femmes de s’épanouir, etc. Avec les objectifs de développement durable comme boussole, le PNUD et ses partenaires s’emploient à libérer la résilience et la puissance économique des femmes. Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes, bâtissons ensemble un monde où toutes les femmes peuvent s'épanouir !

Trois personnes lors d'une réunion

L'OIT reconnaît les progrès réalisés en matière d'égalité entre les hommes et les femmes au sein des organisations professionnelles nationales, en soulignant la nécessité d'éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes.

Une femme parlant dans un micro

Le monde assiste à un recul des droits des femmes. C’est ce qu’a déclaré Andrea Ori, un représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme lors de l’ouverture de la session du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

Représentation artistique d'une femme en train de lutter contre la pollution de l'eau sur une plage. Elle porte une robe faite d'un filet de pêche.

Les extrêmes climatiques exacerbent les inégalités existantes et les dynamiques de pouvoir qui renforcent les normes et stéréotypes de genre restrictifs. Cela signifie que les femmes et les filles ont moins de chances d’accéder aux ressources et services nécessaires et sont plus vulnérables aux multiples formes de violence basée sur le genre. Notre réponse globale à la crise climatique ne sera pas efficace si les femmes ne sont pas impliquées dans la gouvernance. Les femmes et les jeunes filles font partie de la solution à la crise climatique parce qu'elles ont le potentiel d'offrir des connaissances et des expériences uniques qui peuvent aider à résoudre les crises du climat et des écosystèmes.