Développement économique

Un homme arrosant un potager.

L’accès à l’eau peut être entravé par les conflits, mais peut également les provoquer. La rareté croissante de l’eau et les effets du changement climatique ne font qu’augmenter le risque de conflit. Dans ce contexte, la gestion efficace et durable des ressources en eau est cruciale si l’on veut réduire la concurrence et contribuer à la paix locale, et commence par la surveillance des ressources en eau. Grâce aux satellites qui tournent autour de la Terre et collectent chaque jour de grandes quantités de données, y compris sur l’eau, la télédétection joue un rôle central s’agissant de combler le manque de données dans les zones difficiles d’accès.

Sept personnes assises en cercle discutent devant une maison

Regina est une entrepreneuse vivant avec le VIH en Zambie. Âgée de 60 ans, elle est membre d'un groupe de soutien qui s'efforce de surmonter la stigmatisation et la discrimination, grâce à un projet de génération de revenus mené par l'OIT et ses partenaires.

Une femme yéménite goûte du café

Tout au long de l'histoire, les femmes yéménites ont joué un rôle essentiel dans la culture et la récolte du café. Aujourd'hui, elles s'impliquent davantage dans les dernières étapes de la production.

Photo d'une femme membre de la coopérative préparant diverses spécialités locales

Élevée dans une famille où les femmes étaient dissuadées de travailler en dehors du foyer, Çiğdem Kudret n’avait jamais connu l’indépendance financière. Après six mois de formation en 2019, Çiğdem a rejoint l’équipe de production de la première coopérative de femmes dans la province du Hatay, dans le sud de la Türkiye. Le tremblement de terre de 2023 a profondément ébranlé la région ; la coopérative a essuyé de graves pertes et seuls 10 pour cent de ses produits ont pu être récupérés. Avec l’aide de la FAO, Atiye Sönmez Erdoğdu, fondatrice de la coopérative, a relancé l’activité de commerce en ligne de la coopérative et rallié d’autres membres pour reprendre la production, malgré les difficultés.

Une femme nigérianne avec un filet à papillons

Les femmes sont moins bien payées que les hommes, réalisent la plupart des tâches ménagères et des soins non rémunérés et ont souvent du mal à accéder au financement. Pour redresser la situation, il faudra placer l’égalité des sexes au centre des économies en introduisant des systèmes fiscaux plus équitables, en élargissant les possibilités d'emploi y compris aux postes de direction, en abrogeant les politiques qui empêchent les femmes de s’épanouir, etc. Avec les objectifs de développement durable comme boussole, le PNUD et ses partenaires s’emploient à libérer la résilience et la puissance économique des femmes. Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes, bâtissons ensemble un monde où toutes les femmes peuvent s'épanouir !

Une femme travaille sur un quai de chargement

Il n’a jamais été aussi urgent de promouvoir l’autonomisation économique des femmes,  comme en témoigne le thème de la Journée internationale de la femme en 2024 : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Un bâtiment à moitié effondré dans la ville ukrainienne de Voznesenk.

Les forces d’invasion russes ont occupé la ville de Voznesensk en Ukraine au début du mois de mars 2022, et la ville a essuyé de lourds bombardements en raison de sa situation stratégique, trouvant sur la voie qui mène à Kiev, à Odessa et à d’autres grandes villes. Des bombardements « chaotiques » ciblaient des parcs, des écoles et des maisons, sans distinction, se rappelle le maire de la ville. Plus de 700 bâtiments ont été détruits ou endommagés. Au début du mois de janvier, le PNUD – en collaboration avec l’UE et les Gouvernements suédois et danois – a ouvert dans la ville un bureau du relèvement et du développement, qui offre aux autorités, ONG et entreprises locales une plateforme pour échanger des idées sur la reconstruction et coordonner l’aide internationale. 

Un entrepreneure gazaouie regarde à travers une fenêtre brisée dans la ville de Rafah.

Alaa Abu Mudallah a créé le centre de formation « Khotwa » à Gaza pour remédier au manque de soutien pratique et technique des étudiants. Le centre a prospéré, avec 400 à 500 étudiants par mois, jusqu'à ce qu'il soit touché et démoli lors de l'escalade de la violence à Gaza en mai 2021, obligeant Alaa à tout recommencer. Alors que la situation économique s'aggrave au quatrième mois de la guerre de Gaza, Alaa a tout perdu et ne compte plus que sur ses économies pour survivre, ce qu'elle trouve humiliant. Un rapport antérieur estimait que si la guerre se poursuivait pendant plus de trois mois, la pauvreté augmenterait de 20 à 45 % et l'indice de développement humain s'effondrerait, ce qui retarderait les progrès de 11 à 16 ans.

Le 10 novembre 2023, des Palestiniens inspectent un bâtiment détruit par une frappe aérienne israélienne sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

La CNUCED a publié un rapport sur la détérioration économique et sociale à Gaza depuis le début de l'opération militaire en octobre 2023. Le rapport quantifie la perte de PIB, les délais de récupération et les effets durables sur la pauvreté et les dépenses des ménages. Il dresse un tableau impressionnant des défis à venir en matière de développement. En utilisant des images satellites de pointe et des données officielles, la CNUCED estime actuellement que l'économie gazaouie s'est déjà contractée de 4,5 % au cours des trois premiers trimestres de 2023. Toutefois, l'opération militaire a considérablement accéléré le déclin et précipité une contraction du PIB de 24 % et une chute du PIB par habitant de 26,1 % sur l'ensemble de l'année.

Un grand projet de construction à Amsterdam.

Un rapport de la CNUCED fait état d'une croissance de 3 % des investissements directs étrangers dans le monde, principalement sous l'impulsion des économies européennes « intermédiaires ».

Photomontage de femmes menant diverses activités économiques.

Equanomics est une initiative menée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui vise à mettre les économies au service de l'égalité des sexes. L'écart de rémunération entre les hommes et les femmes n'est qu'une partie d'un déséquilibre plus large entre les sexes, qui a de nombreuses causes et de graves conséquences pour le bien-être des femmes et les progrès globaux du développement. Selon la Banque mondiale, si les femmes gagnaient la même chose que les hommes tout au long de leur vie, le monde pourrait récolter un « dividende de genre »csignificatif. C'est pourquoi il est essentiel de sortir les femmes de la pauvreté pour atteindre l'objectif de développement durable n° 5 relatif à l'égalité entre les hommes et les femmes, qui a des effets multiplicateurs sur l'ensemble des 17 objectifs. Equanomics envisage une nouvelle voie en démantelant les structures économiques qui génèrent et perpétuent l'inégalité entre les sexes, et aide les pays à l'emprunter en développant l'expertise et en soutenant les partenaires qui souhaitent transformer leurs économies pour qu'elles fonctionnent mieux pour tous. 

Dessin d'un visage humain reconstitué par ordinateur.

L’essor rapide de l’intelligence artificielle fascine le monde. Suscitant un mélange d’enthousiasme et d’anxiété, il soulève des questions importantes s’agissant des répercussions qu’il pourrait avoir sur l’économie mondiale. L’effet net est difficile à prévoir, compte tenu de la complexité avec laquelle l’intelligence artificielle se répercutera sur les économies des différents pays. En tout cas, nous pouvons affirmer avec certitude qu’il conviendra de concevoir un ensemble de mesures permettant d’exploiter en toute sécurité l’immense potentiel de l’intelligence artificielle au profit de l’humanité.

Une main de robot tenant une pièce de monnaie

Nos décisions collectives d’aujourd’hui détermineront les conséquences qu’aura demain l’intelligence artificielle pour la productivité, les inégalités de revenu et la concentration sectorielle.

Des ouvriers dans une usine au Cambodge

Au Cambodge, un projet de l'ONUDI a aidé 55 usines et petites et moyennes entreprises à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à diminuer d'autres formes de pollution, à réduire les coûts de production et à augmenter la productivité.

Une femme tresse des fils métalliques pour former des casiers grillagés remplis de pierres

Cheshma Shirin est un village d'Afghanistan où vivent Fatema et ses trois enfants. Fatema tisse du grillage pour les gabionsdes treillis métalliques qui servent à fabriquer les gabions, ces blocs cubiques de roches utilisés pour consolider les berges de la rivière et ainsi protéger ce village ancien des inondations subites et de l’érosion du sol. Fatema a acquis cette compétence clé grâce à un projet mis en œuvre par la FAO et financé par la Banque mondiale. Ce projet d’aide d’urgence à la sécurité alimentaire vise à apporter à la population afghane, outre une assistance alimentaire, un appui immédiat et essentiel en matière de moyens de subsistance et de services de santé.