Session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), les 3 et 4 décembre 2020
La pandémie de COVID-19 n'est pas seulement la plus grande crise sanitaire mondiale depuis la création des Nations Unies il y a 75 ans, c'est aussi une crise humanitaire, socio-économique, de sécurité et des droits humains.
Elle a fait plus de 1,3 million de morts, infecté plus de 54 millions de personnes et elle a bouleversé les moyens de subsistance d'un nombre de personnes encore plus important à travers le monde. Cela pourrait entraîner la pire récession mondiale depuis la Grande Dépression. La pandémie a mis en évidence de dangereuses lacunes et exacerbé les inégalités au sein et entre les pays en développement et les pays développés, touchant particulièrement les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables. Alors que des continents entiers connaissent une résurgence des cas, vivre avec la COVID-19 et gérer ses effets et ses conséquences est la nouvelle réalité mondiale à laquelle personne ne peut échapper.
La session extraordinaire sur la COVID-19 a permis à la communauté internationale d'évaluer et de renforcer sa réponse collective à cette pandémie.
Les dirigeants mondiaux, les hauts responsables du système des Nations Unies, et les autres parties intéressées ont eu la possibilité d'engager un dialogue sur les répercussions de la pandémie sur les êtres humains, les sociétés et les économies, et de discuter de la réponse coordonnée et globale nécessaire pour faire face à cette crise.
Premier jour de la session extraordinaire (séance d'ouverture et débat général) : lire le communiqué de presse du 3 décembre
Deuxième jour de la session extraordinaire (dialogue interactif) : lire le communiqué de presse du 4 décembre
Information de base
- Lettres du Président de la 75e session de l'Assemblée générale, relatives à la COVID-19, adressées aux États Membres :
- 11 novembre 2020 (Programme de la session extraordinaire)
- 17 novembre 2020 (Soumissions de déclarations pré-enregistrées)
- 19 novembre 2020 (Liste des organisations non gouvernementales, des organisations de la société civile, des institutions académiques et du secteur privé)
- 20 novembre 2020 (Note conceptuelle et programme prévisionnel)
- Résolution A/RES/75/4 adoptée par l'Assemblée générale (5 novembre 2020)
Modalités de la 31e session extraordinaire
Organisée au niveau des chefs d’État et de gouvernement, la session s'est tenue les 3 et 4 décembre de 9 heures à 21 heures à New York. Elle comprenait une séance d’ouverture, un débat général, l’exposé du Chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d’autres entités compétentes des Nations Unies sur les efforts de coordination inter institutions pour la réponse à la pandémie de COVID-19, ainsi qu’un dialogue interactif.
Riposte à la COVID-19 à l'échelle du système des Nations Unies
La réponse des Nations Unies repose sur trois piliers : une action sanitaire à grande échelle, coordonnée et complète ; un effort de grande envergure pour protéger les vies et les moyens de subsistance ; et un processus de rétablissement transformatif.
Faisant suite au plan de santé publique, dirigé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les Nations Unies ont lancé un Plan de réponse humanitaire global afin d’atténuer les effets immédiats de la COVID-19 dans certains des pays les plus vulnérables du monde. Le Plan de réponse humanitaire global COVID-19 est actuellement mis en œuvre par les institutions spécialisées des Nations Unies avec des partenaires locaux et internationaux vitaux se trouvant en première ligne dans la lutte contre le virus.
Pour compléter les efforts humanitaires des Nations Unies afin d’aider les pays à mieux se relever, l’Organisation a également établi un Fonds d'intervention et de relèvement COVID-19 pour une réponse socio-économique immédiate à la pandémie. À ce jour, plus de 100 équipes de pays des Nations Unies soutiennent les efforts des gouvernements au moyen de plans de réponse socio-économique spécifiques à chaque pays.
Parmi les autres efforts déployés en réponse à la pandémie, citons l’appel du Secrétaire général en faveur d’un cessez-le-feu mondial ; une initiative sur le financement du développement à l'ère du COVID-19 et au-delà ; le lancement de l’application UN-Verified pour mobiliser les « premiers intervenants numériques » pour lutter contre la désinformation en ligne ; et la publication de notes de synthèse pour aider les gouvernements à lutter contre la pandémie.
La communauté internationale peut inverser cette crise grâce à une action collective et coordonnée dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et des objectifs de développement durable. Grâce à ce cadre d’action, les pays peuvent élaborer des stratégies afin d’atténuer les effets de la COVID-19, reconstruire en mieux, progresser sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.