Des enfants des rues à l'intérieur d'une cellule ouverte

Message du Secrétaire général (2020)

 

La torture est une odieuse violation des droits humains. Le droit international interdit sans équivoque la torture en toute circonstance. Pourtant, cette pratique persiste dans de nombreux pays, y compris dans ceux où elle est criminalisée.

En cette Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, les défenseurs des droits humains et les personnes rescapées de la torture partout dans le monde saisissent l’occasion de s’élever contre ce déni abject de la dignité humaine et de nous rappeler qu’il faut nous souvenir des victimes et les soutenir.

La torture avilit chaque personne et tout ce qu’elle touche, y compris les tortionnaires et les systèmes et États où elle a cours. Les tortionnaires ne doivent jamais être autorisés à échapper aux conséquences de leurs crimes, et les systèmes qui permettent la torture devraient être démantelés ou transformés.

Il faut donner des moyens d’action aux victimes et aux rescapés, ainsi qu’à leurs familles, et les aider à demander justice pour le calvaire subi. Je félicite donc ici le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture et demande que ses ressources soient reconstituées.

En cette Journée internationale, rendons hommage aux victimes de la torture et engageons-nous à œuvrer pour un monde où une telle violation est impossible.

 

Les tortionnaires ne doivent jamais être autorisés à échapper aux conséquences de leurs crimes, et les systèmes qui permettent la torture devraient être démantelés ou transformés.

António Guterres