Tourisme
Si le virus H5N1 subit une mutation et devient facilement transmissible de personne à personne, l'impact d'un nouveau virus de grippe pandémique serait considérable. Selon certains, des millions de personnes trouveraient la mort, l'économie mondiale connaîtrait un recul capital et le domaine des voyages en serait sérieusement perturbé.
La chronologie d'une telle possibilité est imprévisible mais la communauté mondiale se prépare à cette éventualité et le secteur du tourisme est impliqué. Des organisations dont l'Organisation du tourisme mondial des Nations Unies et l'Organisation de l'aviation civile internationale s'engagent à prendre des mesures de préparation, y compris le développement et la mise en œuvre de directives, et mènent des exercices de simulation.
Si un nouveau virus de la grippe aviaire émerge, l'Organisation mondiale de la santé ferait part de recommandations vis-à-vis des voyages à ses États Membres, selon les clauses du Règlement sanitaire international (2005), y compris un nombre d'interventions sanitaires publiques, qui pourraient avoir un impact sur les déplacements nationaux et internationaux.
Les gouvernements nationaux exécuteront leurs propres plans de lutte contre la grippe aviaire qui pourraient avoir des impacts similaires. Une préparation par les administrations du tourisme national et les intervenants concernés des commissions de promotion du tourisme du secteur privé et des sociétés du secteur privé exige l'engagement de ressources humaines et financières.
Il est important de réagir à cette situation d'une manière mesurée. L'industrie a prouvé sa résilience face aux crises externes au cours de ces dernières années et les organismes touristiques ont mieux appris comment et quand réagir.
Les intervenants concernés ayant un plan de préparation répondront de manière plus efficace, ils récupéreront plus vite, minimiseront les pertes d'emplois et de revenus et par-dessus tout, ils aideront les touristes de manière plus responsable en cas de situation de crise.