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Confinement des oiseaux

Le virus H5N1 a touché la production avicole et a entraîné des conséquences négatives sévères sur la consommation de volailles et sur l'emploi dans les industries de traitement et de vente de volailles.

Les conséquences régionales ont été inégales, avec certaines régions perdant plus de 50 % de leurs volailles. Divers niveaux d'aide, sous forme d'indemnisation et crédit, ont été fournis.

Le contrôle du virus H5N1 est une tâche complexe; il est essentiel pour réduire la quantité de virus circulant dans les volailles et dans l'environnement des exploitations. La surveillance pour le diagnostic précoce et la déclaration, particulièrement aux ministères nationaux de l'Agriculture et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), sont essentielles à la réussite et doivent être optimales.

Mesures de contrôle

Aucun ensemble unique de mesures ne convient à tous les pays. Par conséquent, de multiples stratégies doivent être utilisées. Les stratégies de contrôle du virus varient de l'élimination et l'éradication à la vaccination.

Des mesures de contrôle doivent s'appuyer sur des principes de bonne prise en charge de la maladie ainsi que des principes scientifiques valables et adaptés à la situation locale.

Les autorités nationales sont responsables de la mise en œuvre de stratégies répondant aux conditions locales, selon des facteurs sociaux, politiques, économiques, biologiques et épidémiologiques.

Les principales mesures disponibles pour prévenir, contrôler et éradiquer le virus de la grippe aviaire sont :

Toutes ces mesures de contrôle réduisent le risque, mais aucune d'entre elles utilisée de façon isolée n'est suffisante. Toutes les mesures disponibles doivent être abordées par le gouvernement avec le secteur privé et les autres parties prenantes, afin de déterminer la meilleure association de mesures de contrôle.

Abattage

Lorsque des épidémies de H5N1 ou d'autres virus de la grippe aviaire hautement pathogènes apparaissent, l'abattage immédiat est la première réponse et la réponse la plus appropriée de la part des autorités vétérinaires.

Il doit être accompagné d'un contrôle des mouvements, d'une élimination appropriée des carcasses et de tout autre matériel potentiellement infectieux et d'un nettoyage/d'une désinfection des exploitations affectées ainsi que des locaux associés.

Les contrôles des mouvements des oiseaux et des produits avicoles entre les pays doivent se baser sur les recommandations de l'OIE, qui fournissent la base d'un commerce international sans danger.

Dans les pays où il y a des réservoirs de virus de grippe aviaire hautement pathogènes chez les oiseaux sauvages ou d'eau domestiques, les mesures de contrôle doivent se concentrer sur le fait d'empêcher ces virus de contaminer la population des poulets d'élevage. La FAO recommande de ne pas éliminer les oiseaux sauvages ou leur habitat. Il est préférable que la biosécurité des exploitations soit améliorée.

Vaccination des oiseaux

La vaccination peut être utilisée comme outil pour soutenir l'éradication ou pour contrôler la maladie due à la grippe aviaire hautement pathogène et pour réduire la charge virale dans l'environnement. Lorsqu'il ne semble pas possible ou souhaitable de procéder à une élimination massive, une vaccination ciblée peut être le moyen le plus approprié pour « éradiquer » une épidémie de grippe aviaire hautement pathogène.

Lorsque la biosécurité de la ferme/du village/du jardin ne peut pas être améliorée et lorsqu'il existe un défi significatif en raison des virus de la grippe aviaire hautement pathogènes, notamment l'infection de villages voisins, des oiseaux sauvages, des canards domestiques ou des pays limitrophes, les autorités vétérinaires doivent envisager des stratégies de vaccination afin de minimiser la propagation dans ce secteur, de protéger de l'infection les oiseaux sensibles et de prendre en charge les risques pour la santé humaine.