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Slovénie

Son Excellence Borut Pahor, Président

Résumé

M. BORUT PAHOR, Président de la Slovénie, a jugé urgent de réformer les Nations Unies, tout particulièrement la composition du Conseil de sécurité, afin que nous soyons mieux en mesure de faire face aux nouvelles menaces à la paix et à la sécurité internationales.  « Alors que nous commémorons le centenaire du début de la Première Guerre mondiale, nous devons aussi nous rappeler que la Deuxième Guerre mondiale est aussi le fruit de l’échec de la Société des Nations », a-t-il estimé.  Le Président de la Slovénie a prévenu que la troisième guerre mondiale pourrait bien être le résultat d’une Organisation des Nations Unies obsolète et inefficace.  M. Pahor a appelé à repenser l’architecture de la sécurité internationale de manière à ce que les membres permanents du Conseil de sécurité exercent leur pouvoir de manière plus responsable.  Il a insisté que la communauté internationale devait parvenir à cette évolution avant que la paix internationale soit minée de manière irréversible. 

« Alors que nous commémorons le vingtième anniversaire du massacre de Srebrenica », a dit le Président de la Slovénie, il y a une urgence de mettre en place le principe de la responsabilité de protéger des civils dans des situations de conflits comme celles que nous voyons en Iraq, Syrie, Soudan du Sud et République centrafricaine.  Il a souligné l’importance de l’initiative prise par la France afin de convaincre les autres membres permanents de restreindre l’utilisation du droit de veto dans les cas d’atrocités graves et de crimes contre l’humanité.  Il a particulièrement souligné aussi l’importance de l’initiative « Les droits avant tout » du Secrétaire général tout en saluant cette démarche qui vise à ce que soient détectées le plus tôt possible les violations des droits de l’homme pour empêcher ainsi tous escalade et risques d’atrocités de masse.  Dans ce contexte, il a insisté sur le rôle essentiel que doit jouer la Cour pénale internationale pour traduire en justice les personnes responsables de crimes haineux.

Source: AG/11563