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Namibie

Son Excellence Hifikepunye Pohamba, Président

Résumé

M. HIFIKEPUNYE POHAMBA, Président de la Namibie, a ouvert sa déclaration en évoquant le défi que représente pour la communauté internationale l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.  La Namibie, a-t-il annoncé, a contribué 11 millions de dollars namibiens à la lutte contre cette maladie.  M. Pohamba a ensuite appelé à la « libération immédiate et inconditionnelle » des 200 jeunes filles enlevées par Boko Haram au Nigéria.

Le Président namibien s’est félicité du thème retenu pour cette session de l’Assemblée: « Élaborer et concrétiser un programme de développement porteur de transformation pour l’après-2015 ».  La Namibie a réduit de plus de moitié la pauvreté extrême et inscrit 100% de ses enfants à l’école primaire.  L’accès à la santé s’est amélioré, et les cas d’infection au VIH se sont stabilisés, a indiqué le Président namibien.

Les pays en développement, en particulier l’Afrique et les petits États insulaires, continuent cependant de souffrir des effets délétères du changement climatique, a-t-il déploré.  Les inondations, les sécheresses et l’érosion des sols s’aggravent, se prolongent et sont plus fréquentes, a dit M. Pohamba en appelant les États à appliquer le Plan d’action et la Déclaration Namib, adoptés lors de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP11), tenue à Windhoek.  Il a également souhaité que les préoccupations exprimées dans la Position commune africaine soient pleinement intégrées dans le nouveau programme de développement.

La réforme du système des Nations Unies, en particulier celle du Conseil de sécurité, doit se faire rapidement pour refléter les réalités géopolitiques contemporaines, a poursuivi le Président.  M. Pohamba s’est inquiété de l’instabilité politique et des conflits armés au Soudan du Sud, en Somalie, au Mali et en République centrafricaine.  Mais il a jugé encourageant le fait qu’en République démocratique du Congo, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et la brigade d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) aient réussi à neutraliser les forces négatives qui sévissaient dans l’est du pays.

Enfin, le Président a demandé la pleine application de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.  Il a fait remarquer que la Namibie avait déployé l’un des plus larges contingents de police féminins de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD). 

Source: AG/11563