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Égypte

Son Excellence Abdel Fattah Al Sisi, Président

Résumé


M. ABDELFATTAH AL SISI, Président de l’Égypte, a noté que le monde commençait à comprendre les circonstances qui avaient conduit les Égyptiens à sortir dans la rue pour se révolter contre les forces de l’extrémisme et de l’obscurantisme.  La montée de l’extrémisme et de la violence perpétrée au nom de la religion montre les vrais objectifs des groupes qui exploitent la religion, a-t-il remarqué.  Il a expliqué que l’édification d’un État civil démocratique en Égypte ne pouvait se faire qu’en organisant des élections législatives, après les élections présidentielles et un référendum constitutionnel.

Notre but, a-t-il précisé, est de construire une « Nouvelle Égypte », un État qui respectera les droits et les libertés, qui assurera la coexistence des citoyens sans exclusion ni discrimination, qui mettra en pratique l’état de droit, garantira les libertés d’opinion, de croyances et de culte.  Le Président a mentionné le programme ambitieux dont s’est doté son pays pour garantir son développement jusqu’en 2030, en se basant sur une économie de libre marché capable d’attirer les investissements.  Le « Nouveau Canal de Suez » est la preuve du sérieux de nos intentions, a-t-il dit, avant de lancer une invitation à participer à la Conférence économique qui se tiendra en Égypte en février 2015.

Le Président égyptien a demandé que l’on ne permette pas aux extrémistes d’utiliser abusivement l’Islam.  Les terroristes, a-t-il observé, sont issus de sociétés différentes et ne sont pas reliés entre eux par une vraie foi.  Il a voulu que l’on intensifie la coopération dans la lutte contre ce fléau.  Il a proposé de résoudre les crises en appliquant les principes de l’égalité des citoyens et du respect de l’état de droit, et en confrontant de manière ferme les forces extrémistes et terroristes.

L’Égypte et les pays voisins de la Libye ont lancé une initiative en vue de faire sortir ce pays frère de sa détresse, a-t-il poursuivi.  S’agissant de la Syrie, le Président égyptien a estimé qu’il était possible de mettre en place un cadre politique qui réponde aux aspirations du peuple sans pour autant faire de compromis avec le terrorisme.  Il a aussi placé de l’espoir dans la constitution du nouveau Gouvernement iraquien qui devrait apporter la stabilité et reprendre le contrôle de zones prises par l’organisation terroriste « EIIL ».  Le Président a plaidé en faveur d’un État palestinien indépendant, avant de déclarer qu’en tant que candidate à un siège non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2016-2017, l’Égypte plaidera en faveur des intérêts des pays en développement, en particulier ceux d’Afrique, ainsi que pour une réforme accélérée du système des Nations Unies.

Source: AG/11560