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Actualité

La Haut-Commissaire souligne l'importance de la Conférence d'examen de Durban au Conseil des droits de l'homme 

Mars 2009

Dans son premier rapport annuel au Conseil des droits de l'homme le 5 mars, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, a déclaré son soutien à une Conférence d'examen de Durban globale et réussie, conférence contre le racisme qui se tiendra à Genève du 20 au 24 avril. 

La Haut-Commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay présente son premier rapport annuel.

La Haut-Commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay présente son premier rapport annuel au Conseil des droits de l'homme, le 5 mars à Genève. Photo : ONU/Pierre Virot

Le rapport annuel, qui était le premier présenté par Navi Pillay qui a pris ses fonctions en septembre dernier, a souligné les efforts déployés par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) pour mettre en oeuvre son mandat au cours de la dernière année.  Le rapport présenté par Pillay à la dixième session ordinaire du Conseil développe les thèmes stratégiques abordés par le HCDH et donne un aperçu des activités en cours et de l'appui offert par son Bureau à une Conférence d'examen de Durban globale et réussie. 

En présentant son rapport, Pillay a souligné que « la discrimination, qui est en soi une violation des droits de l'homme, est aussi trop souvent à l'origine d'autres violations des droits de l’homme.  Lutter contre la discrimination sous toutes ses formes constitue une priorité pour mon Bureau ».

Au cours de son exposé, la Haut-Commissaire a également engagé un dialogue interactif avec les représentants des gouvernements et de la société civile.  Beaucoup d'orateurs ont déclaré que la Conférence d'examen de Durban était un jalon important et qu'elle requérait l'engagement de tous afin d'en assurer la réussite.  Ils ont affirmé que ce n'était que par la voie du consensus et d’une large participation que la Conférence pourrait être un succès et qu’un message général sur l'importance de la lutte contre le racisme et la discrimination devrait être envoyé à la communauté internationale.  De nombreux États ont noté que le processus préparatoire était intense et, qu’à ce titre, tous les États Membres devraient faire des efforts soutenus pour parvenir à un consensus sur le document final.  Le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée méritent une attention urgente car ils affectent des millions d’hommes à travers le monde et, en particulier, les groupes minoritaires et les victimes de formes multiples de discrimination.  Au cours de la période qui précède la Conférence d'examen, tous devraient s'engager dans un dialogue franc, transparent, inconditionnel et constructif. 

Lors de son discours d'ouverture à la dixième session du Conseil des droits de l’homme le lundi 2 mars, la Haut-Commissaire a instamment prié les gouvernements et les autres parties prenantes de participer activement à la Conférence.  Elle a déclaré que la Conférence était une occasion décisive de s'attaquer à certaines des formes les plus injustes de discrimination.  Soulignant que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée sont des problèmes qui affectent tous les pays, elle a déclaré « Un résultat convaincant de la Conférence d'examen et de son suivi dépend de l'engagement véritable de tous les États à rechercher un consensus ».

La Haut-Commissaire avait préalablement exhorté les États à travailler ensemble pour parvenir à un consensus dans l'intérêt du plus grand bien commun.  « Permettez-moi de souligner, a-t-elle dit, que ne pas réussir à l’atteindre pourrait se répercuter négativement sur tout l’éventail des travaux et des mécanismes des droits de l'homme pour les années à venir ». 

« Il est du devoir des États, indépendamment de leur système politique, économique et culturel, de faire un très sérieux effort pour parvenir à une conclusion qui aide des millions de personnes dans le monde qui souffrent de racisme, de xénophobie et d’autres formes d'intolérance sur une base quotidienne ».