RAPPORT ENTRE LE
TRANSFERT NET DE RESSOURCES ET LE PRODUIT NATIONAL BRUT |
Economique |
Chapitre 33 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Rapport entre le transfert net de
ressources et le produit national brut (PNB).
b) Brève définition : Rapport entre le total
des transferts nets de ressources (à long terme) et le PNB.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 33 : Ressources et mécanismes
financiers.
b) Type dindicateur : Elément moteur.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur doit permettre d'évaluer
les financements extérieurs à long terme dont un pays peut disposer. Il
mesure aussi le rapport entre le recours aux financements extérieurs et la
production d'un pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Des ressources financières sont de toute évidence
nécessaires pour la réalisation du développement durable. Action 21 demande
que soient suivis les apports de ressources financières, en particulier dans
les pays en développement, de façon que la communauté internationale puisse
engager dautres actions sur la base de données exactes et fiables. Il peut être
fait appel aux financements extérieurs pour stimuler linvestissement et la
croissance, accroître la consommation, ou augmenter les réserves afin
damortir les chocs futurs. Linsuffisance des financements extérieurs peut
faire obstacle à lajustement des politiques et à la croissance.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur est plus particulièrement lié aux autres indicateurs économiques
concernant la coopération internationale, les ressources financières et la
consommation. On peut citer comme exemple le produit intérieur brut par
habitant et le rapport de la dette au PNB établi par la Banque mondiale.
d) Objectifs : Non existants.
e) Conventions et accords internationaux : Non
existants.
4. Description méthodologique et définitions de
base
Les transferts nets de ressources correspondent aux
flux nets de ressources à long terme moins les paiements dintérêt au titre
des prêts à long terme et les rapatriements des bénéfices réalisés sur
les investissements étrangers directs. Les flux nets de ressources à long
terme sont définis comme la somme des flux nets de ressources au titre de la
dette à long terme [non compris le Fonds monétaire international (FMI)],
cest-à-dire les décaissements moins les remboursements de principal plus les
flux non créateurs de dettes. Les flux non créateurs de dettes sont les
investissements étrangers directs nets, les investissements de portefeuille
et les dons officiels (non compris la coopération technique). Linvestissement
étranger direct est défini comme linvestissement réalisé pour acquérir
une participation durable à la gestion (généralement 10 % des actions avec
droit de vote) d'une entreprise opérant dans un pays autre que celui de
linvestisseur, l'objectif de linvestissement étant de participer
effectivement à la gestion de lentreprise. Il sagit du total des prises de
participation, des gains réinvestis et des autres flux de capitaux à long
terme et à court terme tels qu'ils apparaissent dans la balance des paiements.
Les investissements de portefeuille correspondent au total des capitaux du
pays, des certificats de dépôt (américains ou autres) et des achats directs
dactions par des investisseurs étrangers. Les dons sont définis comme des
engagements contraignants de mise à disposition de fonds non assortie d'une
obligation de remboursement. Les paiements dintérêt sur les prêts
correspondent au montant des intérêts versés par lemprunteur en devises,
biens ou services. Les rapatriements des bénéfices réalisés sur les
investissements étrangers directs correspondent au montant réinvesti des
gains réalisés sur les investissements directs et des autres revenus directs
de linvestissement.
Le produit national brut est un agrégat économique.
Cest la mesure de la production intérieure et extérieure totale attribuable
aux résidents dune économie, moins la production intérieure attribuable à
des non-résidents.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
Les principales sources de données concernant la dette
extérieure à long terme sont les rapports envoyés par les pays Membres à
la Banque mondiale dans le cadre du Système de notification de la dette. Les
pays débiteurs ont reçu soit des prêts de la BIRD soit des crédits de lIDA.
Ils soumettent des rapports détaillés prêt par prêt dans le cadre du Système
sur la situation annuelle, les transactions et les conditions de la dette extérieure
à long terme des organismes publics et de la dette des organismes privés
garantie par un organisme public du pays débiteur. Les informations sur la
dette due aux institutions multilatérales sont tirées des dossiers de ces
institutions. Un total de 136 pays différents envoient des rapports à la
Banque mondiale dans le cadre du Système de notification de la dette.
Les données sur le recours au crédit du FMI peuvent
être obtenues auprès du Département du Trésor du FMI.
Les données sur la dette à court terme sont notifiées
par le pays débiteur ou tirées d'estimations établies par des sources dans
le pays créancier. Les principales sources dans le pays créancier sont les séries
semestrielles de données sur les créances des banques commerciales sur les
pays en développement, publiées par la Banque des règlements internationaux
(BRI) ainsi que les données sur les crédits fournisseurs garantis par le
secteur public établies par lOrganisation de coopération et de développement
économiques (OCDE). Pour certains pays, des estimations sont établies en
regroupant les informations des créanciers et des débiteurs.
Les données sur les flux non créateurs de dette
viennent de diverses sources. Les données sur linvestissement étranger
direct viennent des données du FMI sur les balances des paiements, complétées
par des données détaillées sur linvestissement direct des pays daccueil et
des pays bénéficiaires. Les données sur les investissements de portefeuille
sont obtenues auprès de sources du marché et des bureaux nationaux de
statistique ou des bureaux de change, alors que celles sur les dons viennent
du Comité daide au développement de lOCDE.
Les données sur le PNB viennent des bureaux nationaux
de statistique et sont complétées par les estimations des services de la
Banque mondiale.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est la Banque mondiale. Le
point de contact est le Chef du Service des indicateurs et de lévaluation
environnementale, Département de lenvironnement, Banque mondiale; numéro de
télécopie (1 202) 477 0968.
7. Autres informations
Non disponibles.
RAPPORT ENTRE LE
MONTANT TOTAL DE L'AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT VERSEE OU REÇUE ET
LE PRODUIT NATIONAL BRUT |
Economique |
Chapitre 33 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Rapport entre le montant total de laide
publique au développement (APD) versée ou reçue et le produit national brut
(PNB).
b) Brève définition : Cet indicateur est défini
comme lAPD totale versée ou reçue en pourcentage du PNB du pays dorigine ou
du pays bénéficiaire, respectivement. Lorsque les apports dAPD par pays
donateurs sont mesurés, lAPD comprend les décaissements bilatéraux de
ressources assorties de conditions libérales effectués en faveur des pays en
développement et des institutions multilatérales. Lorsquon mesure les
recettes dAPD des pays en développement, lAPD comprend les décaissements de
ressources assorties de conditions de faveur par des sources bilatérales et
multilatérales.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 33 : Ressources et mécanismes
financiers.
b) Type dindicateur : Elément moteur.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur est une mesure des
flux qui à la fois sont assortis de conditions de faveur et visent pour
l'essentiel à encourager le développement des pays en développement et lamélioration
des conditions de vie dans ces pays. Il apporte des informations sur laide reçue
des prêteurs officiels ou sur les flux assortis de conditions de faveur
allant vers les pays en développement.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Des ressources financières sont de toute évidence
nécessaires pour la réalisation du développement durable. Action 21 demande
que soient suivis les apports de ressources financières, en particulier aux
pays en développement, de façon que la communauté internationale puisse
engager dautres actions sur la base de données exactes et fiables.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur est lié plus particulièrement aux autres indicateurs concernant
la coopération financière et internationale.
d) Objectifs : Non existants.
e) Conventions et accords internationaux : Non
existants.
4. Description méthodologique et définitions de
base
Les apports dAPD peuvent être mesurés de plusieurs façons.
La Banque mondiale se place dans loptique des pays en développement et des débiteurs
alors que lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
se place dans loptique des donateurs et des pays créanciers. LAPD est composée
des dons ou des prêts accordés aux pays en développement par le secteur
public afin dencourager le développement économique et lamélioration des
conditions de vie. Par dons, on entend les décaissements, en espèces ou en
nature, pour lesquels aucun remboursement nest exigé. Les prêts dAPD sont
assortis de conditions favorables, cest-à-dire dun élément-don de 25 % ou
plus. Le degré de concessionnalité est déterminé par les conditions dun prêt
- taux dintérêt, échéance et délai de grâce. LOCDE inclut les dons au
titre de la coopération technique, alors que la Banque mondiale les exclut
parce que ces dons représentent essentiellement des services et non des
apports de fonds.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
Les principales sources dinformation sont lOCDE et le
Système de notification de la dette de la Banque Mondiale. Les données de
lOCDE viennent à la fois des donateurs et des créanciers et sont fournies
dans le cadre du Comité daide au développement. Elles comportent des
informations venant du Système de notification des pays créanciers et du
Système conjoint OCDE/Banque des règlements internationaux (BRI) pour
lidentification des créances des banques privées sur les pays en développement
qui sont garanties par le secteur public.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
a) Organisme chef de file : Lorganisme chef de file est
la Banque mondiale. Le point de contact est le Chef du Service des indicateurs
et de lévaluation environnementale, Département de lenvironnement, Banque
mondiale; numéro de télécopie (1 202) 477 0968.
b) Autres organisations : LOCDE contribue à la
mise au point de cet indicateur.
7. Autres informations
Non disponibles.
RAPPORT DETTE/PRODUIT
NATIONAL BRUT |
Economique |
Chapitre 33 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Rapport dette/produit national brut (PNB).
b) Brève définition : Rapport de la dette extérieure
totale au produit national brut.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 33 : Ressources et mécanismes
financiers.
b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Le rapport dette/PNB est une
mesure du degré dendettement et lindicateur aide à évaluer la situation
dendettement extérieur (et la capacité de service de la dette) dun pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Le rapport mesure lencours des obligations par
rapport à la mesure la plus large du potentiel de génération d'un revenu
dune économie. Plus il est élevé, plus la part de la production qui doit être
consacrée au service de la dette au détriment du développement durable est
importante. Il y a surendettement lorsque lencours de la dette dépasse celui
dont le service pourrait raisonnablement être assuré par le pays débiteur
à moyen et à long terme. Toutefois, il nexiste pas de règles simples pour déterminer
ce qu'est une charge raisonnable et celle-ci variera dun pays à lautre.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur, en tant que mesure de la non-durabilité, est étroitement lié à
dautres indicateurs concernant la coopération financière et internationale.
Il a aussi une incidence générale sur plusieurs des indicateurs sociaux et
environnementaux qui témoignent des progrès sur la voie du développement
durable.
d) Objectifs : Non existants.
e) Conventions et accords internationaux : Non
existants.
4. Description méthodologique et définitions de
base
Lencours total de la dette extérieure est défini
comme la somme de la dette extérieure à long terme, du recours au crédit du
Fonds monétaire international (FMI) et de la dette extérieure à court terme.
La dette extérieure à long terme est définie comme la dette qui a une échéance
initiale ou étendue de plus dune année, qui est due à des non-résidents et
qui est remboursable en devises, en biens ou en services. La dette à long
terme comporte trois éléments :
i) La dette publique : obligation extérieure de débiteurs
publics, y compris lEtat, une subdivision politique (ou un organisme de lEtat
ou de cette subdivision) et des organismes publics autonomes;
ii) La dette garantie par le secteur public :
obligation extérieure de débiteurs privés dont le remboursement est garanti
par une entité publique; et
iii) La dette privée non garantie : obligation extérieure
dun débiteur privé dont le remboursement nest pas garanti par une entité
publique.
Le recours au crédit du FMI implique des obligations
de rachat au FMI concernant toutes les utilisations des ressources du FMI, à
l'exclusion de celles résultant des tirages dans la tranche de réserve. Le
recours au crédit du FMI comprend les achats au titre des tranches de crédit,
y compris les ressources au titre des facilités élargies et de toutes les
facilités spéciales (mécanisme de financement de stocks régulateurs, mécanisme
de financement compensatoire, mécanisme élargi et mécanisme pétrolier),
les prêts daffectation spéciale et les opérations au titre de la facilité
dajustement structurel et de la facilité dajustement structurel renforcée.
La dette extérieure à court terme est définie comme
la dette ayant une échéance initiale dune année ou moins. Aucune
distinction nest faite entre la dette à court terme publique et privée non
garantie. Dans les World Debt Tables figurent les arriérés dintérêts (cest-à-dire
les paiements dintérêt dus mais non versés) sur la dette à long terme qui
sont assimilés à des dettes à court terme.
Le PNB est un agrégat économique. Il mesure la
production intérieure et extérieure totale attribuable à des résidents
dune économie moins la production intérieure attribuable à des non-résidents.
Aucun indicateur ne peut seul donner une image complète
de la situation d'endettement dun pays. Si cet indicateur mesure limportance
du surendettement du pays, il doit être interprété avec soin. Lencours
nominal de la dette ne tient pas compte des différentes conditions de faveur
auxquelles est assortie la dette extérieure. Cela peut donner de fausses
indications concernant la charge future du service de la dette. Une mesure qui
tient compte à la fois de la structure des paiements au titre du service de
la dette et de laspect concessionnel de la dette est la valeur actualisée de
la dette extérieure. Lorsque lencours dendettement dun pays est
essentiellement assorti de conditions non favorables, la différence entre le
montant nominal et le montant actualisé est faible. Une autre raison pour
laquelle ce rapport peut poser un problème est que les variations des taux de
change réels donnent lieu à des changements erratiques.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
Les principales sources de données concernant la dette
extérieure à long terme sont les rapports envoyés par les pays Membres à
la Banque mondiale dans le cadre du Système de notification de la dette. Les
pays débiteurs ont reçu soit des prêts de la BIRD soit des crédits de lIDA.
Ils soumettent des rapports détaillés prêt par prêt dans le cadre du Système
sur la situation annuelle, les transactions et les conditions de la dette extérieure
à long terme des organismes publics et de la dette des organismes privés
garantie par un organisme public du pays débiteur. Les informations sur la
dette due aux institutions multilatérales sont tirées des dossiers de ces
institutions. Un total de 136 pays différents envoient des rapports à la
Banque mondiale dans le cadre du Système de notification de la dette.
Les données sur le recours au crédit du FMI peuvent
être obtenues auprès du Département du Trésor du FMI.
Les données sur la dette à court terme sont notifiées
par le pays débiteur ou tirées d'estimations établies par des sources dans
le pays créancier. Les principales sources dans le pays créancier sont les séries
semestrielles de données sur les créances des banques commerciales sur les
pays en développement, publiées par la Banque des règlements internationaux
(BRI) ainsi que les données sur les crédits fournisseurs garantis par le
secteur public établies par lOrganisation de coopération et de développement
économiques (OCDE). Pour certains pays, des estimations sont établies en
regroupant les informations des créanciers et des débiteurs.
Les données sur les flux non créateurs de dette
viennent de diverses sources. Les données sur linvestissement étranger
direct viennent des données du FMI sur les balances des paiements, complétées
par des données détaillées sur linvestissement direct des pays daccueil et
des pays bénéficiaires. Les données sur les investissements de portefeuille
sont obtenues auprès de sources du marché et des bureaux nationaux de
statistique ou des bureaux de change, alors que celles sur les dons viennent
du Comité daide au développement de lOCDE.
Les données sur le PNB viennent des bureaux nationaux
de statistique et sont complétées par les estimations des services de la
Banque mondiale.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
a) Organisme chef de file : Lorganisme chef de file est
la Banque mondiale. Le point de contact est le Chef du Service des indicateurs
et de lévaluation environnementale, Département de lenvironnement, Banque
mondiale; numéro de télécopie (1 202) 477 0968.
b) Autres organisations : LOCDE contribue à la
mise au point de cet indicateur.
7. Autres informations
Non disponibles.
RAPPORT SERVICE DE
LA DETTE/EXPORTATIONS |
Economique |
Chapitre 33 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Rapport service de la dette/exportations.
b) Brève définition : Cet indicateur
correspond au rapport du service total de la dette aux exportations de biens
et de services, y compris les envois de fonds des travailleurs.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 33 : Ressources et mécanismes
financiers. b) Type dindicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Le rapport du service de la dette
permet dévaluer la capacité de service de la dette extérieure dun pays. Il
mesure le coût du service de la dette en termes de recettes en devises du
pays.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La dette peut être un facteur de freinage de la
croissance économique, du développement social et de la lutte contre la
pauvreté. Le rapport du service de la dette peut être un indicateur utile de
la charge actuelle du service de la dette. Il mesure le volume des liquidités
consacrées au service de la dette. Il ne mesure pas les besoins actuels de trésorerie
qui correspondent aux paiements totaux prévus au titre du service de la dette.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur, en tant que mesure de la non-durabilité, est étroitement lié à
dautres indicateurs concernant la coopération financière et internationale.
Il a aussi une incidence générale sur plusieurs des indicateurs sociaux et
environnementaux qui témoignent des progrès sur la voie du développement
durable.
d) Objectifs : Non existants.
e) Conventions et accords internationaux : Non
existants.
4. Description méthodologique et définitions de
base
Le service total de la dette correspond aux paiements
au titre du service de la dette totale à long terme (ne sont pas concernés
les remboursements périodiques ou les arriérés de paiement). Sont couverts
les dettes publiques, les dettes privées et les dettes garanties par le
secteur public ainsi que les dettes privées non garanties par le secteur
public, le recours au crédit du Fonds monétaire international (FMI) et les
intérêts sur la dette à court terme. Les exportations de biens et de
services correspondent à la valeur totale de lensemble des biens et de
services vendus au reste du monde, y compris les envois de fonds des
travailleurs.
Le problème lorsquon utilise cet indicateur est quil
peut navoir aucun sens si les paiements effectifs sont bien moindres que les
paiements prévus, si les recettes dexportations sont instables ou si le pays
reçoit une grande quantité de dons, qui apportent aussi des devises. Comme
les autres indicateurs dendettement, il doit être interprété avec prudence.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
Les principales sources de données concernant la dette
extérieure à long terme sont les rapports envoyés par les pays Membres à
la Banque mondiale dans le cadre du Système de notification de la dette. Les
pays débiteurs ont reçu soit des prêts de la BIRD soit des crédits de lIDA.
Ils soumettent des rapports détaillés prêt par prêt dans le cadre du Système
sur la situation annuelle, les transactions et les conditions de la dette extérieure
à long terme des organismes publics et de la dette des organismes privés
garantie par un organisme public du pays débiteur. Les informations sur la
dette due aux institutions multilatérales sont tirées des dossiers de ces
institutions. Un total de 136 pays différents envoient des rapports à la
Banque mondiale dans le cadre du Système de notification de la dette.
Les données sur le recours au crédit du FMI peuvent
être obtenues auprès du Département du Trésor du FMI.
Les données sur la dettes à court terme sont notifiées
par le pays débiteur ou tirées d'estimations établies par des sources dans
le pays créancier. Les principales sources dans le pays créancier sont les séries
semestrielles de données sur les créances des banques commerciales sur les
pays en développement, publiées par la Banque des règlements internationaux
(BRI) ainsi que les données sur les crédits fournisseurs garantis par le
secteur public établies par lOrganisation de coopération et de développement
économiques (OCDE). Pour certains pays, des estimations sont établies en
regroupant les informations des créanciers et des débiteurs.
Les données sur les exportations de biens et de
services (dans loptique de la balance des paiements) viennent essentiellement
du FMI et sont complétées par des estimations des services de la Banque
mondiale.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est la Banque mondiale. Le
point de contact est le Chef du Service des indicateurs et de lévaluation
environnementale, Département de lenvironnement, Banque mondiale; numéro de
télécopie (1 202) 477 0968.
7. Autres informations
Non disponibles.
PART DES DEPENSES
DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT DANS LE PRODUIT INTERIEUR BRUT |
Economique |
Chapitre 33 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Part des dépenses de protection de
lenvironnement dans le produit intérieur brut (PIB).
b) Brève définition : Rapport entre les dépenses
de protection de lenvironnement et le PIB. Les dépenses de protection de
lenvironnement sont les dépenses effectivement encourues pour empêcher, réduire
et éliminer la pollution ainsi que toute autre forme de dégradation de
lenvironnement.
c) Unité de mesure : Pourcentage.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 33 : Ressources et mécanismes
financiers.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur mesure les efforts
entrepris par un pays pour protéger/restaurer lenvironnement. Il peut aussi
être interprété comme une mesure du coût économique quune société doit
supporter pour protéger son environnement.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Cet indicateur est une mesure de lengagement de la
société à légard de la protection de lenvironnement. Il part de lhypothèse
que les dépenses sont nécessaires et son interprétation peut être
difficile. Un faible niveau de dépenses ne signifie pas nécessairement quun
pays dégrade son environnement. Lindicateur tend à mettre en évidence les
coûts de dépollution plutôt que le rapport coût/efficacité des moyens mis
en oeuvre. Néanmoins, il fournit des indications sur les mesures prises par
lEtat et le secteur privé pour protéger lenvironnement.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié, par exemple, au produit intérieur ajusté
pour tenir compte de lenvironnement, au PIB par habitant, au rapport de la
dette au PIB et aux dépenses au titre du ramassage et de lélimination des déchets.
d) Objectifs : Il nexiste pas dobjectifs
internationaux mais le respect des normes nationales démissions est
indirectement lié aux dépenses de protection de lenvironnement.
e) Conventions et accords internationaux : Non
existants.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Dans le
chapitre XXI du Système de comptabilité nationale (SCN), dans le Système de
comptabilité environnementale et économique intégrée (Nations Unies 1993)
et dans SERIEE (Eurostat 1994), les dépenses de protection de lenvironnement
sont définies comme les dépenses qui constituent une réaction immédiate
aux conséquences de la production et qui ont pour principal objectif la
protection de lenvironnement. On peut trouver la Classification des dépenses
de protection de lenvironnement dans UNECE/CES/822 (1994).
b) Méthodes de mesure : Voir section 4 a) plus
haut.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur est une mesure d'action dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : Les dépenses de
protection de lenvironnement sont très difficiles à mesurer car on ne peut
jamais dire avec précision si un nouveau processus de production est adopté
pour empêcher ou réduire la pollution ou pour améliorer lefficience. On ne
dispose pas facilement de données comparables et les données dont on dispose
peuvent être fondées sur des estimations incomplètes. Les dépenses totales
de protection de lenvironnement ne sont pas directement comparables au PIB.
e) Autres définitions : Dautres approches ont
été suggérées, notamment lutilisation de lanalyse entrées-sorties pour évaluer
la contribution directe et indirecte au PIB.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur :
Données sur les dépenses de lutte contre la pollution; PIB.
b) Données disponibles : On ne dispose en général
de données que pour les pays développés. Au niveau international, des
organisations comme lOrganisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) réalisent des études et collectent des données auprès de leurs
membres. La Division de statistique de lONU réalise plusieurs projets par
pays sur la mise en oeuvre du Système de comptabilité économique et
environnementale intégrée. Dans le cadre de ces projets, on s'efforce de
mettre en évidence les dépenses de protection de lenvironnement.
c) Sources des données : Les données sur les dépenses
de protection de lenvironnement, essentiellement pour le secteur manufacturier,
lextraction minière et la fourniture délectricité, peuvent être obtenues
dans les statistiques industrielles et au moyen de questionnaires envoyés aux
différents secteurs. Les données sur les dépenses publiques de protection
de lenvironnement peuvent être trouvées dans les statistiques financières.
Une analyse entrées-sorties peut être utilisée à des fins destimation.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est le Département de
linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques (DIESAP) de
lONU. Le point de contact est le Directeur de la Division de statistique,
DIESAP; numéro de télécopie (1 212) 963 9851.
7. Autres informations
DIESAP. Système de comptabilité nationale de 1993.
Groupe de travail inter-secrétariats sur les comptes nationaux. 1993.
DIESAP. Comptabilité économique et environnementale
intégrée. Nations Unies. 1993.
Eurostat. Système européen de rassemblement
dinformations économiques sur lenvironnement. 1994.
Commission économique des Nations Unies pour lEurope.
Protection Facilities and Expenditures. 1994.
OCDE. Dépenses de lutte contre la pollution dans les
pays de lOCDE. Monographie environnementale No 75. 1993.
MONTANT DES
FINANCEMENTS NOUVEAUX OU SUPPLEMENTAIRES EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT
DURABLE |
Economique |
Chapitre 33 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Montant des financements nouveaux ou
supplémentaires en faveur du développement durable, donnés/reçus depuis
1992.
b) Brève définition :
i) Pays donateurs : Décaissements extérieurs nets
daide publique bilatérale au développement plus contributions et autres
apports publics aux institutions multilatérales en faveur du développement
durable depuis 1992;
ii) Pays bénéficiaires : Décaissements internes nets
daide publique bilatérale au développement, plus décaissements nets des
institutions multilatérales sous la forme d'une aide publique au développement
(APD) et de prêts à des conditions libérales en faveur du développement
durable depuis 1992.
c) Unité de mesure : Dollar des Etats-Unis.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 33 : Ressources et mécanismes
financiers.
b) Type dindicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur montre lévolution
en matière de financement des coûts supplémentaires liés à la mise en
oeuvre dAction 21 et à la restructuration des priorités entre les
composantes sociales, économiques et environnementales du développement
durable.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Témoigne des progrès relatifs dans létablissement
dun partenariat donateurs-bénéficiaires plus favorable à la réalisation
des objectifs de développement durable, comme la lutte contre la pauvreté.
c) Liens avec dautres indicateurs : Cet
indicateur est étroitement lié surtout aux autres indicateurs des ressources
financières, comme le rapport entre les transferts nets de ressources et le
produit intérieur brut (PIB), le rapport entre le montant total de l'APD versée
ou reçue et le PIB, le rapport de la dette au PIB; le rapport du service de
la dette aux exportations et la part des dépenses de protection de
lenvironnement dans le PIB.
d) Objectifs : Parmi les objectifs généraux
figurent une augmentation des financements totaux par rapport aux niveaux de
1992 et létablissement dun meilleur équilibre entre les composantes sociales,
économiques (développement général) et écologiques du développement
durable. Lors du Sommet mondial sur le développement social, lengagement
20/20 a été approuvé. Daprès cet engagement, les financements alloués aux
services sociaux de base doivent être portés à 20 % du budget total de
l'Etat et 20 % de lAPD doivent être affectés à lappui à ces mêmes
services.
e) Conventions et accords internationaux :
Action 21; Sommet mondial pour le développement social.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Dans les
apports de ressources aux pays bénéficiaires de laide entrent, outre lAPD et
les autres apports publics, les crédits à lexportation publics et privés et
les transactions privées à court et à long terme. Dans loptique du présent
indicateur, les financements ne sentendent que de laide publique bilatérale
au développement et de lensemble des financements publics en faveur du développement
acheminés par les institutions multilatérales. Les apports bilatéraux sont
fournis directement par un pays donateur à un pays bénéficiaire. Les
apports multilatéraux sont acheminés par la voie dune organisation
internationale, par exemple la Banque mondiale ou le Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD). Les donateurs doivent rendre compte des
contributions et des autres apports financiers aux organisations
internationales; les bénéficiaires doivent rendre compte des sommes que les
organismes multilatéraux leur allouent.
Par décaissement, on entend le versement de fonds, ou
lachat de biens et de services pour un bénéficiaire et, par conséquent, la
somme ainsi dépensée. Les décaissements correspondent au transfert
international effectif de ressources financières, ou de biens et de services
évalués en fonction de leur coût pour le donateur. Dans le cas dactivités
menées dans les pays donateurs, comme les programmes de formation,
dadministration ou de sensibilisation du public, on considère que les décaissements
ont lieu lorsque les fonds ont été transférés au prestataire de services
ou au bénéficiaire. Les décaissements doivent être enregistrés sur une
base nette cest-à-dire le montant total décaissé au cours dune période
comptable donnée moins tout remboursement du principal de prêt durant la même
période.
Laide publique au développement (APD) comprend les
dons ou prêts aux pays et territoires en développement qui sont : i)
consentis par le secteur public; ii) avec pour objectif essentiel la promotion
du développement économique et lamélioration des conditions de vie; iii) à
des conditions financières favorables (pour un prêt, avec un élément-don
dau moins 25 %). Outre les apports financiers, la coopération technique est
inclue dans laide. Les dons, prêts et crédits à des fins militaires ne sont
pas pris en compte. Les financements publics en faveur du développement (FPD)
comprennent les dons et les prêts au développement consentis par les
institutions financières multilatérales à des conditions de faveur et à
des conditions commerciales. Les décaissements nets doivent servir à
financer le développement durable et doivent être répartis entre le développement
social, le développement économique (général) et la protection de
lenvironnement.
Les financements pour le développement durable sont
tous les financements consentis à des fins de développement tels que définis
par le Comité de laide au développement CAD de lOCDE, à l'exception de
l'aide d'urgence (codes des objectifs du CAD 430 000, 431 000, 431 100 et 431
300). Les financements pour le développement social sont ceux consentis pour
les programmes de santé, de protection sociale, déducation et de population
(codes des objectifs du CAD 35220, 38540, 91015, 91025, 91030, 91040, 91041,
91042, 91043, 91044, 91050, 91550, 93000, 93100, 93101, 93102, 93103, 93104,
93105, 93108, 93109, 93110, 93112, 93113, 93114, 93118, 93151, 93205, 93210,
93300, 93311, 93312, 93340, 93350, 93360, 93400, 93410, 93600, 94000, 94900 et
431200).
Dans les financements pour la protection de
lenvironnement entrent les financements pour la lutte contre la pollution, la
gestion des déchets et la conservation (codes des objectifs du CAD 92012,
92013, 92014, 92015, 92016, 92017, 92018, 92019, 92020, 92021, 92100, 92110,
92115, 92120, 92125 et 92900). Les financements pour le développement économique
sont ceux consentis à toutes les autres fins. (La section ci-dessus a été
établie sur la base du Glossaire des termes et concepts clés, voir section 7
ci-après).
b) Méthodes de mesure : Pour chacune des quatre
catégories dapports financiers définies ci-dessus, le niveau de lannée de référence
doit être calculé en faisant la moyenne des trois années 1991, 1992 et
1993. Des tableaux doivent ensuite être établis indiquant la différence
entre les apports nets au cours dune année donnée (aux prix et taux de
change de lannée de référence) et le chiffre concernant lannée de référence.
c) Lindicateur dans la structure EMSA : Les
modifications du niveau et de la composition des différentes catégories des
financements publics en faveur du développement constituent un important
aspect de la coopération internationale. Il sagit donc dun indicateur
d'action dans la structure EMSA.
d) Limites de lindicateur : On ne disposera
peut-être pas de données comparables pour les pays donateurs non membres du
CAD. Des incohérences peuvent apparaître entre les chiffres notifiés par
les donateurs et ceux notifiés par les bénéficiaires.
e) Autres définitions : La pertinence de
lindicateur serait accrue si les apports financiers pouvaient être exprimés
en pourcentage des objectifs visés dans la section 3 c) plus haut.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir lindicateur :
Données sur les apports financiers relatifs à tous les projets de tous les
donateurs, classées en fonction des codes dobjectif du CAD.
b) Données disponibles : Les données pour les
pays du CAD peuvent être demandées par les pays bénéficiaires au secrétariat
du CAD. Dans le cas des pays non membres du CAD, on peut sadresser à un
organisme public du pays bénéficiaire responsable de la coordination de
laide.
c) Sources des données : Le secrétariat du CAD
et les organismes nationaux de coordination de laide sont les sources
principales de données pour cet indicateur.
6. Organismes participant à la mise au point de
lindicateur
Lorganisme chef de file est le Département de la
coordination des politiques et du développement durable de lONU. Le point de
contact est le Directeur, Division du développement durable, Service de léconomie
et des finances, DCPDD; numéro de télécopie (1 212) 963 4260.
7. Autres informations
OCDE. Coopération pour le développement 1994 :
Efforts et politiques des membres du Comité daide au développement. Voir
Glossaire des termes et concepts clés, p. 113-117.
OCDE. The Creditor Reporting System Purpose Codes (DSD/DAC(95)8),
7 mars 1995.
Organisation des Nations Unies. Déclaration et
Programme daction du Sommet mondial pour le développement social. Document
des Nations Unies, numéro de référence A/Conf.166/L.3/Add.7, 10 mars 1995.
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