PRODUCTION DE
DECHETS DANGEREUX |
Environnement |
Chapitre 20 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Production de déchets dangereux.
b) Brève définition : Volume total des déchets
dangereux produits par année dans le cadre d'activités génératrices de déchets
industriels ou d'autres déchets, établi conformément à la définition des
déchets figurant dans la Convention de Bâle et dans d'autres conventions
connexes (voir les sections 3 e) et 7 ci-après).
c) Unité de mesure : Tonnes métriques ou
tonnes par unité de produit intérieur brut (PIB).
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 20 : Gestion écologiquement
rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic illégal
international de déchets dangereux.
b) Type d'indicateur : Elément moteur.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Pour ce qui est des déchets
industriels, il s'agit de mesurer l'ampleur et la forme de l'industrialisation
d'un pays et, dans ce cadre, de mettre en évidence les activités
industrielles qui utilisent des technologies et des procédés générant des
déchets dangereux.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La production de déchets dangereux a une incidence
sur la santé et l'environnement du fait de l'exposition à ce type de déchets.
Normalement, il faut que l'exposition soit de longue durée pour que se
manifestent des effets nocifs. La réduction de la production de déchets
dangereux peut être le signe soit d'une réduction des activités
industrielles dans un pays, soit de l'introduction de méthodes de production
plus propres dans les processus industriels, soit d'une modification des modes
de consommation, impliquant des économies d'énergie et de matières premières
ainsi que l'amélioration de la protection des paysages. L'introduction de
systèmes de gestion respectueux de l'environnement dans le cas des déchets
dangereux doit permettre une réduction des risques pour la santé et
l'environnement grâce à une moins grande exposition à ces déchets.
L'étude des différentes catégories de déchets
produits donne une indication de la nature des activités industrielles dans
un pays. Dans le cas d'autres déchets dangereux comme les déchets cliniques,
le volume des déchets produits dépend d'abord de la dimension de la
population et ensuite du pourcentage de cette population faisant l'objet d'un
traitement en milieu hospitalier et dans d'autres unités de soins médicaux.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est lié au volume des déchets dangereux exportés ou importés
ainsi qu'aux indicateurs concernant la superficie des terres contaminées par
les déchets dangereux et les dépenses au titre du traitement ou de l'élimination
de ces déchets.
d) Objectifs : Il n'existe pas d'objectifs
quantitatifs au niveau international. Dans le Chapitre 20 d'Action 21, un
objectif global de "prévention ou minimisation de la production de déchets
dangereux dans le cadre d'une approche globale intégrée en faveur de méthodes
de production plus propres" est prônée. Des objectifs existent au
niveau national dans nombre de pays.
e) Conventions et accords internationaux : Les
conventions et accords internationaux ci-après concernent cet indicateur : la
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets
dangereux et de leur élimination; la Convention de Bamako sur l'interdiction
d'importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des
mouvements transfrontières en Afrique; la Convention de Waigani interdisant
l'importation de déchets dangereux et radioactifs dans les pays insulaires
membres du Forum du Pacifique et contrôlant leurs mouvements transfrontières
et leur gestion dans la région du Pacifique Sud; l'Accord centraméricain; le
Projet de Protocole pour la Prévention de la pollution de la mer Méditerranée
par des mouvements transfrontières de déchets dangereux et leur élimination;
les Décisions du Conseil de l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) et les Directives du Conseil ainsi que la réglementation
sur les déchets et les déchets dangereux.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Pour
faciliter la définition de ce qu'est un déchet dangereux, au sens de la
Convention de Bâle, le Groupe de travail technique établi au titre de cette
Convention a été chargé par la Conférence des Parties d'entreprendre des
travaux sur la définition du caractère dangereux (Décision III/1 de la
troisième réunion de la Conférence des Parties). Ce Groupe doit en outre
mettre au point des listes des déchets qui sont toujours dangereux et, également,
des déchets qui ne sont pas couverts par la Convention. Ces travaux, qui
doivent être achevés en 1997, faciliteront les décisions quant aux déchets
devant en priorité faire l'objet d'efforts pour la recherche de techniques de
production moins polluantes ou l'amélioration des technologies.
Pour ce qui est de la définition des déchets
dangereux au sens de la Convention de Bâle (article 1 de la Convention), il
convient de noter qu'en vertu de l'article 3 de la Convention, les Parties
doivent informer le Secrétariat de la Convention des déchets qui, bien que
ne figurant pas dans ceux énumérés dans les annexes I et II de la
Convention, sont considérés comme dangereux aux termes de la législation
nationale. Cela doit permettre à toutes les Parties de prendre en compte le
caractère dangereux de ces déchets dans les mouvements transfrontières prévus.
b) Méthodes de mesure : En vertu de la
Convention de Bâle, le Secrétariat de cette Convention demande aux Parties
à la Convention de lui fournir sur une base annuelle des informations sur le
volume des déchets dangereux produits au niveau national. Ces informations
sont ensuite saisies dans la base de données du Secrétariat, où sont
centralisées les données et les informations sur les problèmes liés aux déchets
dangereux conformément aux articles 13 et 16 de la Convention. D'autres
organismes, comme l'OCDE, collectent aussi des informations sur les déchets
dangereux générés par les pays Membres.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : La
production de déchets dangereux est un indicateur de la mesure dans laquelle
des technologies non respectueuses de l'environnement sont utilisées dans les
processus de production. Elle couvre aussi, du fait de la définition des déchets
dangereux, les activités concernant le commerce international de ces déchets
en vue d'opérations de récupération et de recyclage. Cet indicateur est
donc un indicateur d'élément moteur dans la structure EMSA. L'incidence des
déchets dangereux peut être mesurée par des indicateurs de situation, comme
la pollution de l'air et de l'eau et la contamination des sols. Les
indicateurs d'action, comme les dépenses au titre du traitement des déchets
dangereux ou l'introduction de nouvelles technologies moins polluantes dans
l'industrie, sont de toute évidence directement liés à la protection de la
santé et de l'environnement.
d) Limites de l'indicateur : Le problème que
pose actuellement la définition du caractère dangereux d'un déchet entraînera
dans certains cas des difficultés pour l'utilisation en tant qu'indicateur du
développement durable du volume des déchets dangereux produits. Considéré
isolément, celui-ci ne reflète pas nécessairement des modifications dans le
sens d'une plus grande durabilité. La prise en compte de la nature des différents
types de déchets dangereux générés serait un meilleur indicateur du progrès
du développement durable. La disponibilité et l'exactitude des données
constituent d'autres limites de cet indicateur. Enfin, les déchets ayant
souvent des caractéristiques très diverses et n'étant pas produits en
fonction de spécifications, il est parfois difficile de les utiliser comme
indicateur.
e) Autres définitions : Le volume et le type
des différents flux de déchets générés chaque année dans le cadre des
activités industrielles ou d'autres activités définies par la Convention de
Bâle peuvent constituer un autre indicateur, qui permettrait une
normalisation sur la base de la toxicité relative.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Données sur la production de déchets dangereux.
b) Données disponibles : Les données sont
disponibles pour un grand nombre de pays développés, mais très peu de pays
en développement disposent de données sur la production de déchets
dangereux. Les Parties à la Convention de Bâle doivent fournir des données
au Secrétariat de la Convention sur une base annuelle.
L'aide des pays développés sera nécessaire pour
identifier les principaux flux de déchets dangereux produits dans ces pays et
établir et mettre à jour des inventaires de ces déchets. A cet égard, des
difficultés peuvent être rencontrées pour ce qui est de la production de déchets
dangereux par les petites entreprises, car celles-ci sont dispersées, opèrent
souvent sur une base informelle et ne sont donc pas enregistrées. Il sera
sans doute moins problématique de déterminer les quantités de déchets
dangereux produits par les grandes industries, qui sont normalement enregistrées.
c) Sources des données : La principale source
de données au niveau international est le Secrétariat de la Convention de Bâle.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
a) Organisme chef de file : L'organisme chef de
file est le Secrétariat de la Convention de Bâle, Programme des Nations
Unies pour l'environnement (PNUE). Le point de contact est le Coordonnateur,
Secrétariat de la Convention de Bâle; numéro de télécopie (41 22) 797
3454.
b) Autres organisations : Parmi les autres
organisations on peut citer le PNUE/Bureau de l'industrie et de
l'environnement, le PNUE/RISCPT, l'ICRED, l'OCDE, l'Environmental Protection
Agency des Etats-Unis (Suisse), l'Institut de l'économie environnementale
appliquée (Pays-Bas), l'Institut européen d'administration des affaires
(France), l'Université technique (Graz, Autriche), l'Institut Wuppertal, le
CEFIC, l'Institut national néerlandais de la santé publique et de
l'environnement, le Ministère de l'environnement du Canada.
7. Autres informations
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination.
Convention de Bamako.
Convention de Waigani.
Projet de Protocole sur la prévention de la pollution
de la Mer Méditerranée par les mouvements transfrontières de déchets
dangereux et leur élimination.
Bakkes, J. A. et autres. An Overview of Environmental
Indicators: State of the Art and Perspectives. Rapports techniques d'évaluation
environnementale. Institut national néerlandais de la santé publique et de
la protection de l'environnement en coopération avec l'Université de
Cambridge, Royaume-Uni. Juin 1994.
Reporting and Transmission of Information under the
Basel Convention (UNEP/ CHW.3/Inf.6), Section sur la production de déchets,
tableaux 5 et 6.
IMPORTATIONS ET
EXPORTATIONS DE DECHETS DANGEREUX |
Environnement |
Chapitre 20 |
Elément moteur |
1. Indicateur
a) Nom : Importations et exportations de déchets
dangereux.
b) Brève définition : Quantités totales de déchets
dangereux faisant l'objet de mouvements transfrontières, avec une ventilation
par types particuliers de déchets dangereux conformément aux définitions de
la Convention de Bâle.
c) Unité de mesure : Tonnes métriques.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 20 : Gestion écologiquement
rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic illégal
international de déchets dangereux.
b) Type d'indicateur : Elément moteur.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur montre la mesure
dans laquelle les différentes catégories de déchets dangereux sont exportés
ou importés, ainsi que les pays participant aux mouvements transfrontières.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : Cet indicateur est lié au volume des déchets
dangereux produit dans les différents pays, aux options d'élimination
disponibles dans le pays d'exportation et d'importation et à la demande de
recyclage et/ou de réutilisation des déchets en tant que matière première
secondaire dans le pays d'exportation ou d'importation. Il permet de mesurer
les pratiques commerciales actuelles en matière de déchets dangereux.
En traitant les déchets dangereux aussi près que
possible de leur source, on réduit la nécessité de mouvements transfrontières
des déchets de ce type et les dommages pouvant être causés à la santé
humaine et à l'environnement sont minimisés. Dans certains cas, les
mouvements transfrontières peuvent être nécessaires afin d'assurer un
traitement et une élimination écologiquement rationnels de ces déchets. Les
mouvements transfrontières de déchets dangereux peuvent aussi être justifiés
si ces déchets doivent être utilisés comme matières premières secondaires
ou bien comme source d'énergie.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est de toute évidence lié aux indicateurs concernant la
production de déchets dangereux et aux dépenses au titre du traitement de
ces déchets. Il est aussi lié à des indicateurs économiques comme
l'exportation et l'importation de biens et de services (dans lesquels sont
inclus les métaux non ferreux et les métaux précieux) et le PIB par
habitant.
d) Objectifs : Conformément à la Convention de
Bâle, la deuxième Conférence des Parties a décidé (décision II/12)
d'interdire les mouvements transfrontières de déchets dangereux à partir
des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) et à destination des pays non membres de l'OCDE, avec effet immédiat
pour les mouvements transfrontières en vue de l'élimination et du recyclage
à compter du 31 décembre 1997. Dans le prolongement de cette décision, la
troisième Conférence des Parties (décision III/1) a modifié la Convention
à cet effet. La Convention de Bamako pour l'Afrique ainsi que la Convention
de Waigani pour le Pacifique Sud contiennent déjà des dispositions visant
une interdiction totale de l'importation de déchets dangereux dans leurs régions
respectives. Dans la Convention de Bâle, aucun objectif spécifique n'est établi
pour contrôler ou réduire les mouvements transfrontières de déchets
dangereux.
e) Conventions et accords internationaux : Les
conventions et accords suivants concernent cet indicateur : la Convention de Bâle
sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de
leur élimination; la Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer en
Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières
en Afrique (non encore en vigueur); la Convention de Waigani interdisant
l'importation de déchets dangereux et de déchets radioactifs dans les pays
insulaires du Forum du Pacifique et contrôlant leurs mouvements transfrontières
et leur gestion dans la région du Pacifique Sud (non encore en vigueur);
l'Accord centraméricain; le Projet de Protocole sur la Prévention de la
pollution de la Mer Méditerranée par les mouvements transfrontières de déchets
dangereux et leur élimination (adoption en avril 1996); les Décisions du
Conseil de l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) et Directives du Conseil et la Réglementation des déchets dangereux
et des déchets en général.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : L'exportation
ou l'importation de déchets dangereux correspond à la quantité totale de déchets
dangereux faisant l'objet de mouvements transfrontières dans le cadre de la
Convention de Bâle ou de tout autre instrument contraignant visé dans la
section 3 e) plus haut, à partir (ou à destination) d'un Etat à destination
(ou à partir) d'un autre Etat, en transitant éventuellement par plusieurs
pays. Il peut s'agir aussi de la quantité annuelle totale d'une catégorie
particulière de déchets dangereux faisant l'objet de mouvements transfrontières.
Afin de faciliter la définition d'un déchet
dangereux, au sens de la Convention de Bâle, le Groupe de travail technique
établi aux termes de la Convention a été chargé par la Conférence des
Parties d'entreprendre des travaux sur les risques présentés par les
produits (Décision III/1 de la troisième réunion de la Conférence des
Parties). En outre, ce Groupe doit mettre au point des listes des déchets qui
sont toujours dangereux et, également, des déchets qui ne sont pas couverts
par la Convention. Ces travaux, qui doivent être achevés en 1997,
faciliteront les décisions quant aux déchets devant en priorité faire
l'objet d'efforts pour la recherche de techniques de production moins
polluantes ou l'amélioration des technologies.
b) Méthodes de mesure : Les Parties à la
Convention de Bâle doivent notifier sur une base annuelle des informations
concernant les mouvements transfrontières de déchets dangereux ou d'autres déchets
auxquels ils ont participé. Ils doivent indiquer les quantités de déchets
dangereux ou d'autres déchets exportés ou importés, leurs caractéristiques,
leur origine, leur destination, les pays de transit le cas échéant et les méthodes
d'élimination des déchets en question. Ces informations sont rassemblées
dans une base de données par le Secrétariat de la Convention, qui les
analyse et présente régulièrement une synthèse de toutes les informations
reçues à la Conférence des Parties de la Convention de Bâle.
Le volume des déchets dangereux exportés doit être
mesuré par l'exportateur et indiqué sur les formulaires de notification et
de transport, qui doivent être utilisés pour chaque mouvement transfrontière,
conformément aux dispositions de l'article 6 de la Convention.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Le
mouvement des déchets dangereux constitue un indicateur d'élément moteur.
d) Limites de l'indicateur : Le problème que
pose actuellement la définition du caractère dangereux d'un déchet entraînera
dans certains cas des difficultés pour l'utilisation en tant qu'indicateur du
développement durable du volume des déchets dangereux produits. Considéré
isolément, celui-ci ne reflète pas nécessairement des modifications dans le
sens d'une plus grande durabilité. La prise en compte de la nature des différents
types de déchets dangereux générés serait un meilleur indicateur du progrès
du développement durable. La disponibilité et l'exactitude des données
constituent d'autres limites de cet indicateur. Enfin, les déchets ayant
souvent des caractéristiques très diverses et n'étant pas produits en
fonction de spécifications, il est parfois difficile de les utiliser comme
indicateur. L'existence d'un trafic illégal des déchets dangereux posera
aussi un problème.
e) Autres définitions : Le montant des
exportations en pourcentage du total des déchets dangereux produits et la
relation entre les importations et la capacité de traitement d'un pays sont
deux indicateurs supplémentaires possibles.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Informations sur les quantités, les catégories et les caractéristiques
de chaque type de déchets dangereux ou d'autres déchets exportés et/ou
importés, pour chaque mouvement transfrontière.
b) Données disponibles : Il devrait être
possible d'obtenir des données régulièrement, à condition que le
formulaire de notification ait été utilisé pour chaque mouvement
transfrontière et que le gouvernement ait mis en place une procédure pour
enregistrer et suivre ces données sur une base permanente au niveau national.
C'est normalement le cas pour les pays développés qui sont Partie à la
Convention de Bâle. Toutefois, nombre de pays en développement n'ont pas mis
en place de telles procédures.
c) Sources des données : Dans le cadre de la
Convention de Bâle, chaque Partie est tenue en vertu de l'article 5 de désigner
une autorité compétente et une cellule de coordination. L'autorité compétente
est l'entité gouvernementale à qui doivent être notifiés les mouvements
transfrontières des déchets dangereux ou des autres déchets, alors que la
cellule de coordination doit recevoir et soumettre les informations prévues
aux articles 13 et 16, y compris les informations sur les exportations et
importations de déchets dangereux.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
a) Organisme chef de file : L'organisme chef de
file est le Secrétariat de la Convention de Bâle, Programme des Nations
Unies pour l'environnement (PNUE). Le point de contact est le coordonnateur,
Secrétariat de la Convention de Bâle; numéro de télécopie(41 22) 797
3454.
b) Autres organisations : Parmi les autres
organisations on peut citer le PNUE/Bureau de l'industrie et de
l'environnement, le PNUE/RISCPT, l'ICRED, l'OCDE, l'Environmental Protection
Agency des Etats-Unis (Suisse), l'Institut de l'économie environnementale
appliquée (Pays-Bas), l'Institut européen d'administration des affaires
(France), l'Université technique (Graz, Autriche), l'Institut Wuppertal, le
CEFIC, l'Institut national néerlandais de la santé publique et de
l'environnement, le Ministère de l'environnement du Canada.
7. Autres informations
a) Autres ouvrages
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination.
Convention de Bamako.
Convention de Waigani.
Bakkes, J. A. et autres. An Overview of Environmental
Indicators: State of the Art and Perspectives. Rapports techniques d'évaluation
environnementale. Institut national néerlandais de la santé publique et de
la protection de l'environnement en coopération avec l'Université de
Cambridge, Royaume-Uni. Juin 1994.
Reporting and Transmission of Information under the
Basel Convention (UNEP/ CHW.3/Inf.6), Section sur la production de déchets,
tableaux 5 et 6.
b) Etat de la méthodologie :
La méthodologie convenue aux termes de la Convention
de Bâle consiste en l'obligation : i) pour l'exportateur, d'utiliser les
formulaires de notification pour les mouvements de déchets dangereux et
d'autres déchets et ii) pour la cellule de coordination désignée par le
gouvernement, de rendre compte sur une base annuelle des quantités de déchets
dangereux exportés et importés au Secrétariat de la Convention de Bâle.
SUPERFICIE DES
TERRES CONTAMINEES PAR DES DECHETS DANGEREUX |
Environnement |
Chapitre 20 |
Situation |
1. Indicateur
a) Nom : Superficie des terres contaminées par
des déchets dangereux.
b) Brève définition : La superficie des sites
et/ou des terres contaminées dans un pays du fait de la pollution et/ou des
émissions ou des décharges sauvages de déchets dangereux dans des
sites/terrains non protégés ou inadaptés, sans que des mesures appropriées
aient été prises pour empêcher les effets négatifs sur la santé humaine
et l'environnement dus à l'exposition à des déchets dangereux.
c) Unité de mesure : Km2.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 20 : Gestion écologiquement
rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic illégal
international de déchets dangereux.
b) Type d'indicateur : Situation.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur peut être utilisé
pour évaluer les menaces qui pèsent actuellement sur la santé humaine et
l'environnement, pour mettre en évidence les tendances de la pollution
terrestre due à des pratiques non rationnelles de gestion des déchets
dangereux ou à des décharges sauvages et pour évaluer les risques pour les
sites contaminés et établir les priorités en matière de décontamination
et/ou de remise en état.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : La contamination des terres est un signe de développement
non durable. La diminution de la superficie des terres contaminées représente
une tendance favorable au développement durable car elle diminue les risques
d'exposition aux déchets dangereux ayant des effets négatifs sur la santé
de l'homme et l'environnement. Pour parvenir à une telle diminution et empêcher
la contamination future des terres par des déchets dangereux dans toute la
mesure du possible, la gestion de ces déchets doit être améliorée,
notamment en introduisant des processus de production écologiques dans les
activités industrielles et en empêchant le déversement ainsi qu'une
utilisation inadaptée de pesticides et de carburants dans l'agriculture. La
contamination des terres a un effet négatif sur la santé humaine et
l'environnement, soit parce qu'elle entraîne des émissions toxiques à
partir des sites qui affectent les populations voisines, soit du fait de
l'absorption de substances toxiques dans l'environnement.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est directement lié à ceux concernant la production de déchets,
les dépenses au titre du traitement des déchets dangereux et l'importation
et l'exportation de déchets dangereux. Il est aussi étroitement lié aux
indicateurs suivants : emploi de pesticides agricoles, utilisation d'engrais,
terres arables par habitant, superficie des terres réhabilitées et
modifications des conditions des terres.
d) Objectifs : Aucun objectif spécifique n'a été
fixé pour cet indicateur. Cependant, les objectifs fixés dans d'autres
parties d'Action 21 ont une incidence sur la superficie des terres contaminées.
Le Chapitre 14, par exemple, demande que des mécanismes soient mis en place
pour contrôler la distribution et l'utilisation des pesticides d'ici à l'an
2000. Ces objectifs pourraient contribuer à la diminution de la superficie
des terres contaminées.
e) Conventions et accords internationaux : Les
conventions et accords suivants concernent cet indicateur : la Convention de Bâle
sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de
leur élimination; la Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer en
Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières
en Afrique; la Convention de Waigani interdisant l'importation de déchets
dangereux et radioactifs dans les pays insulaires du Forum du Pacifique et
contrôlant leurs mouvements transfrontières et leur gestion dans la région
du Pacifique Sud; l'Accord centraméricain; le Projet de Protocole sur la Prévention
de la pollution de la Mer Méditerranée par les mouvements transfrontières
de déchets dangereux et leur élimination; les Décisions du Conseil de
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et les
Directives du Conseil et la Réglementation des déchets dangereux et des déchets
en général, la Convention de Lomé avec les pays ACP et le Code
international de conduite sur la distribution et l'utilisation de pesticides.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : Il s'agit
de mesurer la contamination des terres due à l'absence d'une gestion économiquement
rationnelle des déchets dangereux produits par les activités industrielles
ou d'autres activités génératrices de déchets (par exemple, les établissements
militaires) et aux décharges sauvages, et/ou à la contamination découlant
d'accidents mettant en cause des déchets dangereux. La définition des déchets
dangereux dans l'optique de cet indicateur devrait suivre celle stipulée dans
la Convention de Bâle. Afin d'utiliser cet indicateur de façon utile, il
faut mettre au point des critères pour une définition plus précise des
terres contaminées en tenant compte des niveaux de concentration des
constituants spécifiques des déchets dangereux et en déterminant aussi les
types de terres contaminées (terres arables, terres situées dans des zones
protégées ou terres proches d'habitats humains) ainsi que les conditions du
sol, le degré de contamination et l'ampleur et la profondeur de la
contamination.
b) Méthodes de mesure : Cet indicateur devrait
être mesuré en km.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : La
superficie des terres contaminées par des déchets dangereux est un
indicateur d'une gestion non rationnelle écologiquement des déchets
dangereux. Elle montre aussi l'absence de mécanismes appropriés de contrôle
et de mise en oeuvre pour empêcher, par exemple, les décharges sauvages, les
accidents mettant en cause des déchets dangereux ou une capacité
insuffisante de gestion de ces déchets. Il s'agit d'un indicateur de
situation dans la structure EMSA.
d) Limites de l'indicateur : Afin de maximiser
son utilité, cet indicateur doit être établi en tenant compte des différentes
catégories de terres contaminées que possible (voir section 4 a) ci-dessus).
Les aspects relatifs à la propriété des terres revêtent une importance
critique; la contamination radioactive revêt un rôle important dans le cas
de la contamination mixte qui pourrait, en particulier, concerner les sites
militaires.
e) Autres définitions : La classification des
terres par type donnerait une dimension supplémentaire à cet indicateur.
Cependant, ces données ne sont probablement pas disponibles dans nombre de
pays. Pour la contamination des eaux courantes ou des écosystèmes fragiles,
d'autres mesures seront peut-être requises.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Données sur les types et les concentrations des constituants spécifiques
des déchets; données et informations sur les types de terres contaminées
(terres arables, terres protégées, terres proches des habitats humains,
etc.); sources de la contamination; nombre de sites/zones contaminés par pays
et aussi nombre par zones critiques; nombre de sites remis en état par année;
et superficie de chaque site/terrain contaminé.
b) Données disponibles : Aucune donnée n'est
collectée de façon régulière. Cependant, des données sont disponibles
pour certains pays, essentiellement des pays développés.
c) Sources des données : Dans certains pays, on
peut sans doute se procurer les données nécessaires auprès des ministères
chargés de l'agriculture, de l'utilisation des sols, de la planification et
de l'environnement ainsi que des autorités militaires. Des organisations
internationales comme l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Centre
international de référence et d'information pédologiques, le World
Resources Institute et l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) sont des sources potentielles de données.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
a) Organisme chef de file : L'organisme chef de
file est le Secrétariat de la Convention de Bâle, Programme des Nations
Unies pour l'environnement (PNUE). Le point de contact est le coordonnateur,
Secrétariat de la Convention de Bâle; numéro de télécopie (41 22) 797
3454.
b) Autres organisations : Parmi les autres
organisations, on peut citer la FAO, le PNUE, le Centre international de référence
et d'information pédologiques, le World Resources Institute et l'OCDE. Les
pays ayant une expérience dans ce domaine sont le Canada, le Danemark, les
Etats-Unis, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni .
7. Autres informations
La Convention de Bâle pour le contrôle des mouvements
transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination; la Convention
de Bamako; et la Convention de Waigani.
DEPENSES AU TITRE
DU TRAITEMENT DES DECHETS DANGEREUX |
Environnement |
Chapitre 20 |
Action |
1. Indicateur
a) Nom : Dépenses au titre du traitement des déchets
dangereux.
b) Brève définition : Dépenses totales réalisées
par les organismes publics, les entreprises d'Etat, les municipalités et le
secteur privé au titre du traitement des déchet dangereux, avec une
ventilation des coûts totaux pour chaque type de déchets dangereux sur la
base des définitions de la Convention de Bâle. Le traitement couvre
certaines opérations d'élimination visées par la Convention de Bâle.
c) Unité de mesure : Dollars des Etats-Unis.
2. Situation dans la structure générale
a) Action 21 : Chapitre 20 : Gestion écologiquement
rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic illégal
international de déchets dangereux.
b) Type d'indicateur : Action.
3. Pertinence (intérêt pour l'action des pouvoirs
publics)
a) Finalité : Cet indicateur témoigne de
l'engagement de tous les niveaux de l'administration et du secteur privé de réduire
le plus possible le risque que fait courir à la santé et à l'environnement
l'exposition à des déchets dangereux.
b) Importance dans l'optique du développement
durable/non durable : L'accroissement des dépenses au titre du traitement
des déchets dangereux indique peut-être que le gouvernement et le secteur
privé se préoccupent davantage de la réduction des risques d'exposition à
des déchets dangereux. Les dépenses peuvent découler de la fixation de
normes environnementales, de l'introduction de mesures législatives ou réglementaires
comme les incitations/contre-incitations économiques, de plans volontaires,
de la mise en oeuvre de dispositions et de programmes de création de capacités.
Le niveau des dépenses consacrées au traitement des déchets dangereux par
l'administration centrale, les administrations municipales et le secteur privé
peut aussi refléter les efforts des autres parties prenantes comme le secteur
universitaire et les organisations non gouvernementales, qui peuvent consacrer
d'importantes ressources humaines et financières à la mise en oeuvre de
projets de recherche et de développement, à l'évaluation de problèmes
communautaires et à des campagnes de sensibilisation du public.
Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on cherche à
interpréter cet indicateur. Celui-ci peut en effet indiquer une augmentation
de la production ou de l'importation de déchets dangereux au niveau national.
En outre, une diminution des dépenses au titre du traitement des déchets
dangereux pourrait être le fruit de l'introduction de pratiques de
minimisation des déchets dans le processus de production, d'un infléchissement
de la fabrication de produits pouvant générer des produits dangereux en
raison de la récession économique ou du déplacement des dépenses du
secteur public et privé vers d'autres domaines prioritaires.
c) Liens avec d'autres indicateurs : Cet
indicateur est directement lié à celui relatif à la production de déchets
dangereux et, dans une moindre mesure, à l'indicateur concernant les
importations et les exportations de déchets dangereux. Il est aussi
directement lié aux indicateurs relatifs aux dépenses de protection de
l'environnement en pourcentage du produit intérieur brut (PIB).
d) Objectifs : Aucun objectif n'a été fixé au
niveau international. Certains pays Membres de l'Organisation de coopération
et de développement économiques (OCDE) ont peut-être établi des objectifs
nationaux, en particulier afin d'encourager des efforts de minimisation des déchets
dans le cadre des activités industrielles.
e) Conventions et accords internationaux : Les
conventions et accords suivants concernent cet indicateur : la Convention de Bâle
sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de
leur élimination; la Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer en
Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières
en Afrique; la Convention de Waigani interdisant l'importation de déchets
dangereux et radioactifs dans les pays insulaires du Forum du Pacifique et
contrôlant les mouvements transfrontières et leur gestion dans la région
Pacifique Sud; l'Accord centraméricain; le Projet de Protocole sur la Prévention
de la pollution de la Mer Méditerranée par les mouvements transfrontières
de déchets dangereux et leur élimination; les Décisions du Conseil de
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et les
Directives du Conseil sur la réglementation des déchets dangereux et des déchets
en général.
4. Description méthodologique et définitions de
base
a) Définitions et concepts de base : De plus
amples travaux sont nécessaires sur cet indicateur. Il faudrait se demander,
entre autres, dans quelle mesure il ne serait pas plus utile d'exprimer les dépenses
par rapport au volume des déchets produits ou en pourcentage du PIB. Il faut
aussi mettre en évidence les types de méthodes de traitement qui sont pris
en compte, par exemple les pratiques d'élimination. Parmi ces opérations
pourraient figurer les dépenses relatives à la récupération, le recyclage,
la valorisation, la réutilisation ou d'autres utilisations (comme l'incinération,
le traitement biologique, l'enfouissement, le traitement physico-chimique,
etc.).
b) Méthodes de mesure : Les dépenses encourues
par les organismes gouvernementaux, les municipalités et les entreprises du
secteur privé au titre du traitement des déchets dangereux pourraient
relativement facilement être mesurées en calculant tous les coûts relatifs
au traitement des déchets. Toutefois, les coûts du traitement des déchets
dangereux générés dans le processus de production d'une entreprise sont
plus difficiles à estimer, car ils sont considérés comme faisant partie des
dépenses générales d'exploitation de la société.
Le calcul des coûts du traitement des déchets
dangereux en termes réels est difficile, toutefois, en raison de la complexité
des relations avec d'autres paramètres socio-économiques qui pourraient être
propres aux pays.
c) L'indicateur dans la structure EMSA : Cet
indicateur peut être utilisé pour évaluer l'effort d'élaboration et de
mise en oeuvre de stratégies de gestion des déchet dangereux, y compris
l'introduction de méthodes de production écologiques et d'autres mesures de
minimisation des déchets dans le cadre de l'approche du cycle de vie. Il peut
aussi être utilisé pour mettre en évidence les flux de déchets devant être
soumis en priorité à des efforts de réduction afin d'encourager la plus
grande efficacité-coût possible dans le traitement des déchets. En outre,
il permet de mesurer les progrès dans la mise en oeuvre de stratégies de
gestion des produits dangereux tant au niveau national qu'au niveau des différentes
industries ou secteurs industriels. Cet indicateur constitue une mesure de
situation dans la structure EMSA.
d) Limites de l'indicateur : Comme on l'a
mentionné plus haut, cet indicateur doit être encore raffiné, en
particulier en ce qui concerne la définition des types de méthodes de
traitement à couvrir. Le trafic illégal de déchets dangereux qu'induit le
niveau élevé des coûts d'élimination/de traitement doit être pris en
compte, mais il est difficile à quantifier.
L'indicateur est en outre limité par le fait que les
politiques de traitement des déchets dangereux sont aussi influencées par
des paramètres autres que les dépenses. Enfin, suivant leur statut
juridique, les entreprises privées, semi-privées et les entreprises d'Etat
peuvent être réticentes à révéler le coût du traitement des déchets
dangereux. On pourrait exiger toutefois de ces entreprises qu'elles estiment
et fournissent des informations sur ces coûts.
e) Autres définitions : Il pourrait être plus
utile de mesurer l'indicateur en utilisant le montant en dollars pour 1 000
tonnes de déchets dangereux produits, ou en pourcentage du PIB. Cependant,
des travaux plus approfondis sont requis (voir section 4 a) plus haut).
L'utilisation de l'indicateur serait optimisée si on
faisait référence à des flux de déchets spécifiques, des méthodes de
traitement reconnues ainsi qu'à l'état d'avancement des techniques et des
pratiques de gestion. Les relations entre les paramètres politiques,
juridiques, économiques et sociaux à différents niveaux de développement
devraient être établis afin d'utiliser l'indicateur de manière uniforme.
Avec des définitions plus précises, il serait plus aisé de comparer les
données entre les différents types de déchets produits dans un pays
particulier et aussi les coûts de traitement avec les autres pays.
5. Données disponibles de sources internationales
et nationales
a) Données nécessaires pour établir l'indicateur
: Les coûts liés au traitement des déchets dangereux, comme
l'investissement dans les infrastructures, y compris les dépôts, les bâtiments,
les matériels, les salaires pour le fonctionnement des installations; les
produits chimiques et autres produits requis pour le traitement; la
maintenance, etc., doivent être mis en évidence et convenus. Les autres coûts
effectifs à prendre en compte sont les coûts encourus pour le transport des
déchets jusqu'aux sites de traitement et, le cas échéant, le transport après
traitement, par exemple, sur une décharge ou un autre site d'évacuation.
b) Données disponibles : Des données sont
disponibles dans plusieurs pays de l'OCDE, mais elles ne seront
vraisemblablement pas complètes, notamment celles provenant des entreprises
qui traitent les déchets qu'elles produisent elles-mêmes. Pour ce qui est
des pays non membres de l'OCDE, on ne disposera sans doute des données que si
des installations particulières de traitement des déchets dangereux sont gérées
par le gouvernement ou par le secteur privé. On ne collecte pas à l'heure
actuelle de données de façon régulière au niveau mondial ou régional, par
exemple dans le cadre des activités prévues par la Convention de Bâle.
c) Sources des données : Les sources
potentielles de données sont notamment les organismes gouvernementaux, les
installations du secteur privé commercial, certains secteurs industriels ou
certaines industries.
6. Organismes participant à la mise au point de
l'indicateur
a) Organisme chef de file : L'organisme chef de
file est le Secrétariat de la Convention de Bâle, Programme des Nations
Unies pour l'environnement (PNUE). Le point de contact est le coordonnateur,
Secrétariat de la Convention de Bâle; numéro de télécopie (41 22) 797
3454.
b) Autres organisations : Parmi les autres
organisations on peut citer les suivantes : PNUE, Communauté européenne et
OCDE. Les pays ayant une expérience dans ce domaine, sont entre autres, le
Canada, le Danemark, les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Les
associations industrielles seraient aussi en mesure de contribuer à la mise
au point de cet indicateur.
7. Autres informations
Bakkes, J. A. et autres. An Overview of Environmental
Indicators: State of the Art and Perspectives. Rapports techniques d'évaluation
environnementale. Institut national néerlandais de la santé publique et de
la protection de l'environnement en coopération avec l'Université de
Cambridge, Royaume-Uni. Juin 1994.
Reporting and Transmission of Information under the
Basel Convention (UNEP/ CHW.3/Inf.6), Section sur la production de déchets,
tableaux 5 et 6.
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