Discours et articles par Randy Rydell

Randy Rydell était officier supérieur des affaires politiques au Bureau du Haut Représentant pour les affaires de désarmement

 

  • Avril 2014 Le Secrétaire général et le Secrétariat Les Nations Unies et les ordres nucléaires, United Nations University Press, p. 73-107.

    Le chapitre de ce livre décrit brièvement l’origine et l’évolution du mandat de désarmement du Secrétariat et du Secrétaire général, suivi däun examen des mécanismes de l’ONU conçus pour remplir cette charge. Il s’intéresse ensuite aux divers changements structurels intervenus au sein du Secrétariat pour traiter des questions liées aux armes nucléaires, qui reflètent les différentes priorités des secrétaires généraux successifs. À la suite de cet examen du changement institutionnel du Secrétariat, le chapitre se concentre sur certaines approches spécifiques du désarmement offertes par chacun des Secrétaires généraux.

  • Décembre 2013 La dimension multilatérale de la zone exempte d’armes de destruction au Moyen Orient: Nationa Unies, AIEA et TNP Palestine-Israel Journal, vol. 19, no. 2 (2013), p. 70-76.

    Toutes les zones régionales exemptes d’armes nucléaires existantes (NWFZ) sont originaires de leurs régions respectives et reflètent, toutes, les conditions locales. Cependant, leur focalisation «régionale» a occulté le fait que tous ont été développés dans le cadre d’une famille de «mesures partielles» liées au désarmement nucléaire mondial. Chacun des traités établissant ces zones identifie à la fois le désarmement nucléaire et le «désarmement général et complet» (GCD) comme objectifs, le dernier combinant l’élimination des armes de destruction massive (ADM) et la limitation des armes classiques. Un examen de l’initiative du Moyen-Orient dans trois domaines multilatéraux – les Nations Unies, l’AIEA et le TNP – aidera à établir le contexte multilatéral plus large de l’initiative et à comprendre les différentes stratégies adoptées pour l’avancer.

  • 22 octobre 2013 La transparence des États dotés d’armes nucléaires, le Traité sur la non-prolifération, et les Nations Unies

    La transparence est l’une des cinq qualités fondamentales d’un bon accord de désarmement, ainsi que la vérification, l’irréversibilité, l’universalité et le caractère contraignant. Pourtant, la transparence des arsenaux d’armes nucléaires existants et des matières fissiles associées est très inégale, voire pratiquement inexistante. Cette déclaration adresse la manière de laquelle la transparence a été traitée dans les arènes de l’ONU et du TNP et souligne la nécessité de commencer à faire rapport sur les activités de désarmement nucléaire au dépôt des informations fournies par les États dotés d’armes nucléaires.

  • 15 février 2013 Expliquer la „Pérenne rustique“ de Hammarskjöld: Le rôle des Nations Unies dans le désarmement nucléaire

    Parlant lors d’une conférence de presse le 19 mai 1955, le Secrétaire général s’est référé au désarmement nucléaire comme une « pérenne rustique » aux Nations Unies, terme qu’il a souvent utilisé à ce sujet. Cinquante-huit ans plus tard, des efforts sont encore déployés aux Nations Unies pour relever plusieurs défis mondiaux liés aux armes nucléaires, notamment le désarmement nucléaire, la non-prolifération nucléaire, le terrorisme nucléaire et la sécurité physique des matières nucléaires.

    Cet article a été cité dans « Procéder prudemment: Armes nucléaires dans un âge multipolaire », une nouvelle sur UNA-UK.org.uk.

  • 7 décembre 2012 Perspectives pour une approche compréhensive à une zone exempte d’armes nucléaires en Asie du Nord-Est – Perspectives Multilatérales Centre de recherche pour l’abolition d’armes nucléaires

    – Université Nagasaki, Nagasaki, Japon

    … tous les traités des ZEAN associent leurs zones respectives avec le désarmement nucléaire global. Ainsi, ces zones sont beaucoup plus importantes que juste une mesure pour renforcer la paix et la sécurité régionales. Ils ont également contribué à la délégitimation des armes nucléaires en tant que telles plutôt qu’à leur propagation, leur mise à l’essai ou leur utilisation, en utilisant certaines approches novatrices.

  • 30 août 2012 Remarques sur les zones exemptes d’armes nucléaires Assemblée 2012 des Parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires

    – Astana, Kazakhstan

    Pratiquement par n’importe quelle mesure, les zones régionales exemptes d’armes nucléaires (ZEAN) ont été une réussite dans les efforts internationaux passés visant à prévenir l’acquisition et l’utilisation d’armes nucléaires. Mais ils ont accompli beaucoup plus, ils ont aussi avancé le désarmement nucléaire mondial.

  • 29 août 2012 „Vers un monde sans armes nucléaires: Supprimer graduellement la dissuasion nucléaire et le développement de la sécurité coopérative” Conférence internationale: D’une interdiction d’essais nucléaires à un monde exempt d’armes nucléaires

    – Astana, Kazakhstan

    La déclaration universelle et la réaffirmation de l’objectif d’un monde exempt d’armes nucléaires peuvent servir de fondement aux actions concrètes nécessaires pour y parvenir. Elles énonceraient non seulement un objectif, mais aussi préciseraient pourquoi il est essentiel de le réaliser. Elles peuvent rappeler au monde que si les désaccords persistent sur les moyens d’assurer la sécurité dans un monde exempt d’armes nucléaires, il n’y a pas de désaccord sur l’objectif lui-même. Et affirmer un consensus sur ce point fondamental peut aider les efforts pour surmonter ces différences.

  • 30 mars 2012 À travers un verre sombre: Transparence, armes nucléaires, et l’ONU Atelier du Panel international sur les matériaux fissiles – Université Princeton

    Un des objectifs fondamentaux de la «transparence» dans le domaine du désarmement est de répondre à l’une des critiques les plus difficiles, à savoir qu’il ne semble jamais y avoir suffisamment de confiance pour permettre un progrès sérieux vers le zéro. C’est ironique, car l’un des objectifs de la transparence est d’apaiser de telles préoccupations: le renforcement de la confiance pourrait même être appelée la raison d’être de la transparence. Lorsque l’informations dérivée des accords de transparence est vérifiée, la confiance est renforcée d’autant plus. Lorsque elle est augmentée par des contrôles spécifiques visant à éliminer le risque de réversibilité des engagements de désarmement, elle est encore renforcée. Et lorsque ces arrangements sont mis en œuvre de manière universelle et conformément à des obligations juridiques contraignantes, ils deviennent incontestables comme fondement de la sécurité et de l’ordre dans un monde sans armes nucléaires.

  • 27 mars 2012 PEACE BOAT HORIZON Naviguer dans le même bateau vers une zone exempte d’armes nucléaires dans le Moyen Orient Programme des Nations Unies à Athènes, Université de Indianapolis – Bureau d’Athènes

    Le désarmement est l’un des objectifs les plus anciens de l’ONU et a fait l’objet de la première résolution de l’Assemblée générale en 1946 – les efforts de désarmement ont maintenant été poursuivis depuis 66 ans à l’ONU. L’objectif spécifique de l’établissement d’une zone exempte d’ADM au Moyen-Orient se poursuit actuellement dans deux domaines diplomatiques multilatéraux: les Nations Unies (par des déclarations officielles dans les mécanismes de désarmement de l’ONU et dans les résolutions annuelles de l’Assemblée générale); et dans le cadre d’une arène basée sur le TNP, avec la convocation d’une conférence en 2012 des États de la région (plus les quatre organisateurs de la conférence – le Secrétaire général des Nations Unies et des représentants de la Fédération de Russie, du Royaume Uni, des États Unis comme les trois États dépositaires du TNP), et des délibérations continues dans les sessions du Comité préparatoire du TNP et les conférences d’examen. Chaque arène offre aux États et à la société civile des opportunités pour promouvoir le progrès dans l’établissement de cette zone.

  • 13 février 2012 Vers un monde exempt d’armes nucléaires: Conditions pour la stabilité nucléaire à chiffres bas Remarques à la table ronde de brainstorming organisée par Landau Network-Centro Volta, Ambassade d’Italie, Washington, D.C. Session 2: Quel est le processus pour arriver à un monde avec un nombre beaucoup plus faible d’armes nucléaires?

    Cette session est axée sur les questions relatives au «processus» – le «comment» du désarmement ou, plus précisément, sur les moyens de parvenir à la stabilité à des chiffres bas. Une approche compréhensive du désarmement devrait explorer la manière d’atteindre la prochaine étape de la stabilité à zéro armes nucléaires. Une telle approche devrait examiner un éventail complet d’acteurs pertinents dans ce processus, au-delà de la focalisation étroite sur les États dotés d’armes nucléaires. Cette approche devrait finalement garantir que la poursuite de la «stabilité à faibles effectifs» est en fait une «étape» vers le désarmement plutôt qu’un plateau de contrôle des armements nucléaires ou un état final – il faut éviter de confondre l’ancien objectif du désarmement nucléaire avec le contrôle des armes nucléaires.

  • 21 octobre 2011 Les mécanismes actuels du désarmement nucléaire et de la non-prolifération, sont-ils adaptés à leurs objectifs? Remarques prononcées à la table ronde de haut niveau de l’Association des Nations Unies du Royaume-Uni intitulée « Rassurer, sécuriser et désarmer: forger un consensus sur le désarmement nucléaire et la non-prolifération »

    , Royal Society, Londres

    Le cadre de base de l’actuel mécanisme de désarmement de l’ONU a été approuvé à la première session spéciale de l’Assemblée générale consacré au désarmement (SSOD-I). Une métaphore pourrait aider à expliquer sa fonction: Il fonctionne comme une chaîne d’assemblage pour les normes multilatérales de désarmement. Différentes parties de cette «machinerie» remplissent différentes fonctions et l’ensemble de ces pièces fonctionne mieux lorsqu’elles sont orientées vers des buts communs et maintenues par des participants qui considèrent que cette machinerie sert de tels buts communs. Les normes qui sont développées dans ce mécanisme sont censées être «légitimes» dans deux sens: Procédurales (elles permettent des possibilités de participation de tous les États) et substantielles (équité, équité et l’évitement les doubles standards). La fonction politique de «légitimation collective» de l’ONU a longtemps été reconnue par les chercheurs.

  • Octobre 2011 Les Nations Unies et une approche humanitaire au désarmement nucléaire (PDF) Extrait du Nuclear Abolition Forum · Numéro 1 – Droit international humanitaire et les armes nucléaires: Examen de l’approche humanitaire du désarmement nucléaire

    Une approche humanitaire fondée sur la non-utilisation serait donc probablement mieux poursuivie non pas isolément mais comme une clause d’une convention sur les armes nucléaires, comme la non-utilisation a été traitée par la Convention sur les armes chimiques et, indirectement, par la Convention sur les armes biologiques. Les efforts déployés pour négocier des traités (même s’ils ne sont toujours pas universels) sur les mines terrestres antipersonnel et les armes à sous-munitions ne visaient pas seulement à limiter l’utilisation de ces armes – le non-usage a été explicitement incorporé dans le cadre d’un engagement de désarmement (ou de non-armement), et cela semble une approche judicieuse également pour les armes nucléaires. Sur la base des principes du droit humanitaire et sur la primauté du droit dans le domaine du désarmement en évolution, le seul but légitime des armes nucléaires (et d’autres armes de destruction massive) qui mérite un soutien mondial est le but poursuivi par leur élimination.

  • 23 juin 2011 Document de synthèse pour la session IV: Quels seraient les processus, les conditions et les étapes d’une approche humanitaire “pour réaliser et maintenir un monde exempt d’armes nucléaires?” (PDF) De l’Atelier sur les approches humanitaires à l’abolition des armes nucléaires Glion, Suisse

    Compte tenu de l’attachement profond qui subsiste dans plus de 40 pays à l’égard de la sécurité fondée sur la dissuasion nucléaire, les défis posés par l’établissement d’une «norme universelle» contre l’utilisation d’armes nucléaires, ou par dérivation, contre l’existence de telles armes sont redoutables. Cette situation a des conséquences dangereuses pour l’avenir de la prolifération des armes nucléaires, car d’autres États pourraient faire écho aux allégations formulées par les possesseurs actuels quant à la légalité de la possession et de l’utilisation de telles armes. Si la «dissuasion nucléaire» est en fait une pratique acceptée, voire coutumière, des États, le monde peut être témoin de l’émergence d’une nouvelle norme pernicieuse ou de «principe général» de possession et d’utilisation acceptable, renversant ainsi les efforts de longue date visant à limiter l’usage de la force par le droit international humanitaire.

  • 22 mars 20122 Vers une zone exempte d’armes nucléaires (PDF) Au bord du Bateau de la paix

    Aujourd’hui, 113 États appartiennent à ces zones régionales exemptes d’armes nucléaires. Ces traités interdisent non seulement la possession et la production d’armes nucléaires. Ils interdisent également le stationnement de ces armes dans la région. De plus, et contrairement au TNP, ces régimes de traités prévoient également des garanties de sécurité juridiquement contraignantes de la part des États dotés d’armes nucléaires qui, par le biais de divers protocoles, promettent de ne jamais menacer l’utilisation d’armes nucléaires contre une partie à une telle zone.

    Il est donc clair qu’un progrès dans l’établissement d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient renforcerait le TNP en mettant finalement en œuvre la résolution de 1995 sur le Moyen-Orient et le plan d’action adopté par les États parties au TNP en 2010 concernant la création d’une zone exempte d’ADM dans la région.

    Elle contribuerait également à promouvoir le désarmement nucléaire mondial, en démontrant davantage l’illégitimité de l’existence même des armes nucléaires, ainsi que leur manque de valeur pour assurer une véritable sécurité.

  • 10 février 2011 Apporter la démocratie et la primauté du droit au désarmement (PDF) Extrait de Droit humanitaire, sécurité humaine: Le paradigme émergent pour la non-utilisation et l’élimination des armes nucléaires, une conférence co-organisée par la Fondation Simons et l’Association internationale des avocats contre les armes nucléaires (IALANA) Vancouver, Colombie-Britannique, Canada

    … la réalisation du désarmement nucléaire nécessitera à la fois la mise en œuvre d’un processus politique dynamique avec une composante démocratique importante et l’ancrage des engagements juridiques qui assureront la permanence et la stabilité nécessaires. Le concept de «sécurité humaine» et le développement progressif du droit international humanitaire contribueront à promouvoir ce processus plus large d’apporter la démocratie et la primauté du droit au désarmement.

  • 30 novembre 2010 Chapitre 16: Désarmement nucléaire et le désarmement général et complet par Randy Rydell (PDF) Extrait de Le défi d’abolir les armes nucléaires par David Krueger (rédacteur en chef), Transaction Publishers

    Les auteurs de ce volume fournissent une perspective historique sur la politique des armes nucléaires; examinent le rôle du droit international dans la promotion des perspectives d’abolition des armes nucléaires; considèrent les obstacles à l’abolition; présentent un chemin vers la réalisation d’un monde sans armes nucléaires; et regardent au-delà de l’abolition pour examiner les questions de souveraineté post-abolition et de désarmement général et complet. L’objectif d’un monde exempt d’armes nucléaires peut être réveillé par une population engagée qui fait pression d’en bas en exigeant l’intervention des dirigeants politiques. Ce livre contribue à cet éveil et à cet engagement.