COP21: Ban Ki-moon optimiste quant aux chances d''un accord

Get monthly
e-newsletter

COP21: Ban Ki-moon optimiste quant aux chances d''un accord

Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’exprimant lors de la Journée d’action à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. 5 décembre 2015.
Photo ONU/Eskinder Debebe
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’exprimant lors de la Journée d’action à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. 5 décembre 2015. Photo ONU/Eskinder Debebe

Le Secrétaire général de l''ONU, Ban Ki-moon, s''est dit optimiste dimanche sur les chances d''obtenir un bon accord à la Conférence de Paris sur le climat (COP21) qui se poursuit jusqu''au 11 décembre.

« Je crois que la COP21 est toujours sur les rails pour parvenir à notre objectif commun qui consiste à trouver un accord universel et significatif sur le climat », a-t-il dit lors d''une Conférence ministérielle africaine sur l''environnement réunie à Paris en marge de la COP21.

« Généralement, nous constatons qu''une atmosphère très positive et une bonne volonté prévalent autour du processus de la COP21 », a-t-il ajouté.

M. Ban a de nouveau souligné combien il était dans l''intérêt des pays africains que la Conférence soit un succès et les a encouragés en ce sens. « Votre engagement personnel et votre appropriation du processus sont essentiels pour assurer l''accord ambitieux dont les peuples africains et le monde entier ont besoin », a-t-il souligné.

M. Ban s''est félicité du fait que les pays africains se soient engagés à parler d''une seule voix lors des négociations et les a fortement encouragés à continuer. « Unis, vous constituez un bloc puissant de 54 nations et vos intérêts seront mieux servis », a-t-il dit.

Le Secrétaire général a cependant reconnu qu''un certain nombre de questions clés qui sont importantes pour l''Afrique « n''ont pas encore été résolues dans l''accord qui est en train de prendre forme à Paris ».

Il a notamment cité le niveau d''ambition du futur accord. « Nous devons, individuellement et collectivement, élever le niveau de notre ambition afin de limiter en-dessous de deux degrés (celsius) la hausse moyenne des températures » de la planète, a-t-il dit.