Le 24 septembre 2013, la présidente du Costa Rica Laura Chinchilla-Miranda a souligné, dans un discours aux Nations Unies, la contribution des jeunes à l’agenda de développement par l’innovation et l’utilisation des nouvelles technologies.

« L’innovation, la technologie, l’éducation et la culture sont de plus en plus reconnues comme des promotrices du développement, et il y a une prise de conscience de la nécessité d’intégrer activement les jeunes dans ces efforts », dit Mme Chinchilla-Miranda lors du débat général de la 68e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

« Le Costa Rica est honoré pour avoir accueilli et organisé, avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), le sommet BYND2015 sur la jeunesse, le développement et les technologies de l’information et de la communication ».

Plus tôt en septembre, quelque 700 jeunes ont assisté au sommet mondial BYND 2015 pour la jeunesse dans la capitale du Costa Rica, San José, et plus de 3 000 ont suivi la Conférence en ligne et ont proposé leurs idées depuis 43 centres ou ateliers dans 25 pays différents, en utilisant les médias sociaux.

Mme Chinchilla-Miranda a attiré l’attention des dirigeants mondiaux sur la déclaration finale de la Conférence, qui exhorte les gouvernements à fournir des moyens plus flexibles, dynamiques et des moyens ouverts de gouverner pour atteindre plus de gens plus facilement qu’il n’est actuellement possible. Il exige également des systèmes éducatifs qui équipent les élèves non pas seulement de connaissances théoriques, mais aussi avec des compétences innovantes et pertinentes nécessaires pour permettre d’entrer en concurrence dans l’économie numérique mondiale.

«Je vous présente symboliquement la déclaration finale de la Conférence, adoptée dans notre capitale le 11 de ce mois par des milliers de jeunes venus de tous les continents. Nous croyons que ce sera un élément pertinente au débat sur l’agenda du développement après 2015, » dit-elle.

Mme Chinchilla-Miranda a également souligné la nécessité pour la communauté internationale de mettre en œuvre une approche préventive, non seulement pour les conflits, mais aussi pour éviter les effets du réchauffement planétaire et le changement climatique.

« Nous ne pouvons rester inactifs face a l’augmentation du réchauffement climatique, de l’élévation du niveau des océans et la menace à la survie de plusieurs île-États », dit-elle, en saluant la décision du Secrétaire général Ban Ki-moon de convoquer un sommet sur le climat l’an prochain.

«Nous faisons la promotion d’un modèle de développement fondé sur l’harmonie avec la nature ; la solidarité et l’inclusion sociale ; l’ouverture économique et commerciale; le développement de nos ressources humaines et l’innovation.

Nous nous rendons compte que le développement est vain s’il n’est pas fondé sur un profond respect de la dignité humaine et des droits et le bien-être des êtres humains, y compris leur sécurité au quotidien», a-t-elle ajouté.