Nations Unies - Accord de Paris sur les changements climatiques - Cérémonie de signature, 22 avril 2016
Pour mettre un terme aux conséquences négatives des changements climatiques, les 196 Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ont adopté l’Accord de Paris, le 12 décembre 2015, à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tenait en France. L’Accord a été signé par 175 pays le 22 avril 2016 au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York.

Dans le cadre de cet accord, les Parties se sont engagées à prendre des mesures ambitieuses pour maintenir l’élévation de la température mondiale en dessous de 2 °C d’ici à la fin du siècle.

Programme du 22 avril (EN) | Journal des Nations Unies

Que pouvez-vous faire?

Nous pouvons tous, à notre échelle, lutter contre les changements climatiques. Pour vous faciliter la vie, nous avons fait une liste des habitudes que vous pouvez prendre. Vous pouvez aussi consulter le site consacré à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques pour en savoir plus sur l’Accord de Paris, et parler de ce que vous avez appris et de ce que vous faites sur vos réseaux sociaux, en utilisant le mot-dièse #ClimateAction.

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L’Accord de Paris : foire aux questions

L’Accord de Paris présente la voie à suivre pour contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C, voire 1,5 °C. Il prévoit aussi un mécanisme pour se fixer des objectifs de plus grande envergure.

Ambitieux, évolutif et universel, cet accord s’applique à tous les pays et à toutes les émissions et est conçu pour durer. C’est un accord monumental, qui consolide la coopération internationale en matière de lutte contre les changements climatiques et montre la voie à suivre.

L’Accord de Paris envoie un signal fort aux marchés en leur montrant qu’il est maintenant temps d’investir dans l’économie à faible émission. Il contient un cadre de transparence pour renforcer la confiance mutuelle.
L’Accord sera un outil important pour mobiliser les moyens financiers nécessaires au soutien technologique et au renforcement des capacités des pays en développement. Il contribuera aussi à l’intensification des efforts déployés dans le monde pour faire face aux pertes et dégâts qu’engendrent les changements climatiques et les réduire autant que possible.
Paris n’est qu’un début : nous devons maintenant appliquer l’Accord. Mais nous avons fait un énorme pas en avant.

En adoptant cet accord, les pays ont clairement dit au monde qu’ils étaient déterminés à lutter contre les changements climatiques. La conclusion de cet accord par les 196 Parties à la Convention est un fait remarquable.

Oui. Il ne fait aucun doute que le monde se portera bien mieux après l’adoption de cet accord, qui va nous rapprocher d’un avenir plus durable.
L’Accord est ambitieux et fournit tous les outils dont nous avons besoin pour lutter contre les changements climatiques, réduire les émissions et nous adapter aux répercussions des changements climatiques.
La preuve en sera faite par sa mise en pratique.
Aux termes de l’Accord, tous les pays doivent prendre des mesures, bien que l’on reconnaisse la diversité des situations et des circonstances que connaissent les différents pays. Ces derniers ont le devoir de prendre des mesures d’atténuation et d’adaptation.

Les pays ont présenté officiellement les mesures qu’ils ont prises au niveau national en faveur du climat. S’ils respectent leur obligation de mettre en œuvre ces plans, ils contribueront à réduire la hausse de la température mondiale anticipée.

Non seulement l’Accord systématise le processus d’élaboration des plans nationaux, mais il instaure aussi une obligation d’évaluer et d’examiner les progrès accomplis dans ces plans. Du fait de l’existence de ce mécanisme, les pays devront continuellement renforcer leurs engagements et veiller à ne pas revenir sur ceux-ci.

Avec cet accord, les gouvernements crient haut et fort qu’ils sont prêts à appliquer le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Les pays ont toutes les raisons de respecter les termes de l’Accord. Il est dans leur intérêt de mettre celui-ci en œuvre, non seulement pour récolter les fruits de l’action en faveur du climat, mais aussi pour faire preuve de solidarité à l’échelon mondial.

Les pays n’ont aucun intérêt à violer l’accord. Les bénéfices qu’ils obtiendraient ainsi seraient bien éphémères et ne manqueraient pas d’être éclipsés par les réactions négatives des autres pays, des marchés financiers et, surtout, de leurs citoyens.

La mise en œuvre commence demain. Pour commencer à mettre à exécution les plans sur le climat pour l’après-2020, les pays vont devoir mobiliser des ressources – y compris les 100 milliards de dollars promis par les pays développés – et investir dans l’économie à faible émission de carbone.

À Paris, les pays se sont engagés à prendre des mesures vigoureuses pour promouvoir l’action en faveur du climat, renforcer les financements et commencer à exécuter leurs plans sur le climat. Ils auront l’occasion, dans le cadre d’un examen collectif qui sera mené en 2018, de mettre ces plans à jour.

Nous devons réunir en un tout cohérent l’action climatique et les efforts de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, puisque les mesures prises pour l’un de ces volets sont nécessaires et essentielles pour progresser dans l’autre.

L’Accord de Paris est un instrument juridique qui va guider l’action universelle qui sera menée contre les changements climatiques. Il contient des dispositions juridiquement contraignantes et des dispositions non contraignantes.

Le noyau de l’Accord, qui régit le processus international, sera contraignant pour les Parties. D’autres éléments, tels que les contributions prévues déterminées au niveau national, ne sont pas contraignants au niveau international, mais peuvent l’être au niveau national.

Oui. Cet accord traduit le principe des responsabilités communes mais différenciées. Toutes les Parties ont clairement le devoir de mener une action favorable au climat, compte tenu du principe des responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives, eu égard aux contextes nationaux différents.
186 pays avaient présenté leurs contributions prévues déterminées au niveau national avant la Conférence de Paris, et deux l’ont fait le dernier soir de la Conférence, ce qui traduit un engagement très large dans le processus.
L’Accord de Paris nous aide à ne pas limiter nos ambitions d’une façon rendrait improbable la réalisation de l’objectif d’une élévation de la température nettement inférieure à 2 °C. En 2018, les pays auront l’occasion de faire le point sur les efforts collectifs déployés en vue d’atteindre les objectifs mondiaux avant de présenter leurs contributions nationales au nouvel accord. Cet exercice sera répété tous les cinq ans.

Nous avons un accord grâce auquel nous avons maintenant une chance d’atteindre notre objectif. L’Accord de Paris va nous mettre sur la voie pour atteindre l’objectif d’une élévation de la température inférieure à 2 °C ou moins. À Paris, nous ne nous attendions pas à obtenir des engagements, mais plutôt à trouver un mécanisme qui nous conduirait à la réalisation de notre objectif. Et c’est ce que l’Accord de Paris nous apporte.

Il est très encourageant que 188 pays, responsables de près de la totalité des émissions dans le monde, aient présenté leurs contributions prévues déterminées au niveau national. Cela montre que les pays considèrent que Paris est la première étape d’un processus qu’ils sont déterminés à conduire à bon terme.

Un accord solide sur le climat, assorti d’actions sur le terrain, nous aidera à atteindre les objectifs de développement durable, à savoir mettre fin à la pauvreté et construire des économies plus fortes et un environnement plus sûr, plus sain et plus vivable partout dans le monde. Douze des dix-sept objectifs de développement durable impliquent directement l’adoption de mesures contre les changements climatiques, et l’un de ces objectifs y est spécialement consacré.

La Conférence de Paris a été l’occasion d’annoncer d’autres mesures en faveur du climat, qui montrent ce que font la société civile et le secteur privé pour lutter contre les changements climatiques.

Le Programme d’action Lima-Paris, qui a donné lieu à des centaines de nouveaux engagements et initiatives, a montré que les mesures nécessaires pour lutter contre les changements climatiques étaient les mêmes que celles qui sont nécessaires pour le Programme de développement durable.

La planète s’est déjà réchauffée par le passé, mais jamais aussi rapidement; et cela est dû aux activités humaines. Par exemple, les changements constatés dans l’Arctique depuis à peine six ans sont consternants.

Nous pouvons limiter l’élévation des températures mondiales à nettement moins de 2 °C si nous agissons maintenant. Il faut que tous les pays et tous les secteurs de la société agissent maintenant, dans l’intérêt de tous.
C’est faisable. Prendre des mesures favorables au climat tient aujourd’hui du bon sens économique. Plus nous retardons notre action, plus nous payons. Nous pouvons favoriser la croissance économique, éliminer l’extrême pauvreté et améliorer la santé et le bien-être des individus en agissant aujourd’hui.

À Paris, les Parties sont convenues d’un processus pour déterminer quelles approches et quels dispositifs sont requis pour répondre au mieux aux besoins des pays et communautés qui ont le moins contribué aux changements climatiques mais qui en subissent le plus les conséquences.