16 juillet 2015 – Lors de la Conférence sur le financement du développement cette semaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a mis la communauté internationale au défi de traduire ses promesses en actions concrètes en faveur des enfants et des jeunes pour réduire les inégalités mondiales.

Investir dans les enfants et les jeunes est « essentiel pour arriver à un développement inclusif, équitable et durable », a déclaré l’UNICEF dans un communiqué de presse publié dans la capitale éthiopienne peu après l’annonce d’un accord historique entre Etats pour réformer le financement du développement durable, le Programme d’action d’Addis-Abeba.

« Ici, à Addis-Abeba, les Etats membres ont convenu d’une feuille de route mondiale pour le financement du développement qui reconnaît en des termes beaucoup plus forts que les précédents accords que l’investissement dans les enfants est au cœur de la croissance inclusive et durable », a déclaré la Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF, Yoka Brandt. « Le Programme d’action d’Addis-Abeba met fortement l’accent sur l’équité, en prévoyant d’atteindre les plus vulnérables. Combiné avec les objectifs de développement durable, qui donnent également la priorité aux intérêts des enfants et à l’équité, nous disposons maintenant d’une nouvelle fondation solide et globale pour rendre le monde digne des enfants », a-t-elle ajouté.

Les objectifs de développement durable (ODD), actuellement en cours d’élaboration, seront adoptés par les Etats membres en septembre à New York. Parmi eux, les futurs ODD concernant l’éducation proposeront d’ici 2030 d’assurer une éducation inclusive de qualité et équitable pour tous (ODD numéro 4) et de promouvoir la croissance économique durable et inclusive, le plein emploi productif et un travail décent pour tous (ODD numéro 8).

Mme Brandt a cependant appelé la communauté internationale à ne pas faire preuve de complaisance et à respecter les engagements pris dans la capitale éthiopienne, notamment en accordant la priorité aux investissements dans les services universels de base tels que l’éducation, les soins de santé, la vaccination, l’eau, l’assainissement et la protection de l’enfant.

La Directrice exécutive adjointe a plaidé en faveur d’une mobilisation des ressources pour combler les lacunes de financement dans des domaines prioritaires des futurs ODD actuellement sous-financés et dont l’impact sur les enfants est important, à savoir la nutrition, la protection des enfants et le développement de la petite enfance.

« Nous devons faire en sorte que les enfants les plus vulnérables et défavorisés soient au cœur des ODD et au cœur de la façon dont nous mobilisons le financement qui est nécessaire pour atteindre ces objectifs», a déclaré Mme Brandt.

Via le Centre d’actualités de l’ONU