26 juin 2015 – Le 26 juin 1945, l’Organisation des Nations Unies naquit des cendres et des décombres de la Seconde Guerre mondiale, alors que les délégués de 50 nations se réunissaient à San Francisco pour signer la Charte de l’ONU, son document fondateur et la pierre angulaire de la paix mondiale.

Soixante-dix ans plus tard, vendredi 26 juin 2015, le 8ème Secrétaire général de l’Organisation, Ban Ki-moon, est retourné au Fairmont Hôtel de la ville sur la baie (« the city by the bay ») dans lequel la Charte a été signée pour célébrer la création de l’ONU et appeler la communauté internationale à renouveler son engagement envers un avenir meilleur pour tous.

Dans un éditorial publié aujourd’hui dans le journal américain The Huffington Post, M. Ban a réitéré à cette occasion son espoir de voir la famille humaine « se rassembler avec plus de détermination pour construire un avenir plus sûr et plus durable pour ‘Nous, les peuples’

[les premiers mots de la Charte des Nations Unies] au nom duquel le Charte a été rédigée ».

Cet appel, a-t-il dit, intervient alors que les défis mondiaux qui affligent les États membres n’ont de cesse de croitre et se multiplier.

« Ce 70ème anniversaire coïncide avec une année lourde de décisions d’une portée potentiellement considérable pour notre avenir commun. Les pays sont en train de façonner ce que nous espérons être un nouveau programme de développement durable ambitieux et travaillent parallèlement à l’élaboration d’un accord significatif sur le changement climatique », a déclaré M. Ban, en référence, respectivement, aux deux futurs sommets internationaux prévus cette année en septembre à New York et en décembre à Paris. « Notre objectif est la transformation : nous sommes la première génération capable d’éradiquer la pauvreté sur terre – et la dernière à pouvoir agir pour éviter les pires conséquences d’un monde en réchauffement ».

Le Secrétaire général s’est par ailleurs remémoré son premier contact avec l’ONU, qui remonte à son enfance durant la guerre de Corée. En tant que personnes déplacées fuyant leur village en flamme, M. Ban et sa famille ont été sauvé des ravages de la guerre par l’Organisation. Sa famille, a-t-il rapelé, a été sauvée de la faim par l’aide alimentaire octroyée par l’ONU et « les troupes de plusieurs nations ont sacrifié leur vie pour rétablir la sécurité et la paix ».

Au-delà du traumatisme indélébile de cette expérience, ce premier contact avec l’Organisation a également donné au Secrétaire général la conviction que l’ONU a le pouvoir de faire la différence dans la vie des gens à travers le monde.

Aujourd’hui, alors que la planète se trouve à un moment crucial de son histoire, marqué par une nouvelle série de défis mondiaux, de la lutte contre le changement climatique aux aspirations à un avenir durable, le Secrétaire général a réaffirmé la place de l’ONU en tant qu’espace de collaboration.

« Alors que la distinction entre le national et l’international continue de s’effacer, les défis unilatéraux deviennent les défis de tous, parfois progressivement, mais souvent brusquement », a conclu le Secrétaire général. « Parce que nos destins sont de plus en plus imbriqués, notre avenir doit être celui d’une coopération toujours plus approfondie – les nations unies par un esprit de citoyenneté mondiale digne des promesses du nom de l’Organisation ».

Via le Centre d’actualités de l’ONU