New York

07 April 2016

Secretary-General's Message on World Health Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Diabetes is an ancient disease that is taking a growing toll on the modern world.  In 1980, 108 million adults were living with diabetes.  By 2014, that number had risen to 422 million – 8.5 per cent of adults -- reflecting a global increase in risk factors such as being overweight or obese.  Even though we have the tools to prevent and treat it, diabetes now causes some 1.5 million deaths a year.  High blood glucose causes an additional 2.2 million deaths.

This year, the World Health Organization has issued its first Global Report on Diabetes, outlining the scale of the problem and suggesting ways to reverse current trends.  The burden of diabetes is not equally shared, within or between countries.  People in low- and middle-income countries are disproportionately affected, but wherever we find poverty we also find disease and premature deaths.

Diabetes affects countries’ health systems and economies, through increased medical costs and lost wages.  In 2011, world leaders agreed that non-communicable diseases, including diabetes, represent a major challenge to achieving sustainable development.  Last year, Governments adopted the Sustainable Development Goals, which include the target of reducing premature mortality from non-communicable diseases by one-third.

We can limit the spread and impact of diabetes by promoting and adopting healthier lifestyles, especially among young people.  This includes eating better and being physically active.  We must also improve diabetes diagnosis and access to essential medicines such as insulin.  Governments, health-care providers, people with diabetes, civil society, food producers and manufacturers and suppliers of medicines and technology must all contribute to changing the status quo.

On this World Health Day, let us all commit to working together to halt the rise in diabetes and improve the lives of those living with this dangerous but preventable and treatable disease.

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Le diabète est une maladie ancienne qui pèse de plus en plus sur le monde moderne. En 1980, 108 millions d’adultes étaient diabétiques. En 2014, ce chiffre était passé à 422 millions, soit 8,5 % de la population adulte, suivant la tendance à la hausse, au niveau mondial, de facteurs de risque tels que le surpoids et l’obésité. Si nous avons les moyens de prévenir et de traiter cette maladie, celle-ci est néanmoins responsable de la mort de quelque 1,5 million de personnes par an, tandis que l’hyperglycémie entraîne 2,2 millions de décès supplémentaires.

Cette année, l’Organisation mondiale de la Santé a publié son premier rapport mondial sur le diabète, dans lequel elle explique l’étendue du problème et propose des moyens d’inverser la tendance actuelle. Le diabète ne touche pas tout le monde, ni tous les pays, de la même manière. Si les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire sont atteints de façon disproportionnée, la pauvreté est de manière générale propice aux maladies et aux décès prématurés.

L’augmentation des dépenses médicales ainsi que les pertes de salaire liées au diabète ont des répercussions sur les systèmes sanitaires et sur l’économie des pays. En 2011, les dirigeants du monde se sont accordés sur le fait que les maladies non transmissibles, y compris le diabète, constituaient un obstacle majeur au développement durable. L’année dernière, ils ont adopté les objectifs de développement durable, dont une des cibles vise à réduire d’un tiers le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles.

Nous pouvons limiter la progression et les conséquences du diabète en encourageant les gens, en particulier les jeunes, à adopter des modes de vie plus sains, y compris à manger mieux et à être physiquement actifs. Il faut aussi améliorer le diagnostic du diabète et l’accès aux médicaments de base, comme l’insuline. Les gouvernements, les prestataires de soins, les diabétiques, la société civile, les producteurs alimentaires ainsi que les fabricants et distributeurs de médicaments et de techniques doivent tous contribuer à changer cette situation.

À l’occasion de cette Journée mondiale de la santé, engageons-nous tous à coopérer pour mettre fin à la progression du diabète et améliorer les conditions de vie des personnes qui vivent avec cette maladie qui est certes dangereuse, mais qu’on peut prévenir et traiter.