New York

25 March 2016

Secretary-General’s message on International Day of solidarity with detained and missing staff [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Last month, we received the tragic confirmation of the killing of our colleague Amer al-Kaissy in Iraq some nine months after he had been abducted. I repeat my condemnation of this despicable murder and my call on the Iraqi authorities to bring the perpetrators to justice.

On this International Day of Solidarity with Detained and Missing Staff, I urge intensified efforts to bring all perpetrators of such heinous crimes to justice, and to end impunity.

Last year, six United Nations personnel were abducted and held hostage by non-State actors before being released. Twenty United Nations civilian personnel remain in detention. Five personnel are held by Member States without any reasons given for the arrests.

This unacceptable silence jeopardizes the individuals concerned while undermining the larger mission of the United Nations. Personnel, especially those deployed under dangerous conditions, deserve full protection and rights. Some are local staff striving to advance progress in their own countries. Others are far from their respective homes and families. All represent the best of the United Nations.

I call on all parties to respect the rights, privileges and immunities of United Nations personnel.  I also remind national authorities of their responsibility for protecting all UN personnel and preventing violations against them.

All States must also support the 1994 Convention on the Safety of United Nations and Associated Personnel as well as the 2005 Optional Protocol to the Convention, which extends legal protection to other humanitarian workers.

Among the many who were affected by the death of Mr. al-Kaissy, one friend wrote in tribute a pledge to carry on his vital work. This moving response testifies to the tenacity and commitment of United Nations staff, who deserve full protection as they strive to fulfil our mission to foster development, peace and human rights around the world.

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Le mois dernier, nous avons reçu la tragique confirmation du meurtre de notre collègue Amer al-Kaissy, en Iraq, neuf mois environ après son enlèvement. Une fois encore, je condamne cet assassinat odieux et appelle les autorités iraquiennes à en traduire les auteurs en justice.

En cette Journée internationale de solidarité avec les fonctionnaires détenus ou portés disparus, je demande instamment l’intensification des efforts déployés pour traduire en justice tous les auteurs de ces crimes atroces et mettre fin à l’impunité.

L’année dernière, six membres du personnel des Nations Unies ont été enlevés et tenus en otage par des acteurs non étatiques avant d’être libérés. Vingt membres du personnel civil des Nations Unies demeurent en détention. Cinq sont détenus par des États Membres sans qu’aucune raison n’ait été donnée pour leur arrestation.

Ce silence inacceptable met en péril les individus concernés et compromet la mission des Nations Unies dans son ensemble. Les membres du personnel, en particulier ceux qui sont déployés en situation dangereuse, méritent une pleine protection et le plein respect de leurs droits. Certains d’entre eux, recrutés localement, s’efforcent de promouvoir le progrès dans leur propre pays. D’autres sont loin de leur foyer et de leur famille. Tous représentent le meilleur du système des Nations Unies.

Je demande à toutes les parties de respecter les droits, privilèges et immunités du personnel des Nations Unies. Je rappelle par ailleurs aux autorités nationales qu’il leur incombe de protéger tous les membres du personnel des Nations Unies et de prévenir les violations qu’ils pourraient subir.

Tous les États doivent en outre appuyer la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que le Protocole facultatif de 2005 relatif à la Convention, qui élargit la portée de la protection juridique à d’autres agents de l’aide humanitaire.

Parmi les nombreuses personnes touchées par la mort de M. Al-Kaissy, l’un de ses amis, en son hommage, s’est engagé par écrit à poursuivre son travail vital. Cette réaction touchante témoigne de la ténacité et du zèle des membres du personnel des Nations Unies, qui méritent d’être pleinement protégés alors qu’ils s’emploient à accomplir notre mission, qui est de favoriser le développement, la paix et les droits de l’homme dans le monde entier.