New York

03 March 2016

Secretary-General's message on World Wildlife Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Global efforts to protect wildlife are gathering force.  Last year, United Nations Member States adopted the Sustainable Development Goals, which include specific targets to end poaching.  The General Assembly also unanimously agreed a resolution to limit illicit trafficking in wildlife.  These powerful expressions of political determination to end these highly destructive crimes are now being translated into actions on the ground through collective efforts by countries around the world.

However, to protect this essential natural heritage for this and future generations, much more needs to be done by key actors on all continents and across sectors.  In particular, conservation efforts need to engage communities that live in close proximity with wildlife.

Time is running out to end the poaching crisis that threatens some of the world’s most iconic species.  To combat poaching and trafficking of protected species it is essential to address both the demand and supply of illegal wildlife products through agreed goals and targets and international instruments, such as the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES).

For too long, the world has been witness to heartbreaking images of the mass slaughter of elephants for their tusks.  According to CITES, the killing of African elephants and trafficking in their ivory remain alarmingly high.  Asian elephants are also subject to growing levels of poaching. 

Many other species, such as cheetahs, pangolins, rhinos, sea turtles, sharks, tigers, whales and high-value timber, face a variety of different challenges, including from habitat change, over-exploitation or illicit trafficking.

On this World Wildlife Day, I call on all citizens, businesses and governments to play their part in protecting the world’s wild animals and plants.  The actions taken by each of us will determine the fate of the world’s wildlife.  The future of wildlife is in our hands!

*****

Message publié à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage

Les efforts de protection de la vie sauvage s’intensifient de jour en jour. L’année dernière, les États Membres de l’Organisation des Nations Unies ont adopté les objectifs de développement durable, qui incluent des cibles concernant spécifiquement la lutte contre le braconnage. L’Assemblée générale a également adopté d’un commun accord une résolution visant à réduire le trafic d’espèces sauvages. La détermination politique de mettre fin à ces infractions hautement destructrices, exprimée avec une telle éloquence, se traduit à présent par des mesures concrètes sur le terrain grâce aux efforts collectifs des pays du monde entier.
Cela étant, la préservation de ce patrimoine naturel vital pour les générations présentes et futures exige des principales parties prenantes, tous continents et tous secteurs confondus, qu’elles fassent bien plus. En particulier, les populations qui côtoient de près la vie sauvage doivent être associées à l’action de conservation.
Il ne reste plus beaucoup de temps pour mettre fin à ce fléau qui met en danger certaines des espèces les plus emblématiques du monde. Pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées, il est indispensable de s’attaquer tant à l’offre qu’à la demande, sur la base des cibles et objectifs arrêtés d’un commun accord et des instruments internationaux applicables, tels que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Le monde est depuis trop longtemps le spectateur impuissant d’images déchirantes d’éléphants massacrés pour leurs défenses. Selon la CITES, le massacre des éléphants d’Afrique et le trafic de l’ivoire se poursuivent à un rythme alarmant. Les éléphants d’Asie sont eux aussi, de plus en plus, les victimes du braconnage.
Beaucoup d’autres espèces, comme les guépards, les pangolins, les rhinocéros, les tortues marines, les requins, les tigres, les baleines et les bois précieux, sont exposées à tout un ensemble de graves problèmes, notamment la modification de l’habitat, la surexploitation et le trafic.
En cette Journée mondiale de la vie sauvage, je vous engage tous, particuliers, entreprises et pouvoirs publics, à contribuer à la protection des espèces animales et végétales sauvages de la planète. Le sort des espèces sauvages dépend de chacun de nous. L’avenir de la vie sauvage est entre nos mains!