New York/Geneva

31 July 2015

Statement by Secretary-General Ban Ki-moon on the transition of UN Ebola emergency response (scroll down for French)

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

As we continue to actively strive to end the Ebola outbreak in West Africa, we have reached an important milestone in the global Ebola response.

The UN Mission for Ebola Emergency Response – UNMEER – will close on 31 July. The Mission has achieved its core objective of scaling up the response on the ground and establishing unity of purpose among responders in support of the nationally led efforts. As of 1 August, oversight of the UN system’s Ebola emergency response will fully be led by the World Health Organization (WHO), under the direct authority of the WHO Director-General. UN agencies, funds and programmes, the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, the UN Mission in Liberia and national and international partners have undertaken the necessary steps, to enable this seamless transition.

I have determined that, to maintain the high-level, dedicated UN leadership needed to get to zero cases, the Ebola Crisis Managers will remain in the countries under the oversight of WHO and with the support of the UN Resident Coordinators and UN country teams. In Liberia, this high-level UN leadership for the Ebola emergency response will be provided by my Deputy Special Representative and Resident Coordinator, with the support of the UN country team. My Special Envoy on Ebola will continue to provide strategic guidance for the response.

The United Nations remains steadfast in its commitment to supporting the Governments of Guinea, Liberia and Sierra Leone in getting to and staying at zero cases. We have made considerable progress, but the crisis is not yet over. At this critical juncture, additional resources are needed by the United Nations and partners to sustain full support to nationally led efforts to end the outbreak and to support recovery activities in affected countries. I therefore urge Member States to sustain the financial and political support necessary to end the outbreak.

Transition après l’action d’urgence des Nations Unies contre l’Ebola
 

Alors que nous continuons à agir énergiquement pour mettre fin à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, nous avons atteint une étape importante dans la réponse mondiale à cette épidémie.
 

La Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) sera dissoute le 31 juillet. La Mission a réalisé son principal objectif, qui était de développer la réponse sur le terrain et d’établir entre les intervenants une communauté de vues au service des efforts déployés au niveau national. Au 1er août, le contrôle de l’action d’urgence menée contre l’Ebola par les organismes des Nations Unies passera entièrement sous la direction de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sous l’autorité directe de son directeur général. Les institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, la Mission des Nations Unies au Libéria et les partenaires nationaux et internationaux ont pris les dispositions voulues pour faciliter une transition sans heurts de continuité.

Pour conserver sur place l’équipe de direction spécialisée et de haut niveau des Nations Unies qui est nécessaire pour éliminer jusqu’au dernier cas d’Ebola, j’ai décidé que les responsables de la gestion de la crise de l’Ebola resteraient dans les pays concernés, où ils seront placés sous le contrôle de l’OMS et bénéficieront du soutien du Coordonnateur résident des Nations Unies et de l’équipe de pays. Au Libéria, ce responsable sera mon Représentant spécial adjoint et Coordonnateur résident, qui sera appuyé par l’équipe de pays des Nations Unies. Mon Envoyé spécial pour l’Ebola continuera de fournir les orientations stratégiques de l’action d’urgence.

L’ONU reste fermement résolue à aider les Gouvernements guinéen, libérien et sierra-léonais à atteindre l’objectif de zéro cas d’Ebola et à s’y maintenir. Nous avons accompli des progrès considérables, mais la crise n’est pas terminée. Le moment est critique, et l’ONU et ses partenaires ont besoin de nouvelles ressources pour appuyer les efforts engagés sous direction nationale en vue de mettre fin à l’épidémie ainsi que les activités de relèvement des pays touchés. J’exhorte donc les États Membres à continuer de fournir le soutien financier et politique nécessaire pour mettre fin à l’épidémie.