New York

11 July 2015

Secretary-General's message on World Population Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Not since the end of the Second World War have so many people been forced from their homes across the planet. With nearly 60 million individuals having fled conflict or disaster, women and adolescent girls are particularly vulnerable.  Violent extremists and armed groups are committing terrible abuses that result in trauma, unintended pregnancy and infection with HIV and other diseases.  Shame and accountability rest squarely on the shoulders of the perpetrators who wage cowardly battles across the bodies of innocents.

These women are far from just victims. They have hopes, plans and the potential to make important contributions to our common future. We must staunchly protect women’s health, including their sexual and reproductive health, and address their needs as a priority in emergency relief operations. At the same time, we must continuously advance women’s human rights in times of both turmoil and calm in order to enable them to help avert conflict, stand strong should it strike, and foster the healing that is so badly needed in war-torn societies.

As the United Nations marks its 70th anniversary this year, let us take strength from our founding mission to give hope and support to the most vulnerable. On this World Population Day, I urge countries to commit to bold results that will make 2015 a time of global action, putting people first so that they help build resilience, peace and sustainable prosperity for generations to come.

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Le nombre de personnes contraintes de quitter leur foyer dans le monde n’a jamais été aussi élevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Près de 60 millions de personnes ont fui des conflits ou des catastrophes et, parmi elles, les femmes et les adolescentes sont particulièrement vulnérables. Elles sont la cible de groupes armés et d’extrémistes violents, dont les terribles exactions ont pour conséquences des traumatismes, des grossesses non désirées, des infections par le VIH et d’autres maladies. Les auteurs de ces actes honteux, qui s’en prennent lâchement à d’innocentes victimes, en portent l’entière responsabilité.

Ces femmes sont cependant bien plus que de simples victimes. Elles nourrissent des espoirs, ont des projets et peuvent fortement contribuer à notre avenir commun. Nous devons nous fixer comme priorité, dans le cadre des opérations de secours d’urgence, de protéger obstinément la santé des femmes, y compris leur santé sexuelle et procréative, ainsi que de répondre à leurs besoins. Dans le même temps, nous ne devons pas cesser de promouvoir les droits fondamentaux des femmes, en temps de trouble comme en temps de paix, afin de leur permettre de contribuer à prévenir les conflits, de rester fortes s’ils viennent à éclater et d’aider à se relever les sociétés ravagées par la guerre, qui en ont tant besoin.

À l’heure du soixante-dixième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies, appuyons-nous sur notre mission fondatrice pour soutenir les plus vulnérables et leur donner espoir. En cette Journée mondiale de la population, j’invite instamment les pays à se fixer des objectifs audacieux, qui feront de 2015 une année d’action mondiale, en mettant la population au premier plan afin qu’elle puisse construire un monde solide, pacifique et prospère pour les générations à venir.