New York

04 June 2015

Statement attributable to the Spokesman for the Secretary-General on Burundi [scroll down for French version]

The Secretary-General remains concerned about the potential for violence in Burundi to escalate further.  He reiterates his call for calm and restraint.
The Secretary-General urges the Burundian authorities to abide by their international commitments with respect to human rights, including the right to peaceful assembly. He calls on the authorities to ensure that the security forces avoid the use of excessive force in handling demonstrations.  He stresses that those responsible for ordering or committing human rights violations will be held accountable.  He notes that the Security Council intends to consider the various tools at its disposal to safeguard peace in Burundi and ensure accountability.
The Secretary-General encourages Burundian stakeholders to resume in earnest the consultative political dialogue facilitated by his Special Envoy, Said Djinnit. He hopes the parties to the dialogue will implement, without delay, the confidence-building measures already agreed.
The Secretary-General continues to engage with regional and other leaders on the political crisis in Burundi.   He welcomes the Communiqué of the 31 May Summit of the East African Community (EAC), and urges the swift implementation of measures to help create the conditions for the holding of peaceful, inclusive and credible elections in Burundi, such as the disarmament of all armed youth groups affiliated with  political parties. 
 

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Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur le Burundi
Le Secrétaire général demeure préoccupé par le risque que la violence s’aggrave davantage au Burundi. Il réitère son appel au calme et à la retenue.
Le Secrétaire général exhorte les autorités burundaises à respecter leurs engagements internationaux en matière de droits de l’homme, y compris le droit de réunion pacifique. Il appelle les autorités à veiller à ce que les forces de sécurité évitent le recours excessif à la force dans la gestion des manifestations et souligne que les personnes ayant ordonné ou commis des violations des droits de l’homme doivent rendre des comptes. Il note que le Conseil de sécurité a l’intention d’examiner les divers moyens à sa disposition pour préserver la paix au Burundi et s'assurer que les responsabilités soient établies.
Le Secrétaire général encourage les parties burundaises à reprendre sérieusement le dialogue politique consultatif facilité par son Envoyé spécial, Saïd Djinnit. Il espère que les parties au dialogue mettront en œuvre sans délai les mesures de confiance déjà convenues.
Le Secrétaire général continue de travailler avec les dirigeants de la région et d’autres dirigeants sur la crise politique au Burundi. À cet égard, il accueille avec satisfaction le Communiqué du 31 mai du Sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), et exhorte à mettre rapidement en oeuvre les mesures qui aideront à créer les conditions pour la tenue d’élections pacifiques, inclusives et crédibles au Burundi, telles que le désarmement de tous les groupes de jeunes armés affiliés aux partis politiques.