New York

26 June 2014

Secretary-General's message on the UN International Day in Support of Victims of Torture [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Every day, mental and physical torture and ill-treatment are intentionally inflicted on women, men, children in all regions of the world at the instigation of public officials – the very people whose job it is to enforce the rule of law, protect human rights and keep people safe.

The prohibition of torture is absolute.  The Convention against Torture states unequivocally that the use of torture is illegal under any circumstances, including armed conflict, the fight against terrorism, political instability or other emergency conditions.  All 155 States that have ratified this treaty have committed to fight impunity by thoroughly investigating and prosecuting violations and bringing perpetrators, no matter their level of office, to justice. They have also accepted the obligation to provide redress to the victims and their families.

Regrettably, the right of victims of torture to effective remedies, including rehabilitation, is yet to become a reality, in particular in the context of armed conflicts and large-scale humanitarian crisis.

The Voluntary Fund for Victims of Torture is a practical tool of the United Nations to extend prompt assistance to victims of torture and their families.  Today, along the borders with Syria, the Fund is supporting projects providing vital services to victims of torture fleeing violence and persecution.  Essential psycho-social assistance is being delivered to help victims of all age groups recover and regain their dignity.  I thank the States and private donors that are supporting the Fund's efforts, and urge even more to join in this work.

I urge States that have not yet done so to ratify the Convention against Torture, which this year marks 30 years since its adoption. As we honour the victims on this International Day, let us pledge to strengthen our efforts to eradicate this heinous practice.

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Message prononcé à l’occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, 26 juin 2014
Chaque jour, dans toutes les régions du monde, des femmes, des hommes et des enfants subissent des tortures physiques et des mauvais traitements qui leur sont volontairement infligés à l’instigation d’agents de l’État – ceux-là mêmes qui sont chargés de faire respecter l’état de droit, de protéger les droits de l’homme et de veiller à la sécurité de tous.
L’interdiction de la torture est absolue. La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dispose sans équivoque que la torture est illégale en quelque circonstance que ce soit, y compris dans des situations de conflit armé, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en cas d’instabilité politique ou dans toute autre situation d’urgence. Les 155 États qui l’ont ratifiée se sont tous engagés à lutter contre l’impunité et à procéder à des enquêtes approfondies, à engager des poursuites et à traduire les responsables en justice, quel que soit leur rang. Ils ont également souscrit à l’obligation d’indemniser les victimes et leurs familles.
Malheureusement, le droit des victimes de la torture à bénéficier d’un recours effectif et de services de réadaptation reste seulement théorique, notamment dans le cadre des conflits armés et des crises humanitaires à grande échelle.
Le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture est un dispositif qui permet de prêter rapidement assistance à ces victimes et à leurs familles. Actuellement, le long des frontières de la Syrie, le Fonds finance des projets offrant des services essentiels aux victimes de la torture fuyant la violence et les persécutions. Les victimes de tous âges reçoivent une assistance psychosociale pour les aider à guérir et à recouvrer leur dignité. Je tiens à remercier les États et les donateurs privés qui soutiennent l’action du Fonds et j’invite d’autres donateurs potentiels à se joindre à ces efforts.
Je prie instamment les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la Convention contre la torture, dont le texte a été adopté il y a 30 ans cette année. Alors qu’en cette Journée internationale nos pensées se tournent vers les victimes, prenons l’engagement de renforcer notre action pour mettre fin à cette pratique odieuse.