Paris

21 November 2013

Secretary-General's message to Chirac Foundation Prize for Conflict Prevention Ceremony [scroll down for French version]

Ms. Irina Bokova, Director-General of UNESCO

I am pleased to convey my warmest greetings to all those gathered for the Chirac Foundation’s 5th Awarding ceremony of the Prize for Conflict Prevention.  I thank you for your work to promote hope and dignity around the world in the name of a leader I deeply admire for his dedication to peace.

I join all of you in honouring the 2013 laureates, Dr. Denis Mukwege and Femmes Afrique Solidarité. 

The recognition to this year’s awardees is especially timely as the world marks the International Day to End Violence Against Women on 25 November. 

I will never forget my visits to the Panzi hospital in the Democratic Republic of the Congo which Dr. Mukwege founded.  I saw hope in the eyes of women and girls who had suffered brutal rape and other abuse. In restoring their dignity, Dr. Mukwege has advanced our common humanity.

I also salute the vital efforts of Femmes Afrique Solidarité to strengthen the central role of women in conflict prevention, resolution and peacebuilding.  Women’s participation in peace efforts is a matter of gender equality and universal human rights – and crucial to achieving sustainable peace, economic recovery, social cohesion and political legitimacy. 

Tonight’s awards are more than recognition of the outstanding work of Dr. Mukwege and Femmes Afrique Solidarité.   They are also an expression of solidarity.  You are not alone.  The United Nations and the world stand with you to end violence against women and girls and to ensure we listen to the voices and concerns of women everywhere to prevent conflicts and build a better future for all.

Once again, thank you for honouring these true champions for peace and their critical work to uphold the human rights and dignity for the sake of women, girls and the whole human family.

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Lu par Mme. Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO

Je salue tous ceux qui sont réunis aujourd’hui à l’occasion de la cinquième cérémonie de remise du Prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits.  Je vous remercie de tout ce que vous faites pour promouvoir l’espoir et la dignité dans le monde entier au nom d’un dirigeant que j’admire profondément pour son œuvre de paix.

Je m’associe à vous pour rendre hommage aux lauréats 2013, à savoir M. Denis Mukwege et Femmes Africa Solidarité.

Le choix des lauréats de cette année est d’autant plus heureux que nous célébrerons dans quelques jours, plus précisément le 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Je n’oublierai jamais mes visites à l’hôpital de Panzi, en République démocratique du Congo, hôpital que M. Mukwege a fondé.  J’ai vu l’espoir dans les yeux de femmes et de filles qui avaient été sauvagement violées et maltraitées.  En aidant ces femmes à retrouver leur dignité, M. Mukwege cultive le sens de l’humanité.

Je salue également l’action fondamentale de l’association Femmes Africa Solidarité, qui s’efforce de renforcer le rôle essentiel joué par les femmes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix.  La participation des femmes aux processus de paix relève de l’égalité entre les sexes et des droits de l’homme universels.  En outre, elle est essentielle pour assurer une paix durable, le relèvement économique, la cohésion sociale et la légitimité politique.

Les prix remis ce soir vont au-delà de la simple reconnaissance du travail exceptionnel accompli par M. Mukwege et par Femmes Africa Solidarité.  Ils sont une expression de solidarité.  Vous n’êtes pas seuls.  L’Organisation des Nations Unies et le monde entier s’associent à vous pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles et pour veiller à ce que les idées et les préoccupations des femmes, partout dans le monde, soient entendues, pour prévenir les conflits et construire pour tous un avenir meilleur.

Je vous remercie encore une fois de rendre hommage à ces véritables défenseurs de la paix et de saluer le travail primordial qu’ils accomplissent au service des droits de l’homme et de la dignité humaine, dans l’intérêt des femmes, des filles et de tous les êtres humains.