New York

16 April 2013

Statement attributable to the Spokesperson for the Secretary-General on the situation in the Central African Republic [Scroll down for the French version]

The Secretary-General is alarmed by the rapidly deteriorating security situation in the Central African Republic (CAR).  He is particularly concerned by reports of clashes between the Séléka movement and the population in Bangui, which resulted in the deaths of many civilians.  He strongly condemns Séléka’s acts of violence against the civilian population.  He urges the de facto authorities to restore law and order throughout the country and to ensure the protection of civilians.

The Secretary-General is greatly concerned by the deterioration of the humanitarian situation and the continued grave violations of human rights across the country, including killings, rapes, looting, indiscriminate shelling and recruitment of child soldiers.  He emphasises that perpetrators must be held individually accountable for their actions.

The Secretary-General welcomes the efforts of the Economic Community of Central African States (ECCAS) and the African Union (AU) to bring about peace in the CAR.  He reiterates that the Libreville Agreements should be the basis for any political framework designed to end the current crisis in the CAR.  He calls on ECCAS and the AU to take immediate and urgent measures to address the gravity of the security situation with the assistance of the international community.  The Secretary-General calls on all stakeholders to ensure respect for the principle of constitutional order, inclusivity and transparency in moving the transition process forward.

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Le Secrétaire général est alarmé par la détérioration rapide de la situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA). Il est particulièrement préoccupé par les informations faisant état d’affrontements entre la Séléka et la population à Bangui qui ont causé la mort de nombreux civils. Il condamne fermement les actes de violence de la Séléka contre la population civile. Il appelle les autorités de fait à rétablir l’ordre et la sécurité publique dans l’ensemble du pays, et à assurer la protection des civils.

Le Secrétaire général est profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire et par les graves violations des droits de l’homme qui continuent à travers le pays, y compris les meurtres, les viols, les pillages et les pilonnages, les tirs aveugles et le recrutements d’enfants soldats. Il rappelle que ceux qui sont responsables de telles violations devront individuellement répondre de leurs actes.

Le Secrétaire général se félicite des efforts de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Union africaine (UA) en faveur de la paix en République centrafricaine. Il réitère que les accords de Libreville devraient être la base de tout cadre politique visant à mettre fin à la crise actuelle en République centrafricaine. Il appelle la CEEAC et l’UA à prendre des mesures immédiates et urgentes pour répondre à la gravité de la situation sécuritaire avec l’assistance de la communauté internationale. Le Secrétaire général rappelle à toutes les parties prenantes la nécessité de respecter les principes de l’ordre constitutionnel, de l’inclusivité et de la transparence dans la suite du processus de transition.