New York

30 April 2010

Secretary-General's message to thirtieth Ministerial Meeting of the UN Standing Advisory committee on Security Questions in Central Africa

Ms. Sahle-Work Zewde, SRSG and Head of the UN Integrated Peacebuilding Office in Central African Republic

I convey my warmest greetings to the United Nations Standing Advisory Committee on Security Questions in Central Africa. I thank the President, Government and people of the Democratic Republic of the Congo for hosting this important meeting.

 

I welcome the efforts of the Central African sub-region to discuss a range of key security issues. Prolonged periods of instability in several states clearly undermine efforts to achieve the Millennium Development Goals and make the best use of the region's vast natural wealth. It is therefore crucial to reflect on several cross-cutting challenges that have had a negative impact, including the proliferation of small arms and light weapons; the fragility of the security sectors in some countries; cross-border movements of weapons, drugs and armed groups; the displacement of refugees; violence against women; a lack of infrastructure and the illegal exploitation of natural resources.

 

The link between arms trafficking and other illicit activities is increasingly undeniable. Yet Central Africa remains one of the few African sub-regions without a legally binding instrument to combat the phenomenon. This ministerial meeting, devoted entirely to considering the revised text of the draft legal instrument drawn up by the United Nations Regional Centre for Peace and Disarmament in Africa, is thus very timely. It builds on last month's debate in the Security Council, initiated by the Gabonese presidency. And it is among a number of important regional initiatives taking place in advance of the Fourth Biennial Meeting of States on the Programme of Action to Prevent, Combat and Eradicate the Illicit Trade in Small Arms and Light Weapons, to be held in June in New York. In that regard I welcome the holding of a regional meeting on the Programme of Action immediately prior to your ministerial meeting.

 

I am hopeful that the ministerial meeting will adopt the “Central African Convention on the control of small arms and light weapons, their ammunitions and parts and components that can be used for their fabrication, repair and assembly” -- a milestone step that would help to reduce violence and bring undeniable peace and security dividends to your States.

 

I also encourage you to continue to use the Standing Advisory Committee as a mechanism for building confidence among the States in your subregion and as a forum for exchanging views on all security-related issues, including the role of women in peace and security. The United Nations will continue to assist the Economic Community of Central African States in operationalizing and building the capacities of the Early-Warning Mechanism and the Council for Peace and Security, both of which contribute to stabilization efforts in the subregion.

 

The cross-border nature of these challenges underscores the need to develop a comprehensive and integrated approach. With that in mind, I have proposed to the Member States that the Untied Nations establish a political office in Libreville, Gabon, to work with ECCAS and your Member States in your stabilization and security efforts. I count on your continued support in our efforts to make this office a reality.

 

I attach great importance to our partnership and wish you every success in your deliberations.

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J'adresse mes chaleureuses salutations au Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale. Je remercie le Président, le Gouvernement et le peuple de la République démocratique du Congo d'avoir accueilli cette importante réunion.

 

Je me félicite des efforts menés dans la sous-région de l'Afrique centrale pour discuter d'un large éventail de questions de sécurité cruciales. Des périodes prolongées d'instabilité dans plusieurs États compromettent incontestablement l'action entreprise pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et tirer le meilleur parti possible des richesses naturelles considérables de la région. Il est donc indispensable de nous pencher sur plusieurs problèmes intersectoriels qui ont eu un effet négatif, notamment la prolifération des armes légères et de petit calibre, la fragilité du secteur de la sécurité dans certains pays, les mouvements d'armes, de drogue et de groupes armés à travers les frontières, le déplacement de réfugiés, la violence à l'égard des femmes, l'absence d'infrastructure et l'exploitation illégale des ressources naturelles.

 

Le lien entre le trafic des armes et d'autres activités illicites est de plus en plus difficile à contester. Et pourtant, l'Afrique centrale reste l'une des rares sous-régions de l'Afrique à ne pas disposer d'un instrument juridiquement obligatoire pour lutter contre ce phénomène. La présente réunion ministérielle, entièrement consacrée à l'examen du texte révisé du projet d'instrument juridique élaboré par le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique, se tient donc à un moment particulièrement opportun. Elle s'inscrit dans le prolongement du débat qui a eu lieu le mois dernier au Conseil de sécurité, à l'initiative de la présidence du Gabon. Elle est aussi l'une des nombreuses importantes initiatives régionales organisées en prévision de la quatrième réunion biennale d'États pour l'examen de la mise en ?uvre du Programme d'action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères, qui se tiendra en juin à New York. À cet égard, je me félicite de la tenue d'une réunion régionale sur le Programme d'action immédiatement avant la présente réunion ministérielle.

 

J'espère que la réunion ministérielle adoptera la Convention de l'Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage. Ceci marquerait une étape importante et aiderait à réduire la violence et à apporter des dividendes indéniables en matière de paix et de sécurité aux États de la région.

 

Je vous encourage également à continuer d'utiliser le Comité consultatif permanent en tant que mécanisme permettant de renforcer la confiance entre les États de la sous-région et servant de cadre aux échanges de vues sur toutes les questions liées à la sécurité, notamment le rôle des femmes dans la paix et la sécurité. L'ONU continuera à aider la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) à rendre pleinement opérationnels le mécanisme d'alerte rapide et le Conseil de paix et de sécurité, qui contribuent l'un et l'autre aux efforts de stabilisation dans la région, et à renforcer leurs capacités.

 

Le caractère transfrontière de ces problèmes met en relief la nécessité de la mise au point d'une approche globale et intégrée. En conséquence, j'ai proposé aux États Membres que l'ONU crée à Libreville, au Gabon, un bureau politique chargé d'apporter un soutien aux efforts menés par la CEEAC et vos États membres pour promouvoir la stabilité et la sécurité. Je compte sur votre appui continu aux efforts que nous déployons pour faire de ce bureau une réalité.

 

J'attache une grande importance à notre partenariat et vous souhaite plein succès dans vos délibérations.