New York

27 September 2014

Note to Correspondents - High-level Meeting on the Malian Political Process - Chair's Summary [scroll down for French version]

On 27 September, the United Nations convened a high-level meeting on the Malian
political process on the margins of the General Debate of the United Nations General Assembly.
Opened by the Secretary-General of the United Nations, Mr. Ban Ki-moon, and by the President
of Mali, H.E. Mr. Ibrahim Boubacar Keïta, the event gathered the members of the inter-Malian
inclusive dialogue mediation team – Algeria, the Economic Community of West African States,
the United Nations, the African Union, the Organization of Islamic Cooperation, the European
Union, Burkina Faso, Mauritania, Niger and Chad – and of the Security Council to discuss the
Malian political process. Germany, the Netherlands, Portugal, Spain, the World Bank, the
International Monetary Fund and the Islamic Development Bank participated as observers.
Members of the Algeria-led mediation team provided an update on the negotiations
currently underway in Algiers, recognizing the multifaceted nature of the challenges facing the
northern region of Mali. The members of the mediation team also noted their efforts to include
perspectives from representatives of civil society and communities selected by the parties to
promote wider inclusivity in a peace process which will require broad acceptance from Malian
citizens.
The participants expressed strong support for the talks underway in Algiers. They called
on the parties to fully respect the relevant United Nations Security Council resolutions and the
Roadmap for the Negotiations in the Framework of the Algiers Process which reaffirm the
sovereignty, territorial integrity and national unity of the Malian State. The participants also
urged for compromises to be made to find common ground. The participants reminded that
working in good faith was essential to reach an agreement that addresses the root causes of the
crisis within the framework of the roadmap signed by all parties on 24 July.
Participants also highlighted the regional dimension of the challenges confronting Mali,
recognizing the crucial role of the governments of the Sahel region in jointly addressing the root
causes of the crisis and particularly those related to governance, security, and long-term
resilience, and urged the United Nations, the African Union, the Economic Community of West
African States, the European Union and the Organization of Islamic Cooperation to intensify
collaboration on the implementation of targeted regional strategies.
The participants strongly condemned the acts of violence and terrorism in the northern
region of Mali, particularly the attacks against MINUSMA peacekeepers, which have continued
during the talks in Algiers, and called upon all the armed movements to fully respect the
ceasefire agreement of 23 May and the cessation of hostilities agreement of 24 July, and to
cooperate with MINUSMA and international forces present in the northern region of Mali to
bring such attacks to an end.
Participants underscored the need for international guarantees and international political,
financial and operational assistance for the implementation of a future peace agreement,
including early confidence-building measures for the parties and communities in the northern
region of Mali.
Participants noted their appreciation for the work of the group of mediators and reiterated
their unified support to the inter-Malian inclusive dialogue as the only viable option to achieve
long-term peace and stability. They emphasized the need for a process that is genuinely open to
the hopes and concerns of all communities.
Finally, the participants emphasized the central role that MINUSMA could play in
support of the implementation of a peace agreement and urged Member States to provide
MINUSMA with the necessary political and operational support needed to effectively carry out
its challenging mandate.
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Réunion de haut niveau sur le processus politique malien
New York, 27 septembre 2014
Résumé du Président
Le 27 septembre, les Nations Unies ont convoqué, en marge du Débat général de
l’Assemblée générale des Nations Unies, une réunion de haut niveau sur le processus politique
malien. Ouverte par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et par le Président
du Mali, S.E. M. Ibrahim Boubacar Keïta, l’événement a rassemblé les membres de l’équipe de
médiation du processus de dialogue inclusif inter-malien -- l’Algérie, la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest, les Nations Unies, l’Union africaine,
l’Organisation de la coopération islamique, l’Union européenne, le Burkina Faso, la Mauritanie,
le Niger et le Tchad – et du Conseil de sécurité pour discuter du processus politique malien.
L’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, la Banque mondiale, le Fonds monétaire
international et la Banque islamique de développement ont participé en tant qu’observateurs.
Les membres de l’équipe de médiation menée par l’Algérie ont fourni une mise à jour sur
les négociations en cours à Alger, reconnaissant la nature multidimensionnelle des défis auxquels
fait face la région du nord du Mali. Les membres de l’équipe de médiation ont également fait
part de leurs efforts pour inclure les points de vue des représentants de la société civile et des
communautés choisies par les parties afin de promouvoir une plus grande inclusion dans un
processus de paix qui nécessitera une large adhésion par les citoyens maliens.
Les participants ont exprimé un soutien ferme pour les négociations en cours à Alger. Ils
ont exhorté les parties à respecter pleinement les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité
des Nations Unies et la Feuille de route des négociations dans le cadre du processus d'Alger qui
réaffirment la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'unité nationale de l'État malien. Ils ont aussi
appelé à ce que des compromis soient faits afin de trouver un terrain d’entente. Les participants
ont rappelé que le travail de bonne foi était essentiel pour parvenir à un accord qui adresse les
causes profondes de la crise dans le cadre de la feuille de route signée par toutes les parties le 24
juillet.
Les participants ont également souligné la dimension régionale des défis auxquels est
confronté le Mali, reconnaissant le rôle crucial des gouvernements de la région du Sahel pour
aborder collectivement les causes profondes de la crise et en particulier celles liées à la
gouvernance, la sécurité et la résilience à long terme, et a exhorté les Nations unies, l’Union
africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, l’Union Européenne et
l’Organisation de la coopération islamique à intensifier leur collaboration pour la mise en oeuvre
de stratégies régionales ciblées.
Les participants ont fermement condamné les actes de violence et de terrorisme dans la
région du nord du Mali, en particulier les attaques contre le personnel de maintien de la paix de
la MINUSMA, qui ont continué au cours des pourparlers d’Alger, et ont appelé tous les
mouvements armés à respecter pleinement l’accord de cessez-le-feu du 23 mai et l’accord de
cessation des hostilités du 24 juillet, et à coopérer pleinement avec la MINUSMA et les forces
internationales qui sont présentes dans la région du nord du Mali afin de mettre fin à ces
attaques.
Les participants ont souligné le besoin de garanties internationales et d’assistance
internationale politique, financière et opérationnelle pour la mise en oeuvre d’un futur accord de
paix, y compris des mesures précoces de renforcement de la confiance entre les parties et les
communautés de la région du nord du Mali.
Les participants ont noté leur appréciation pour le travail accompli par le groupe des
médiateurs et ont réitéré leur soutien unanime au dialogue inclusif inter-malien comme étant la
seule option viable pour parvenir à une paix et une stabilité durables. Ils ont souligné la nécessité
d’un processus qui est véritablement ouvert aux désirs et aux préoccupations de toutes les
communautés.
Finalement, les participants ont souligné le rôle central que MINUSMA pourra jouer en
soutien à la mise en oeuvre d’un accord de paix et ont exhorté les États Membres à fournir à la
MINUSMA tout le soutien politique et opérationnel nécessaire pour qu’elle effectue
efficacement son exigeant mandat.