SC/13184

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré près de Boni (Mali)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Kairat Umarov (Kazakhstan):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat terroriste barbare et lâche perpétré le 25 janvier 2018 contre un bus transportant des civils, près de Boni, au centre du Mali, qui a causé la mort de 26 personnes, dont des enfants, originaires du Mali et du Burkina Faso.

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et adressé leurs condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux Gouvernements malien et burkinabé.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.  Ils ont assuré le Mali de leur solidarité dans la lutte qu’il menait contre le terrorisme et insisté sur le fait qu’il fallait intensifier les efforts régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés.  Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces à la paix et à la sécurité internationales que constituent les actes terroristes.

Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les financent, et engagé vivement tous les États à coopérer activement à cette fin avec les Gouvernements malien et burkinabé et toute autre autorité compétente, comme les résolutions du Conseil et le droit international leur en font obligation.

Les membres du Conseil ont salué les efforts menés dans la région pour prendre en compte la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel, notamment par la mise en place d’une Force conjointe du G5 Sahel, et encouragent les pays concernés à continuer dans cette voie.

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