Session de 2017,
22e séance - matin
ECOSOC/6826

L’ECOSOC encourage les instituts de formation des Nations Unies à continuer de faciliter le développement des pays et renforcer la cohérence du système de l’ONU

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a achevé aujourd’hui sa réunion de coordination et de gestion du mois d’avril en examinant les rapports des instituts de recherche et de formation des Nations Unies sur lesquels il a adopté deux résolutions.

L’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), l’École des cadres des Nations Unies et l’Université des Nations Unies (UNU) sont trois organismes financés par des contributions volontaires des États Membres qui participent à la réalisation des objectifs des Nations Unies et en particulier du Programme de développement durable à l’horizon 2030. 

Ainsi l’ECOSOC, dans sa résolution* sur l’UNITAR, a engagé celui-ci à poursuivre ses activités dans le cadre du Programme 2030 et des réformes en cours du système des Nations Unies pour le développement.  Les représentants de l’Azerbaïdjan et des Émirats arabes unis ont exprimé leur soutien à cet institut en soulignant l’utilité de l’aide qu’il apporte aux pays membres en matière de renforcement des capacités, notamment pour leur permettre d’atteindre les objectifs de développement durable.

Intervenant par visioconférence, depuis Genève, M. Nikhil Seth, Directeur exécutif de l’UNITAR, a indiqué que cet institut a fourni, sur la période 2014-2015, des services de formation et de partage des connaissances à 75 000 bénéficiaires, dont les trois quarts venaient de pays en développement.  Il a présenté les activités menées par l’Institut dans six grands domaines, avant de parler du cadre stratégique 2018-2021 qui est actuellement en préparation et qui sera aligné sur les principaux piliers du Programme 2030 afin d’aider les pays en développement à se doter des capacités suffisantes pour sa mise en œuvre.

Des ateliers régionaux sur l’évaluation des capacités nationales de développement, des formations pour les diplomates, des formations pour acteurs et autorités intervenant localement, un partenariat d’apprentissage sur l’action des Nations Unies en matière de changements climatiques, sont des exemples parmi d’autres des activités de l’UNITAR.

L’ECOSOC a aussi adopté une résolution** qui concerne l’École des cadres du système des Nations Unies, par laquelle il invite celle-ci à développer ses activités de formation à la gestion destinées au personnel des Nations Unies afin d’améliorer l’efficacité, l’efficience et la cohérence du système.  Le représentant de l’Italie, pays hôte de l’École dont le campus se trouve à Turin, a fait valoir l’importance de cette institution dans la création d’une culture de gestion qui permette d’être « unis dans l’action ». 

Son directeur, M. Jafar Javan, a rendu compte des progrès accomplis par l’École en signalant qu’elle avait offert des cours et des services à environ 30 000 personnes au cours de la période 2015-2016.  Il a notamment souligné l’importance du Laboratoire des Nations Unies pour le changement et le savoir organisationnels, qui a été créé en 2015.  De même, le Centre de connaissances sur le développement durable, officiellement inauguré à Bonn, en Allemagne, est devenu pleinement opérationnel en mars 2016, ce dont s’est félicité le représentant de ce pays.

Autre nouveauté de l’École: un consortium a été mis en place avec l’équipe de consultants en gestion du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), afin de fournir au système des Nations Unies des services de conseil en gestion interne du changement. 

Enfin, le Directeur du Bureau de l’Université des Nations Unies (UNU), M. James Cockayne, a mis en avant les analyses impartiales menées par l’Université qui est à la fois centre de recherche, centre de réflexion pour l’ONU et organisation de formation de troisième cycle.  En 2016, l’UNU a produit 40 livres, une centaine d’articles, 72 documents de recherche et 292 autres documents, a-t-il indiqué en précisant qu’elle contribue notamment au débat sur les responsabilités éthiques des hauts fonctionnaires et sur la parité aux postes de haut rang.

Le représentant du Mexique a apprécié en particulier la contribution de l’UNU aux préparatifs de la session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée au problème mondial des drogues, qui s’est tenue en avril 2016.

Les prochaines séances de la réunion de coordination et de gestion de l’ECOSOC auront lieu du 7 au 9 juin, le 6 juillet, et du 25 au 26 juillet 2017.

* E/2017/L.19
** E/2017/L.18

INSTITUTS DE RECHERCHE ET DE FORMATION DES NATIONS UNIES (E/2017/48, E/2017/51, E/2017/52, E/2017/L.18 ET E/2017/L.19)

Rapport sur l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR)

C’est par visioconférence, depuis Genève, que M. Nikhil Seth, Directeur exécutif de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), a présenté le rapport du Secrétaire général sur cet institut qui est l’un des principaux instruments des Nations Unies au service de la formation.  Il a d’abord indiqué que le champ d’application des programmes de l’Institut s’était étendu année après année pour couvrir les trois piliers des Nations Unies, à savoir la paix et la sécurité, le développement économique et social, et la durabilité environnementale.

Pour la période 2014-2015, l’UNITAR a fourni des services de formation et de partage des connaissances à 75 000 bénéficiaires, dont les trois quarts venaient de pays en développement et 32% des pays les moins avancés (PMA).  Chez les participants aux formations, le ratio hommes-femmes s’élevait à 35/65 (et à 43/57 en excluant les bénéficiaires de programmes sur le maintien de la paix destinés aux soldats de la paix de sexe masculin originaires de pays africains).  L’année 2016 a aussi été un succès sur ce plan avec 50 000 bénéficiaires.  Les retours des bénéficiaires restent positifs: 92% des personnes interrogées étaient d’accord ou tout à fait d’accord pour affirmer que la formation suivie avait globalement été utile, s’est félicité M. Seth.

Ce dernier a ensuite indiqué que le présent cadre stratégique (2014-2017) de l’Institut comprend six grands domaines de programmation: renforcement du multilatéralisme, promotion du développement économique et de l’inclusion sociale, recherche de la viabilité environnementale et de la croissance verte, promotion de la paix, amélioration de la résilience et de l’assistance humanitaire et progrès dans l’application du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

« Nous sommes en voie de formuler le cadre stratégique 2018-2021, en l’alignant sur les principaux piliers du Programme de développement durable à l’horizon 2030 », a indiqué M. Seth.  L’objectif est d’aider les pays en développement à se doter des capacités suffisantes pour réaliser les objectifs de développement durable.  M. Seth a mentionné, par exemple, des ateliers régionaux sur l’évaluation des capacités nationales de développement, organisés conjointement par l’Institut et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

L’UNITAR œuvre aussi en faveur du renforcement du multilatéralisme en formant des diplomates en poste à New York et à Genève, a-t-il poursuivi.  Grâce à la contribution de l’Algérie et de la Suède, l’UNITAR a pu offrir gracieusement des cours à 800 délégués.  Parmi les activités organisées, il a mentionné un programme en faveur de la représentation des femmes à des postes de direction qui a permis de former plus de 400 délégués.

En ce qui concerne la promotion du développement économique et de l’inclusion sociale, le réseau mondial du Centre international de formation pour acteurs et autorités intervenant localement (CIFAL) s’est élargi pour passer à 16 centres, avec de nouveaux établissements à Buenos Aires, Manille, Newcastle (Australie) et Zurich (Suisse).  L’UNITAR agit aussi dans les domaines des migrations internationales et des accidents de la route.

M. Seth a également parlé des activités menées dans le cadre de la promotion de la viabilité environnementale et de la croissance verte, notamment du partenariat d’apprentissage « Unité d’action des Nations Unies en matière de changements climatiques » qui continue de se développer grâce notamment à son cours en ligne auquel se sont inscrites plus de 70 000 personnes.

Pour ce qui est de la promotion d’une paix durable, l’UNITAR a étoffé ses relations de haut niveau avec les États Membres, les organisations régionales et l’Organisation des Nations Unies.  Il a de nouveau organisé deux événements de haut niveau, l’un rassemblant les représentants et envoyés spéciaux et personnels du Secrétaire général lors d’un séminaire, et l’autre réunissant les pays africains anciens, actuels et futurs membres du Conseil de sécurité ainsi que le Président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et de hauts fonctionnaires de la Commission de l’Union africaine.  En outre, en 2015, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du bombardement atomique qui a frappé le Japon, l’UNITAR a lancé, à Hiroshima, un programme annuel de formation sur le désarmement et la non-prolifération nucléaires.

L’UNITAR s’attache aussi à améliorer la résilience et l’assistance humanitaire par le biais du Programme opérationnel pour les applications satellitaires (UNOSAT), grâce à sa collaboration étroite avec l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).  À titre d’exemple, UNOSAT a élaboré, en 2015, quelque 333 cartes et rapports à partir d’images satellites rendant compte des catastrophes naturelles et crises humanitaires, notamment le conflit en cours en République arabe syrienne.

Les progrès des opérations de l’UNITAR sont généralement reflétés dans le retour positif des mécanismes de contrôle et de suivi, a assuré M. Seth avant de rappeler que l’institut est financé à 100% par des contributions volontaires.  Il s’est félicité de la stabilité de la situation financière malgré un contexte économique difficile.  Il a apprécié, en particulier, les progrès réalisés pour renverser la tendance à la baisse des contributions non ciblées, grâce, en partie, à la contribution de l’Algérie.  Il a salué les autres donateurs les plus importants qui sont l’Afghanistan, l’Allemagne, le Japon, le Nigéria, la Norvège, la Fédération de Russie et la Suisse, outre l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).

École des cadres du système des Nations Unies

M. JAFAR JAVAN, Directeur de l’École des cadres du système des Nations Unies, a présenté le rapport du Secrétaire général (E/2017/52) qui rend compte des progrès accomplis par l’École au cours de la période 2015-2016.

Il a expliqué que les cours, services et produits proposés par l’École ont bénéficié à près de 30 000 personnes, qui ont ainsi pu acquérir les connaissances et les outils nécessaires pour contribuer à améliorer la cohérence et l’efficacité du système des Nations Unies.  Ce chiffre est en hausse de 29% par rapport à celui de la période biennale précédente.

Pendant cette même période, l’École a fait de ses programmes et services pédagogiques des éléments phares de l’apprentissage et de l’échange de connaissances axés sur le personnel des organismes des Nations Unies, à l’appui du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Le Directeur a ensuite vanté le Laboratoire des Nations Unies pour le changement et le savoir organisationnels, créé en 2015, qui offre un vaste éventail d’initiatives didactiques et de services consultatifs visant à promouvoir la culture du changement et de l’innovation dans l’ensemble du système des Nations Unies.

De même, le Centre de connaissances sur le développement durable,  officiellement inauguré à Bonn, en Allemagne, est devenu pleinement opérationnel en mars 2016.  Ce centre, a précisé M. Jafar, a pour mission de répondre aux besoins du personnel et des partenaires des Nations Unies en matière d’apprentissage, de formation et de gestion des connaissances dans le cadre du Programme 2030 et de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.  L’École, dont le campus se trouve à Turin (Italie), se sert également du Centre comme d’un second parc universitaire.

Le Directeur a par ailleurs indiqué que, pour favoriser l’amélioration de la coordination à l’échelle du système, l’École a mis en place un consortium avec l’équipe de consultants en gestion du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui fournit au système des Nations Unies des services de conseil en gestion interne du changement.  Le consortium devrait s’élargir et intégrer d’autres entités des Nations Unies.

Le Programme 2030 oblige les hauts responsables des Nations Unies à adopter « une démarche d’unité dans l’action » qui dépasse largement les vues particulières de telle ou telle organisation.  Tel est le message que l’École des cadres fait passer au personnel par l’intermédiaire de son offre d’enseignement, veillant par là-même à ce que les cadres et experts du système des Nations Unies soient formés en conséquence, a conclu M. Jafar.

Rapport du Conseil de l’Université des Nations Unies (E/2017/51)

En présentant le Rapport du Conseil de l’Université des Nations Unies (UNU), M. JAMES COCKAYNE, Directeur du Bureau de l’UNU, a indiqué que l’Université menait essentiellement des recherches sur des données factuelles.  Il a souligné les trois identités de cette université, à savoir centre de recherche, centre de réflexion pour l’ONU et organisation de formation de troisième cycle.  Les recherches menées permettent d’établir des liens entre l’ONU et les instituts universitaires, a-t-il expliqué en faisant état des analyses impartiales menées par l’UNU.  Il a fait valoir que l’UNU est un organe autonome de l’Assemblée générale qui collabore aussi avec des groupes de réflexion du monde entier.  L’Université est composée d’un réseau mondial d’organes et d’instituts de recherche et de formation.  En 2016, les recherches de l’UNU ont abouti à 40 livres, une centaine d’articles, 72 documents de recherche et 292 autres documents.  Il a indiqué que 5 000 autres publications de l’UNU peuvent être téléchargées gratuitement depuis son site Internet.

L’UNU ne reçoit aucun fond du budget ordinaire de l’ONU, a enchainé M. Cockayne, en précisant qu’elle est financée uniquement par des contributions volontaires des États Membres.  En termes de ressources humaines, il a rendu hommage à ses 725 membres du personnel, dont 49% sont des femmes.  Il a indiqué que, à la suite d’un scandale concernant un ancien président de l’Assemblée générale, l’UNU avait initié un débat sur les responsabilités éthiques de cette fonction et présenté un document de travail qui a été à l’origine de l’adoption d’un code de déontologie.

Quant aux priorités pour l’avenir, M. Cockayne a expliqué que l’UNU se concentre sur la pertinence des questions étudiées par rapport aux priorités de l’ONU et aux capacités des décideurs et des pays en développement.  L’UNU entend aussi apporter des éclairages pour adopter des politiques générales.  Les travaux de l’UNU portent sur des questions particulièrement pertinentes pour les Nations Unies, a-t-il souligné.  Il a aussi parlé d’une nouvelle politique sur la parité proposée par l’UNU à son conseil l’an dernier, qui vise à parvenir à une vraie parité aux postes de haut rang.  L’université veille également à maintenir ses bonnes relations avec les pays et notamment le pays hôte de son siège, le Japon.

Débat général

Le représentant de l’Italie a souligné que l’apprentissage et les connaissances, essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable, doivent bénéficier de l’appui du système des Nations Unies qui, a-t-il estimé, doit passer à un mode plus intégré de fonctionnement.  L’Italie, en tant que membre du Conseil de sécurité pour 2017, souhaite que ces questions soient abordées de façon globale en termes de paix et de sécurité.  Il a recommandé de mettre en place une culture de gestion commune au sein du personnel de l’ONU pour être « unis dans l’action ».  L’École des cadres du système des Nations Unies à Turin joue un rôle clef grâce à son mandat interorganisations, et son succès se traduit par le fait que de nombreux membres du personnel y font appel et qu’elle attire des ressources provenant de nombreux acteurs.

Selon le représentant de l’Azerbaïdjan, le rapport du Secrétaire général démontre que l’UNITAR est une organisation très efficace.  Il a loué les outils qui aident les organisations à accomplir leur travail au quotidien, comme le module d’apprentissage en ligne sur le rôle du secteur privé dans la réalisation des objectifs de développement durable.

Heureux d’accueillir, à Bonn, le nouveau Centre de connaissances sur le développement durable, le représentant de l’Allemagne a indiqué l’intention de son pays de continuer d’appuyer la mission de l’École des cadres.

La formation a une importance cruciale pour l’ensemble des délégations des Nations Unies, a reconnu le représentant des États-Unis.  Il a indiqué que sa délégation passait en revue les initiatives visant à garantir l’efficacité et la cohérence au sein du système des Nations Unies.

Le Représentant des Émirats arabes unis a rappelé que son pays avait toujours collaboré avec l’UNITAR dans les divers domaines d’activité des Nations Unies.  Il a encouragé l’Institut à poursuivre ses efforts en vue de subvenir aux besoins des pays membres en matière de renforcement des capacités, notamment pour les aider à refléter les objectifs de développement durable dans leurs politiques nationales.  De plus, il a souligné que l’innovation est l’un des principaux moteurs de la concurrence et de la croissance. 

Le représentant du Mexique a apprécié le travail accompli par l’Université des Nations Unies dans les préparatifs de la session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée au problème mondial des drogues, qui s’est tenue en avril 2016.  Il s’est également félicité du rôle de chef de file de l’Université qui préside le Groupe mondial sur la question des migrations.

Adoption de résolutions

Adoption de la résolution E/2017/L.18

L’ECOSOC a adopté une résolution sur l’École des cadres du système des Nations Unies à Turin (Italie), par laquelle il invite tous les organismes des Nations Unies à utiliser effectivement l’ensemble des services offerts par l’École des cadres, à coordonner leurs activités d’enseignement et de formation avec elle et à encourager leur personnel à participer aux cours qui pourraient leur être utiles.

L’ECOSOC invite également l’École des cadres à développer ses activités de formation à la gestion destinées au personnel des Nations Unies afin d’améliorer l’efficacité, l’efficience et la cohérence du système.

Il engage les États Membres à continuer de soutenir l’École des cadres en reconnaissant qu’elle a un mandat interinstitutionnel singulier et joue un rôle important dans le renforcement des capacités du personnel des Nations Unies et des organisations partenaires concernées dans la perspective de l’exécution efficace et efficiente des mandats.

Adoption de la résolution E/2017/L.19

Le représentant de l’Algérie a présenté le projet de résolution intitulé « Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche » en saluant le fait que cet institut ait apporté des formations à 120 000 personnes venant de tous les États Membres.  Il a aussi souligné la situation financière plutôt stable de l’Institut, même s’il continue de dépendre d’un petit nombre de contributeurs volontaires, dont son pays.

En adoptant cette résolution, l’ECOSOC engage l’UNITAR à continuer de pourvoir aux besoins en matière de formation et de renforcement des capacités.  Il l’engage en outre à poursuivre ses activités dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et des réformes en cours du système des Nations Unies pour le développement, y compris l’élaboration des éléments finaux de son cadre stratégique 2018-2021, dont il s’agit d’améliorer l’efficacité, l’efficience et la cohérence.

L’ECOSOC engage en outre l’Institut à continuer de fournir son appui aux acteurs de l’aide humanitaire et du développement, y compris les entités des Nations Unies, en leur fournissant, lorsqu’ils en font la demande, des cartes et rapports créés à partir d’images satellite.  Il renouvelle son appel aux États Membres pour qu’ils versent des contributions volontaires non préaffectées à l’Institut et encourage tous les donateurs qui le peuvent à appuyer davantage l’Institut et ses activités de renforcement des capacités, notamment dans les pays en développement.  L’Institut est aussi invité à continuer de développer et renforcer les partenariats avec toutes les parties prenantes.

Avant l’adoption de la résolution, le représentant de l’Iraq a loué le rôle de pionnier joué par cet institut au cours des 15 dernières années par son appui à la communauté internationale.  Il a apprécié les progrès réalisés dans le cadre du plan stratégique 2014-2017, ainsi que ses succès dans le renforcement des capacités des pays dans leur mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Il l’a invité à continuer à harmoniser ses activités avec les objectifs de ce programme et à continuer à aider les États Membres.

Décision orale

L’ECOSOC a ensuite pris note du rapport du Conseil de l’Université des Nations Unies (E/2017/51).

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