Session de fond de 2017,
253e séance – soir
AG/PK/230

Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix achève sa session 2017

Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a terminé ses travaux ce samedi matin en adoptant sans vote son rapport dont la version finale, qui n’est pas encore publiée, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale*.  Le Comité spécial est chargé de superviser les 16 opérations, 27 missions politiques spéciales et 128 000 civils, soldats et policiers que le Secrétariat de l’ONU a déployés sur quatre continents.

Au premier jour des travaux, le 21 février dernier, la Chef de cabinet du Secrétaire général de l’ONU, Mme Maria Luiza Ribeiro Viotti avait défini le maintien de la paix comme un « partenariat » dans lequel les États déploient leur volonté politique, leurs ressources financières et leurs capacités militaires et de police.  Ce « partenariat » n’est pas toujours facile: comment adapter le maintien de la paix aux nouveaux défis de la paix et de la sécurité, tout en en préservant l’essence et la nature mondiale?  De quels outils ont besoin les opérations pour faire leur travail dans la sécurité et l’efficacité?  Ces opérations peuvent-elles travailler efficacement avec les autres acteurs de la diplomatie, des organisations régionales, du monde humanitaire ou du développement?

Plusieurs délégations avaient rappelé, en s’impatientant, que le Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix** avait dûment répondu à ces questions.  Le Groupe a préconisé quatre réformes de fond: faire primer la politique; faire un usage plus souple de toute la panoplie des opérations de paix de façon à répondre à l’évolution des besoins sur le terrain; établir, dans le domaine de la paix et de la sécurité, un partenariat pour l’avenir plus solide et plus ouvert; et donner davantage la priorité aux opérations sur le terrain et faire une plus grande place dans les opérations de paix aux activités en faveur des populations.

L’ONU doit être plus habile, plus pragmatique et plus flexible dans sa capacité de planifier, de lancer et de gérer des opérations plus diversifiées, avait reconnu la Chef de cabinet du Secrétaire général, alors que les délégations se plaignaient de la lenteur des progrès, à la lumière du rapport du Secrétaire général***.

Le Comité spécial a aussi décidé**** qu’un groupe de travail informel sera chargé d’examiner les différents moyens de mettre à jour son rapport annuel et, partant, ses méthodes de travail.  Il a également décidé que, sur la base des observations de ce groupe de travail, son Bureau entamera un dialogue avec ses membres de façon que ses méthodes de travail soient mises à jour par consensus au 31 mai 2017 et soient appliquées à sa session de 2018. 

*     A/AC.121/2017/L.3
**    A/70/95-S/2015/446
***   A/70/357
****  A/AC.121/2017/L.4

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