Quarante-huitième session,
5e & 6e séances – matin – après-midi
POP/1039

La Commission de la population et du développement entend des experts et poursuit son débat sur l’intégration des questions de population dans le développement durable après 2015

En présence de quatre experts, la Commission de la population et du développement a organisé, ce matin, une table ronde sur le thème « Intégrer les questions de population dans le développement durable », animée par Mme Pamela Falk, Analyste des affaires étrangères à la télévision et à la radio du réseau CBS News et ancienne Présidente de l’Association des journalistes accrédités auprès de l’ONU.

M. Jacob R.S. Malungo, Professeur de démographie à l’Université de Zambie, a souligné les interactions entre la population, l’environnement et « la viabilité » de certaines cultures qui encouragent les unions polygames, les mariages et les grossesses précoces, favorisant des infections et une démographie galopante.  Selon lui, l’autonomisation des femmes et l’engagement des hommes sont des questions essentielles et les secteurs public et privé doivent œuvrer de concert dans ce domaine.

Mme Gita Sen, Professeur de santé publique à l’Institut indien de gestion de Bangalore (Inde), a fait valoir que « tous les systèmes doivent être repensés » pour tenir compte de la santé et de l’éducation des jeunes qui représenteront un segment énorme de la population mondiale d’ici à 2100, essentiellement en Afrique.  Les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) n’étaient pas adaptés pour traiter des droits sexuels et procréatifs, a-t-elle regretté.

Mme Lori Hunter, Professeur de sociologie à l’Institut de la science du comportement de l’Université du Colorado à Boulder (États-Unis), a évoqué la manière dont l’environnement façonne les processus démographiques.  Ainsi le changement climatique va-t-il définir le contexte dans lequel la communauté internationale travaille à la réalisation des ODD.  Elle a proposé d’étudier les modes non durables de consommation et de production, c’est-à-dire « notre empreinte écologique », et mis en relief le concept de « villes résilientes ».  En travaillant de façon multisectorielle, par exemple en intégrant la contraception dans le cadre de la conservation de l’environnement, on obtient plus de résultats, a-t-elle fait remarquer.   

M. Mark Montgomery, Professeur au département d’économie de l’Université Stony Brook à New York (États-Unis), a jugé le terme « désagrégation » fondamental pour le développement.  La ventilation des données, notamment en matière d’urbanisation, devrait permettre de voir si le développement se fait de manière inclusive, et de mesurer les progrès vers la réalisation des ODD.  Il faut savoir « qui habite où » et « comment les gens se déplacent », a-t-il expliqué, et, à cet égard, les recensements, surtout en milieu rural, sont essentiels.

Lors d’un échange des délégations, M. Montgomery a appuyé la déclaration du représentant du Sénégal qui a souligné l’importance des capacités et de la formation en vue de l’analyse des données.  La représentante de la République démocratique lao a fait remarquer qu’il y a un besoin de financement pour désagréger les données.

La ventilation des données à elle seule ne va pas fournir les informations nécessaires et les indicateurs doivent être multidimensionnels, a fait valoir le représentant de la Jamaïque.  Il faut des approches tant qualitatives que quantitatives, a renchéri M. Malungo.

À la représentante du Japon qui a évoqué les liens entre la population et l’environnement, notamment la diversité de la flore et de la faune, Mme Hunter a répondu qu’il fallait en effet « voir le tout de façon globale ».  « Si tout le monde vivait à l’américaine, il faudrait 13 planètes pour répondre à tous les besoins », a-t-elle ajouté plus loin.

Pour sa part, Mme Sen a souligné que « les femmes et les enfants ont 14 fois plus de risque de mourir au cours d’une catastrophe naturelle que les hommes ».

Le représentant de l’Ouganda ayant rappelé que le développement durable se fonde sur les trois piliers social, économique et environnemental, M. Malungo a indiqué que la bonne gouvernance, la responsabilisation et la transparence sont des facteurs essentiels.

La présence de la société civile au sein des délégations a été saluée par la représentante des États-Unis.  À ce sujet, les organisations de terrain qui représentant les populations pauvres en zone urbaine sont parmi les plus efficaces, a estimé M. Montgomery.  Dans un même ordre d’idées, Mme Sen a souligné que les universités et les médias peuvent jouer un rôle très important pour vérifier ce qui est réalisé par le truchement de politiques et de programmes.  Les organisations non gouvernementales doivent, selon elle, être « les yeux et les oreilles » pour témoigner de la réalité sur le terrain.

Le représentant du Royaume-Uni a proposé de travailler sur l’aspect économique de la marginalisation et de « chiffrer ce que coûtent les discriminations au sein des sociétés ».  À ce sujet, Mme Sen a affirmé que les mariages précoces ont une influence sur la capacité des femmes à avoir une vie productive.

La Commission a également poursuivi son débat général consacré à l’expérience des pays dans le domaine de la population sur le thème « Réaliser l’avenir que nous voulons: prendre en compte les questions de population dans le développement durable, y compris dans le programme de développement pour l’après-2015 ».

Le représentant du Nigéria a estimé que la Commission devrait examiner de façon intégrée les questions de population et de développement au lieu d’isoler des sujets comme la santé et les droits sexuels et procréatifs, la fertilité, la sexualité et d’autres questions ne faisant pas l’objet d’un consensus.  À son avis, les politiques visant à réduire les taux de fertilité devaient être mesurées à l’aune des besoins des États en matière de développement et de leur capacité à absorber plus de population.  Ainsi le Nigéria voit-il dans sa forte croissance démographique une opportunité pour créer un développement durable.

Le Paraguay met en œuvre un plan national de développement pour la période 2014-2030 qui a trois objectifs: croissance économique inclusive, lutte contre la pauvreté et présence active sur la scène internationale, a indiqué le délégué de ce pays. 

Pour sa part, le Niger a élaboré la « Vision 2035 pour un Niger émergeant » et un plan de développement économique et social qui consacre un volet spécifique à l’éducation.

Dans le but de régler les problèmes de marginalisation et d’exclusion, l’Ouganda a adopté une approche reposant sur les droits de l’homme dans ses plans nationaux de développement, où sont également intégrés les objectifs de développement durable.

Le représentant du Pakistan a expliqué que son pays deviendrait, selon les projections, le cinquième pays le plus peuplé au monde en 2050 avec une population qui devrait dépasser les 300 millions de personnes.  Le Gouvernement a pris plusieurs initiatives pour éduquer, former et autonomiser les jeunes, en particulier les jeunes femmes et filles, afin de tirer le meilleur parti de cette caractéristique démographique.

L’Arménie a développé des stratégies politiques démographiques et, en partenariat avec la société civile, des programmes en faveur de la jeunesse et pour lutter contre les conséquences du vieillissement, les violences sexistes ou encore les inégalités, qui engagent la participation de la société civile.

Pour le Canada, investir dans les jeunes femmes et les filles est le meilleur moyen d’atteindre les objectifs de la CIPD.  Le pays, qui met l’accent sur l’éducation, la protection de l’enfance et la prévention des maladies évitables, soutient l’initiative « Chaque femme, chaque enfant ».

L’Allemagne défend la réalisation des droits sexuels et procréatifs pour tous, y compris la promotion de l’éducation sexuelle.  Sa stratégie démographique prévoit d’utiliser les changements sociétaux de façon à améliorer la qualité de vie des citoyens.  

Le représentant de la Sierra Leone a rappelé que l’épidémie de virus Ebola avait causé des dégâts sociaux et humanitaires sans précédent, avec des conséquences économiques graves, le fléau ayant inversé les gains acquis en matière de développement du pays.

Pour l’Australie, l’égalité hommes-femmes doit être au cœur des efforts visant à promouvoir un monde plus juste, où les pratiques délétères telles que les mariages forcés et les mutilations génitales féminines sont interdites et les droits sexuels et procréatifs respectés, notamment en cas de catastrophe.  À cet égard, les écoles, notamment au Nigéria, sont trop souvent la cible de l’extrémisme et de la violence.

Le représentant des Philippines a recommandé que les questions suivantes soient intégrées dans les Objectifs de développement durable (ODD): la réalisation de la santé et des droits sexuels et procréatifs; la promotion de la santé des adolescents, y compris la réduction des grossesses chez les adolescentes; la mobilité et l’urbanisation des habitants; les conditions nécessaires pour le dividende démographique. 

Ouvrant la séance de l’après-midi, le Vice-Président du Conseil économique et social, M. Vladimir Drobnjak, s’est exprimé sur l’incidence des questions de population sur le thème retenu pour l’examen ministériel annuel de 2015 et sur la relation entre la Commission et l’ECOSOC, notamment au regard du rôle que celle-ci sera amenée à jouer dans le programme de développement pour l’après-2015.  Il a salué les effets positifs d’une prévalence accrue des moyens de contraception et estimé que la baisse des taux de croissance démographique doit contribuer à réduire les pressions sur l’environnement.  Dans la transition des OMD aux ODD, la tendance mondiale vers le vieillissement de la population sera prise en compte.  De même, dans un monde de plus en plus interconnecté, l’urbanisation et la migration doivent être traitées de façon explicite.  

M. Drobnjak s’est dit confiant que l’ECOSOC deviendra « une plateforme plus efficace pour un programme de développement pour l’après-2015 qui soit porteur de transformation et universel ».

La représentante du Mexique a constaté que les villes mettent à mal les écosystèmes, que les populations rurales ont moins accès aux services publics sociaux et que les flux migratoires occasionnent des changements démographiques.

Le représentant de l’Organisation internationale pour la migration (OMI), se félicitant de voir la relation entre la migration et le développement figurer dans les ODD, a rappelé les avantages de la migration pour les sociétés.

La pertinence de l’Accord de Montevideo, qui synthétise les vues de la région en matière de population et de développement, a été réitérée par le représentant du Pérou, qui a mis l’accent sur l’inclusion sociale et la réduction de la pauvreté.  Il a notamment constaté une diminution de la violence à l’égard des femmes et plaidé pour les droits des peuples autochtones.

Le représentant du Royaume-Uni a rappelé que ce sont des êtres humains, et non pas des chiffres, qui sont au cœur du développement durable.  Il a attiré l’attention sur les progrès tangibles enregistrés depuis l’adoption du Programme d’action, avec une diminution de la mortalité maternelle, l’amélioration de l’égalité des sexes au niveau de l’éducation primaire et l’atténuation de l’extrême pauvreté.  « Le Programme d’action était en avance sur son temps », a-t-il dit, même si des lacunes subsistent dans son application.

Pour l’Irlande, la réalisation de la vision des OMD est essentielle pour la santé, l’éducation, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.  Ce pays lutte contre le VIH/sida, principale cause de décès des jeunes en Afrique et deuxième cause de décès dans le monde. 

Le représentant du Togo a réaffirmé la pertinence du Programme d’action de la CIPD et noté que l’investissement dans les droits humains constitue le fondement du développement durable.  Des progrès ont été enregistrés grâce à une stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi et en matière de santé et d’éducation.  Pour faire face aux défis de l’après-2015, son gouvernement a élaboré un programme de renforcement des capacités.

La Jamaïque, qui a enregistré des progrès considérables dans la plupart des domaines d’action de la CIPD et des OMD, s’est engagée à protéger les femmes, les enfants, les handicapés et la diaspora nationale, a expliqué son représentant.  Néanmoins des difficultés subsistent du fait d’un nombre élevé de grossesses chez les adolescentes et d’homicides, de la violence sexuelle et domestique et de la pauvreté.   

Quant à la Serbie, elle espère que les principes de la CIPD seront intégrés dans le programme de développement pour l’après-2015, et, en particulier, que la parité des sexes et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles feront l’objet d’un objectif à part.   

À son tour, le Népal prône des efforts concertés dans toutes les questions thématiques horizontales, notamment l’égalité hommes-femmes, y compris les droits sexuels et procréatifs des femmes.  Ce pays estime qu’il faut promouvoir des dialogues entre les pays d’origine, de transit et de destination pour garantir la dignité des travailleurs migrants.

Pour le Botswana, il faut développer des actions qui aideront les gouvernements à lutter de manière efficace contre la pauvreté.  Dans ce pays, où la mortalité infantile et maternelle a décru, tandis que l’espérance de vie a augmenté, les femmes doivent pouvoir choisir leurs relations sexuelles et planifier leurs grossesses.

Le représentant de Moldova a indiqué que son pays faisait face à des projections démographiques défavorables, avec une rapide diminution de sa population en raison de l’émigration, du vieillissement de la population et du faible taux de natalité.  Sa population a baissé de près de 25% au cours des 10 dernières années, a-t-il déploré, avant de souligner les défis inhérents à une baisse démographique aussi brutale.

Pour le Zimbabwe, « l’élimination de la pauvreté est le plus grand défi du monde ».  Ce pays confirme son engagement à gérer la population conformément à son développement durable, avec pour devise: « éduquer, se réaliser et trouver un emploi », tout en protégeant l’unité de la famille.

La Colombie affiche des progrès nombreux pour l’ensemble de sa population, a assuré son représentant en constatant « une transformation durable de la qualité de vie des habitants ». 

Pour sa part, le Portugal, avec l’un des taux de fécondité les plus faibles de l’Union européenne, appuie une démarche fondée sur les droits de l’homme et rappelle qu’il faut traiter les dimensions du développement durable de façon intégrée. 

La Zambie accorde la priorité au Programme de la CIPD dans ses plans de développement national.  Dans ce pays où les taux de fécondité sont élevés, même s’ils diminuent lentement, 45% de la population ont moins de 15 ans.  Sa représentante s’est prononcée pour l’accès à des informations sur la sexualité et la procréation, l’élimination de la pratique des mariages forcés et précoces et la lutte contre le VIH/sida.

Le Turkménistan réalise un programme national de développement du sport et de la culture physique pour contribuer au bien-être de sa population et juge essentiel l’objectif de la parité et de la santé génésique des femmes.     

Le Soudan, où les jeunes représentent 42% de la population, connaît des défis démographiques et un conflit qui ont un impact sur son développement.  Le taux de mortalité maternelle et infantile y a toutefois été réduit de façon remarquable.

Le représentant du Sénégal a estimé qu’il fallait adapter les stratégies de croissance économique aux besoins des populations, en mettant l’accent sur la santé, l’éducation et la planification familiale.  Son pays s’emploie à « résoudre l’équation du dividende démographique » tout en protégeant l’environnement.  Il a mis en place divers outils pour maîtriser la croissance de la population, dans le cadre d’une politique de bonne gouvernance, et vise à se hisser au rang des pays émergeants à l’horizon de 2035.

Tonga a récemment adopté un plan décennal visant à la promotion du développement économique et à l’amélioration du bien-être de sa population.  Le représentant de ce pays a souhaité que les difficultés particulières que rencontrent les pays insulaires du Pacifique et les petits États insulaires en développement soient prises en compte par le programme de développement pour l’après-2015 et par les documents finaux des futures Conférences sur le financement du développement et sur les changements climatiques. 

Le représentant de la Thaïlande a affirmé que son pays avait d’ores et déjà touché le dividende démographique, ce qui a d’ailleurs constitué l’un des facteurs essentiels de la rapide croissance économique enregistrée au cours des dernières décennies.  Depuis 2002, une couverture d’assurance santé universelle s’applique à la quasi-totalité des services de santé procréative et sexuelle tels qu’envisagés par le Programme d’action du Caire.

Les processus de suivi du Programme d’action du Caire sont également appuyés par la Roumanie.  Ce pays se concentre sur l’amélioration de la qualité de vie de tous ses citoyens, sans discrimination au niveau de l’accès à la santé, à l’éducation et au marché du travail. 

Assurer de nouvelles ressources pour le développement est nécessaire pour éliminer la pauvreté et réaliser d’autres objectifs convenus sur le plan international, a insisté le représentant de l’Iran.  Le pays, qui connaît un vieillissement rapide de sa population, assure l’accès des femmes aux services de santé génésique et à l’éducation, sur un pied d’égalité avec les hommes. 

En ce qui le concerne le Gabon, le pays se caractérise par sa faible population et mène une politique nataliste.  Dans cette optique, le pays s’est inscrit dans une dynamique visant à favoriser une meilleure intégration du facteur humain dans tous ses plans de développement et a adopté, il y a un an, le « Pacte social ».

Le Kenya a également fait des progrès pour intégrer les questions de population dans ses politiques, planification et budgets.  Ce pays avance vers sa transition démographique: le taux de fertilité global est passé de 8,1 naissances par femme en 1979 à 3,9 en 2014.  La jeunesse qui représente aujourd’hui 66% de la population constitue à la fois un défi et une opportunité pour le développement durable du pays, a expliqué sa représentante, mais celui-ci est affecté par un nombre croissant de réfugiés.

La Norvège s’est engagée à œuvrer en faveur de l’initiative du Secrétaire général de l’ONU sur la Stratégie globale à long terme pour la santé de reproduction, la santé de la mère, du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent (2016-2030).  En outre ce pays contribuera au Fonds mondial de financement de l’Initiative « Chaque femme, chaque enfant », qui sera lancée au cours de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement en juillet prochain à Addis-Abeba, en Éthiopie.

La Turquie, pour sa part, œuvre à renforcer les liens entre la migration et le développement.  Elle place les jeunes au centre du programme de développement pour l’après-2015 et a adopté un plan d’action national sur le vieillissement.  Elle prône en outre une « tolérance zéro » pour la violence contre les femmes. 

Les Maldives qui abordent « de façon holistique » les questions de population et de développement, ont entrepris un dialogue entre les deux sexes, a expliqué leur représentant.  Ses ressources limitées et les changements climatiques représentent toutefois un défi pour le pays.

Le représentant du Liban a réaffirmé l’engagement de son pays vis-à-vis de la CIPD.  Toutefois, il a averti qu’il ne peut pas seul faire face à l’afflux massif de réfugiés syriens, qui représentent aujourd’hui un tiers de sa population.

La République démocratique du Congo (RDC) a réalisé un certain nombre de résultats satisfaisants, dont la promulgation de lois sur la parité, la répression des violences sexuelles et sexistes et la prévention, la prise en charge et le contrôle du VIH/sida.  La RDC a également mis en œuvre un plan stratégique sur la planification familiale visant à atteindre un taux de prévalence contraceptive moderne d’au moins 19% en 2020 contre 8% en 2013.

Notant que les stratégies doivent évoluer pour rester pertinentes, le représentant de l’Argentine a rappelé que le consensus de Montevideo est « un guide ambitieux » pour les actions dans toute la région, soucieux des droits de l’homme.  L’État est engagé en faveur de politiques sociales, a-t-il précisé.

Pour le Rwanda, l’éradication de la pauvreté reste un défi.  Ce pays, dont la population a doublé entre 1978 et 2014, a amélioré l’éducation et l’accès aux services de santé sexuelle et procréative.

La Commission poursuivra son débat général demain, 16 avril, à 10 heures en salle 4.  

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