Soixante-neuvième session, Manifestation de haut niveau,
matin & après-midi
AG/11648

Réunion de haut niveau à l’Assemblée générale pour célébrer les 20 ans du Programme d’action mondial pour la jeunesse et appeler à poursuivre les efforts

Une « manifestation de haut niveau » s’est tenue aujourd’hui à l’Assemblée générale pour marquer les 20 ans d’application du Programme d’action mondial pour la jeunesse adopté par les États Membres de l’ONU en 1995.  Cet évènement, qui a réuni de nombreux ministres et jeunes délégués en séance plénière et dans le cadre de tables rondes interactives, a été l’occasion de faire le bilan des actions menées en faveur des jeunes depuis 20 ans et d’envisager le rôle que ce programme devrait jouer pour l’avenir.

« Cet anniversaire arrive à point nommé », a remarqué le Secrétaire général de l’ONU, en notant que l’année 2015 offrait l’occasion d’ouvrir la voie vers un avenir plus durable et plus équitable.  M. Ban Ki-moon a en effet rappelé que la communauté internationale pourrait, en adoptant en septembre 2015 une nouvelle série d’objectifs de développement durable, « changer le cours de l’histoire ».  Le programme de développement durable, qui régira les actions de la communauté internationale dans ce domaine dans les 15 prochaines années, devra mettre les jeunes au cœur de ses préoccupations, a estimé le Secrétaire général.

Le Secrétaire général a aussi déploré la violence et la discrimination qui touchent les filles et les jeunes femmes, les 14 millions de jeunes déplacés pour cause de conflits et de catastrophes naturelles, et les 3 000 nouveaux cas quotidiens d’infection par le virus du sida chez les jeunes, affirmant qu’il était temps de mettre un terme à ces souffrances.

Étant donné que vous constituez la génération de jeunes la plus nombreuse de l’histoire de l’humanité, soit 1,2 milliard de personnes, « vous avez en main les rênes du changement », a lancé M. Ban aux jeunes rassemblés dans la salle de l’Assemblée générale.  « Vous êtes la première génération qui a la possibilité de mettre fin à la pauvreté et la dernière à pouvoir agir pour éviter les pires effets des changements climatiques », leur a-t-il dit.

Depuis l’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse, 127 pays ont mis en place des politiques nationales de la jeunesse, s’est pour sa part félicité le Représentant permanent du Portugal qui présidait la séance au nom du Président de l’Assemblée générale.  Il a aussi salué le premier Forum mondial sur les politiques de jeunesse qui s’est déroulé en octobre dernier à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

Les ministres présents ont souligné la nécessité d’adopter des stratégies et des politiques en faveur de la jeunesse, en énumérant les actions entreprises par leurs gouvernements dans ce domaine.  Dans certains cas, des organismes publics ont été créés pour centraliser les efforts, comme le Conseil national de haut niveau pour la jeunesse en Bulgarie.  Pour sa part, le représentant de la France a estimé nécessaire la prise de mesures transversales en faveur des jeunes, comme le comité interministériel de la jeunesse créé dans son pays.

D’autres intervenants, comme le Ministre de la jeunesse, des sports et des affaires religieuses de la Grenade, ont insisté sur la nécessité de renforcer les associations de jeunes en faisant valoir que ces derniers avaient besoin de structures organisées pour se développer.  Un Conseil de la jeunesse a ainsi été créé à Madagascar en 2006 pour regrouper toutes les associations de jeunes du pays, a indiqué à ce sujet le représentant de ce pays, alors que son homologue de l’Azerbaïdjan a déclaré qu’un premier Forum mondial sur les politiques de jeunesse s’était déroulé en octobre dernier à Bakou, capitale du pays.

De leur côté, « les jeunes sont décidés à changer leur quotidien et à améliorer leur existence », car ils ont le « potentiel pour transformer les aspects sociaux et économiques de leurs communautés », a remarqué l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, M. Ahmad Alhendawi.

Les intervenants se sont félicités de la campagne que le bureau de M. Alhendawi a lancée sur les médias sociaux, intitulée #YouthNow, qui constitue une plateforme de discussion sur les questions relatives à la jeunesse.  Quatre mois après son lancement, la campagne a déjà suscité 500 millions de commentaires.

D’autres orateurs ont aussi souligné l’importance du sport dans la vie des jeunes, comme la Ministre de la jeunesse et des sports de la Roumanie qui a annoncé l’organisation de 1 500 manifestations sportives consacrées à la jeunesse cette année à Cluj-Napoca, capitale européenne de la jeunesse 2015.

Ces exemples montrent que les jeunes à travers le monde sont disposés à s’impliquer pour leur avenir, ont affirmé une majorité de délégations, appelant la communauté internationale à faciliter l’accès des jeunes à l’éducation et aux connaissances, leur permettant ainsi de s’épanouir sur le plan personnel et professionnel.

À ce propos, les ministres se sont montrés particulièrement préoccupés par le nombre important de jeunes sans emploi, environ 73 millions dans le monde, soit un chiffre trois fois supérieur à celui des adultes.

Pour sa part, Mme Vivian Onano, qui est intervenue à l’ouverture de cette journée en tant que membre du Groupe consultatif mondial de la société civile d’ONU-Femmes, a rappelé que 58 millions d’enfants ne sont pas scolarisés dans le monde, dont une grande majorité de filles.  Elle a aussi déploré que 123 millions de jeunes, âgés de 15 à 24 ans, ne savent ni lire ni écrire, dont 61% sont des jeunes femmes et filles.

L’éducation est aujourd’hui la cible de groupes terroristes, a-t-elle déploré, rappelant plusieurs cas d’enfants enlevés ou tués pour avoir voulu suivre leur scolarisation.  « L’accès à une éducation sûre et de qualité ne devrait pas constituer une question de vie ou de mort », a-t-elle affirmé.

Le matin, la cérémonie d’ouverture s’est terminée sur un spectacle de poésie et de musique offert par des jeunes artistes.

Cette réunion sera suivie et complétée par une autre « manifestation de haut niveau » de l’Assemblée générale, lundi 1er juin, qui portera sur le dividende démographique et sur l’emploi des jeunes.

MANIFESTATION DE HAUT NIVEAU POUR LE PROGRAMME D’ACTION MONDIAL POUR LA JEUNESSE

Déclarations

M. ALVARO JOSÉ DE MENDONÇA E MOURA (Portugal)  s’exprimant au nom du Président de l’Assemblée générale de l’ONU, a salué le fait que depuis l’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse il y a 20 ans, un nombre croissant de gouvernements avaient lancé des politiques en faveur de l’épanouissement des jeunes, soulignant que, selon des chiffres de l’année dernière, 127 pays avaient mis en place des politiques nationales de la jeunesse.  Il a néanmoins déploré le fait que de nombreux jeunes se heurtaient encore à une multitude d’obstacles, relevant ainsi que le nombre de jeunes sans emploi était trois fois supérieur à celui des adultes.  Il a aussi affirmé qu’en dépit de l’amélioration de l’accès à l’éducation primaire, de nombreux jeunes manquaient toujours des capacités de base nécessaires pour trouver un emploi et déploré le fait que l’accès à l’éducation soit toujours pavé de nombreux obstacles pour les jeunes filles.

M. Moura a par ailleurs fait observer que de plus en plus de jeunes s’exprimaient sur des questions les concernant, rappelant que le premier Forum mondial sur les politiques de jeunesse, qui a eu lieu à Bakou, en Azerbaïdjan en octobre dernier, a constitué une occasion idoine pour les jeunes d’avoir des échanges sur leur situation.  Il a par ailleurs noté que la campagne, lancée à travers les médias sociaux par le bureau de l’Envoyé du Secrétaire général sur la Jeunesse, et intitulée #YouthNow, constitue aussi une plateforme d’échanges sur les questions de jeunesse et s’est félicité du fait qu’à peine quatre mois après son lancement, la campagne avait déjà mobilisé 500 millions de commentaires sur Internet.  Il a par ailleurs relevé qu’avec 1,2 milliard de personnes, les jeunes représentaient la proportion la plus importante de la population mondiale, affirmant qu’il restait encore beaucoup à faire pour résoudre leurs problèmes en matière d’emploi, d’éducation, de participation et d’égalité des genres.

M. BAN KI-MOON, Secrétaire général de l’ONU, s’est félicité de la célébration, aujourd’hui, des 20 ans du Programme d’action mondial pour la jeunesse en présence de nombreux jeunes et responsables gouvernementaux chargés de questions de la jeunesse.  Cet anniversaire arrive à point nommé, a-t-il souligné, en notant que l’année 2015 offrait la possibilité d’adopter une nouvelle série d’objectifs de développement durable et changer le cours de l’histoire.

Après avoir souligné que la population mondiale d’aujourd’hui comptait la plus forte proportion de jeunes dans l’histoire de l’humanité, le Secrétaire général a souligné devant l’audience de jeunes rassemblés dans la salle de l’Assemblée générale qu’ils formaient la première génération qui a la possibilité de mettre fin à la pauvreté, et la dernière à pouvoir agir pour éviter les pires effets des changements climatiques.  Votre voix et vos actions sont essentiels, a-t-il lancé.

M. Ban a rappelé que les jeunes du monde entier avaient été frappés de manière disproportionnée par les crises économiques et la récession, évoquant les 73 millions de jeunes chômeurs dans le monde et le fait que les jeunes risquaient trois fois plus que les adultes de se retrouver sans emploi.  Il a aussi évoqué la violence et la discrimination qui touchent les filles et les jeunes femmes, ainsi que des 14 millions de jeunes déplacés en raison des conflits et des catastrophes naturelles.  En outre, a-t-il précisé, 3 000 jeunes sont infectés tous les jours par le virus du sida.

Le Secrétaire général a estimé qu’il restait encore beaucoup à faire pour offrir aux jeunes les possibilités et les moyens nécessaires à leur épanouissement, a prévenu le Secrétaire général.  Il a évoqué l’importance du Plan d’action mondial pour la jeunesse, qui vise à placer les jeunes au cœur des plans de développement nationaux, ce qui implique leur participation à l’élaboration de ceux-ci.  Les politiques en faveur de la jeunesse doivent être inclusives, participatives, responsables en matière de genre, complètes, fondées sur les connaissances, éclairées par des preuves, intégralement financées et responsables, a affirmé M. Ban.

Le Secrétaire général a aussi invité les jeunes à travailler de concert pour établir un avenir durable pour tous, fondé sur la dignité et le respect de tous les peuples.  Il a exhorté les gouvernements à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre le Programme d’action mondial pour la jeunesse dans le cadre du nouveau programme de développement pour l’après-2015, les encourageant à inclure des jeunes dans les délégations qui se réuniront pour le Sommet de septembre.  Aux jeunes du monde entier, il a demandé de prendre les devants et d’agir avec courage.  Nos efforts communs seront cruciaux pour garantir le succès de la nouvelle génération d’objectifs de développement durable et offrir à tous la chance de vivre dans la dignité, a dit en conclusion le Secrétaire général.

M. AHMAD ALHENDAWI, Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, a déclaré que le Programme d’action mondial pour la jeunesse faisait des besoins et droits des jeunes une priorité grâce aux 15 objectifs et domaines d’action qui se renforcent mutuellement.  Il a aussi indiqué que le Programme d’action était le document de base duquel découlent les politiques nationales de la jeunesse.  Il a salué le fait que le nombre de pays ayant mis en place une politique nationale, des législations ou encore des programmes sur la jeunesse augmentait constamment et s’est également félicité des progrès d’autonomisation des jeunes dans le monde, tout en soulignant les nombreux défis auxquels ceux-ci se heurtaient.

L’Envoyé pour la jeunesse a révélé que les préoccupations des jeunes pour leur avenir sont véritablement similaires partout dans le monde.  Il a cité en exemple des voyages qu’il a effectués à Gaza, en République dominicaine, au Kenya et en Somalie, ou à Genève, affirmant que les jeunes qu’il a rencontrés à cette occasion étaient décidés à changer leur quotidien et à améliorer leur existence.  « Ils ont le potentiel pour transformer les aspects sociaux et économiques de leurs communautés », a-t-il dit, invitant les gouvernements et le secteur privé à considérer comme prioritaire la création d’emplois en faveur des jeunes, et d’encourager les jeunes entrepreneurs qui œuvrent dans l’innovation.

M. Alhendawi a par ailleurs rappelé qu’en septembre prochain, les chefs d’États et de gouvernement des États Membres des Nations Unies adopteront le programme de développement qui sera en vigueur pour les 15 prochaines années.  Il a ainsi souhaité que la volonté politique soit manifestée, afin de faire que la jeunesse soit une priorité dans chaque pays.  Il a en outre souligné que la campagne intitulée « #YouthNow », qui vise à mobiliser les jeunes du monde entier sur les questions de développement à travers les médias sociaux, n’est pas seulement un slogan, mais un appel à l’action immédiate.

Mme VIVIAN ONANO, Oratrice principale et membre du Groupe consultatif mondial de la société civile d’ONU-Femmes, a déclaré que c’est grâce à l’éducation qu’elle a reçue qu’elle peut aujourd’hui bénéficier de cette exposition internationale.  Elle a en revanche regretté que 58 millions d’enfants ne vont pas à l’école à travers le monde, dont une grande majorité de filles.  Sans possibilité d’aller à l’école, a-t-elle noté, les jeunes ne peuvent développer leurs capacités et s’informer des sujets touchant directement leur vie.  Elle a aussi déploré le fait que 123 millions de jeunes, âgés de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire, dont 61% sont des jeunes femmes et filles.  Elle a en outre souligné que l’éducation est aujourd’hui la cible de groupes terroristes, rappelant à ce propos l’histoire des « filles de Chibok » enlevées dans le nord du Nigéria, tout comme les 142 enfants tués dans leur école de Peshawar au Pakistan, ou encore le massacre de 147 étudiants dans une université de l’est du Kenya.  « L’accès à une éducation sûre et de qualité ne devrait pas constitué une question de vie ou de mort », a-t-elle regretté.

Mme Onano a ensuite relevé que sans accès à l’éducation, il n’est pas possible de réaliser l’égalité des genres, ajoutant que cette égalité allait au-delà du principe mathématique de « 50-50 », pour signifier le respect des droits fondamentaux des femmes.  Elles doivent se voir offrir la possibilité de participer pleinement au développement socioéconomique et politique de leur pays, a-t-elle dit.  Pour ce faire, il faudrait à son avis gérer les questions du mariage précoce, du trafic des êtres humains et de l’esclavage sexuel, ou encore des défis tels que l’accès à l’eau potable et aux sanitaires, les mutilations génitales féminines, l’autonomisation économique des femmes et les violences qui les ciblent. 

L’oratrice principale a invité les hommes à s’engager en faveur de l’égalité des genres, expliquant qu’en défendant les droits des femmes, les hommes préservent en fait leur dignité.  Elle les a notamment invités à soutenir la campagne d’ONU-Femmes en faveur des droits des femmes, une campagne intitulée « HeforShe », qui a inspiré le jeune Max Bryant du New Jersey, aux États-Unis, à collecter des fonds pour la scolarisation de 18 filles. 

Elle a également estimé qu’il ne serait pas possible de réaliser le développement durable tant que l’égalité des genres n’aura pas été réalisée.  Elle a en outre indiqué que l’Afrique comptait 200 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans, précisant que ces jeunes n’étaient pas simplement des statistiques, mais des personnes vivant dans l’espoir de réussir, en dépit du chômage ambiant.  Elle a souhaité que des emplois soient créés en faveur des jeunes, soulignant que ceux-ci sont aujourd’hui très imaginatifs et pleins de ressources, mais privés du soutien nécessaire en matière de capital, de modèle, de mécénat et de connaissances sur le financement.  Elle a invité le secteur privé à jouer un rôle majeur pour trouver des solutions à la crise de l’emploi des jeunes et appelé les États Membres à adopter une résolution « à l’unanimité », afin de rendre obligatoire la présence d’au moins un jeune dans chaque délégation nationale participant au débat général de l’Assemblée au mois de septembre.  Elle a aussi souhaité que les jeunes soient impliqués à tous les niveaux d’élaboration et de mise en œuvre du futur programme de développement.  « Rien ne doit se faire pour les jeunes sans leur participation », a-t-elle lancé à l’endroit des États Membres.

Le représentant de l’Afrique du Sud, s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine (G77), a déploré que le potentiel des jeunes en matière de participation ne se soit pas encore pleinement exprimé.  Il a aussi regretté le fort taux de chômage des jeunes à travers le monde, déplorant aussi que tous les jeunes n’ont pas la possibilité de bénéficier des avantages de l’éducation.  Il a estimé que les problèmes des jeunes devaient être abordés selon une approche coordonnée, soulignant que la responsabilité première de la prise en charge des questions de jeunesse incombait en premier lieu aux États Membres.  Il a souhaité également que les jeunes puissent bénéficier des soins de santé adéquats, notamment dans le cadre de la lutte contre la pandémie du VIH/sida.  Le représentant a en outre appelé à une meilleure protection des jeunes contre la criminalité, y compris la criminalité liée aux stupéfiants et condamné l’utilisation des jeunes dans des conflits armés.  En ce qui concerne le programme de développement pour l’après-2015, il a indiqué que le G77 souhaitait qu’il prenne en compte les préoccupations des jeunes et qu’il les associe à cet effet au processus d’élaboration.

Le représentant du Nigéria, parlant au nom du Groupe des États d’Afrique, a rappelé que ce continent était le plus jeune du monde.  Les jeunes en Afrique peuvent constituer un moteur pour le développement, la paix et la stabilité de la région, a-t-il souligné, indiquant que l’Union africaine avait adopté en 2004 la Déclaration de Ouagadougou et son Plan d’action sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté en Afrique, qui prévoit la création d’emploi, un travail décent et une rémunération appropriée.  L’Union africaine a en outre adopté en 2006 une Charte des jeunes qui met l’accent sur les conditions nécessaires à une vie digne, a-t-il précisé, et un objectif de réduction du chômage a également été fixé en 2011.  Le représentant a aussi évoqué le deuxième plan d’action pour l’éducation adopté pour l’Afrique et indiqué que l’UA s’était également dotée d’autres outils pour promouvoir la jeunesse africaine. 

Le représentant a prôné l’égalité des sexes dans l’éducation, l’emploi et les services essentiels, affirmant qu’il fallait aussi donner aux jeunes un accès aux soins de santé de qualité au moyen d’une couverture universelle à un coût abordable.  Il s’est par ailleurs félicité de la mise en place d’un partenariat mondial de la jeunesse dans le cadre du futur programme de développement pour l’après-2015.

M. SALAM SABAH ALSALEM H. AL SABAH, Ministre de l’information et Ministre d’État pour la jeunesse du Koweït, qui s’exprimait au nom du Groupe des États arabes, a salué les progrès accomplis en faveur des jeunes dans le monde arabe mais les a jugés insuffisants en termes de justice sociale.  Il a rappelé que cette population connaît un des taux de croissance démographique les plus élevés du monde: plus de 50% de la population arabe est âgée de moins de 25 ans, a-t-il indiqué, alors que le taux de chômage dans cette tranche démographique reste élevé à 27%.  Les tensions, les conflits internes et l’instabilité économique ont des conséquences importantes sur les jeunes de plusieurs pays, a-t-il aussi souligné, notamment pour ce qui concerne les déplacements de population.  Notant l’importance des politiques nationales en faveur des jeunes, le représentant a annoncé que son pays verserait 1,5 million de dollars pour appuyer les activités de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la jeunesse.

M. ISMANTO ADNA, Ministre des sports et de la jeunesse du Suriname, s’exprimant au nom des États membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a évoqué le Plan d’action 2012-2017 des Caraïbes pour le développement de la jeunesse, qui vise notamment à faciliter l’accès à l’éducation et à la participation des jeunes à la vie politique.  Il a aussi évoqué un projet qui encourage l’esprit d’entreprise des jeunes de 15 à 29 ans, qui a été lancé dans une dizaine d’États.  Les domaines d’action en faveur des jeunes dans la région concernent notamment la santé sexuelle précoce, les abus sexuels et physiques, l’abandon scolaire, le crime et l’abus de drogues, a précisé le représentant, exprimant également sa préoccupation face aux taux d’obésité croissants, qui touche un quart, voire un tiers des jeunes, et qui a des effets négatifs sur leur éducation, leur santé physique et mentale, ainsi que sur leur future recherche d’emploi.  Le représentant s’est ensuite félicité du premier échange de haut niveau qui a eu lieu entre l’UNASUR et la CARICOM et qui a permis de s’entretenir notamment des défis relatifs au leadership des jeunes. 

Le représentant de l’Union européenne a prévenu que si rien n’était fait pour améliorer le sort des jeunes dans le monde, cette génération de jeunes risquait d’être une génération perdue.  Il a souligné que l’Union européenne avait lancé de nombreux programmes pour favoriser l’épanouissement des jeunes et affirmé que le programme de développement pour l’après-2015 devait tenir compte des préoccupations de la jeunesse, afin de ne pas créer des laissés-pour-compte.

Mme GABRIELA SAZBO, Ministre de la jeunesse et des sports de la Roumanie, a jugé indispensable d’accorder une attention spéciale aux jeunes particulièrement vulnérables, comme les jeunes handicapés ou les jeunes issus de l’immigration.  Elle a fait part de l’attention accordée par les autorités de son pays aux investissements dans des programmes visant à favoriser l’emploi des jeunes, donnant pour exemple l’investissement dans des infrastructures scolaires et le financement de bourses.  Elle a appelé à prendre conscience de l’importance du sport pour aider les jeunes à se forger une personnalité et à devenir autonomes, affirmant que le sport constituait le plus important catalyseur de changement social dans le monde par sa capacité à unir les jeunes, en dépit de leurs différences culturelles, religieuses, ethniques et sociales.  Elle a précisé que 1 500 manifestations sportives consacrées au fléau du chômage, qui touche particulièrement les jeunes, qu’ils soient urbains ou ruraux, hommes ou femmes, se tiendraient tous les ans dans la ville de Cluj-Napoca, capitale européenne de la jeunesse 2015. 

M. MAME MBAYE NIANGA, Ministre de la jeunesse et de l’emploi du Sénégal, a jugé insuffisant les progrès accomplis pour atteindre les 15 priorités de l’agenda commun pour les jeunes, notamment dans les domaines de l’éducation, l’emploi et la santé.  Se plaignant du nombre de jeunes sans emploi dans son pays, il s’est aussi inquiété des conséquences néfastes de la délinquance juvénile, des conflits armés et du VIH/sida sur cette frange de la population.  Il a également jugé important de s’accorder sur des objectifs de réduction du chômage de ces jeunes, en renforçant leur participation au processus de négociation et de la mise en œuvre du programme de développement pour l’après-2015.  Le Sénégal vise en priorité l’amélioration des capacités agricoles, des infrastructures, de la résistance face aux changements climatiques et l’autonomisation des jeunes et des femmes, a-t-il précisé, affirmant que l’emploi avait reçu une place de choix dans le plan de développement économique et social de son pays.

M. JEAN ANICET ANDRIAMOSARISOA (Madagascar) a énuméré plusieurs réalisations pour la promotion et la protection de la jeunesse dans son pays depuis 20 ans et pour l’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse.  Il a expliqué que la politique nationale de la jeunesse adoptée en 2004 était en cours d’actualisation sur la base des recommandations obtenues auprès des jeunes lors d’un symposium tenu en 2014.  Il a indiqué que le conseil de la jeunesse créé par décret en 2006 regroupait toutes les associations de jeunes du pays et cité des programmes de santé destinés aux jeunes qui mettent l’accent sur les menaces liées au VIH/sida.  Il a indiqué que tous les jeunes de 15 à 24 ans recevaient chaque année une formation sur les techniques de communication fondée sur la santé de la reproduction.  Il a également précisé qu’un programme national de protection de la jeunesse était en gestation, avant de citer la mise en place de structures d’accompagnement en matière d’insertion socioéconomique. 

Mme COUMBA BA, Ministre de la jeunesse et des sports de la Mauritanie, a déclaré que son pays a adopté une stratégie nationale de la jeunesse et des sports pour la période 2015-2020.  Elle a indiqué que son pays avait mobilisé pas moins de 2 500 jeunes, et 100 000 autres virtuellement par le biais de l’Internet, pour qu’ils s’expriment sur les questions qui les concernent.  La Ministre a énuméré un certain nombre d’actions prioritaires que son gouvernement entendait mener en faveur des jeunes, assurant que la Mauritanie a décidé d’engager la participation des jeunes dans la résolution de leurs problèmes, notamment en les accompagnant dans le monde professionnel.

M. SALIFOU DEMBELE, Ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi du Burkina Faso, a indiqué que le Gouvernement de transition avait décidé d’accorder une place de choix à la jeunesse, notamment pour améliorer leur taux d’emploi et renforcer l’éducation, la citoyenneté et les droits de l’homme.  Il a appelé les États Membres de l’ONU à prendre l’engagement solennel de consacrer les droits fondamentaux de l’homme, pas seulement sur le papier, mais par des mesures concrètes et des budgets adéquats.  Il a aussi recommandé de renforcer les capacités des mouvements de jeunes, soulignant que ce sont des partenaires privilégiés des gouvernements.  Le Burkina Faso organise à cet effet des « assises nationales de la jeunesse » qui se tiendront en juin prochain, a-t-il indiqué, en mettant l’accent sur l’importance accordée à l’auto-emploi des jeunes, qu’ils soient des zones rurales comme urbaines, qu’ils soient diplômés ou non.  Il a aussi prévenu des dangers que font peser sur la jeunesse les menaces terroristes dans la région, s’inquiétant notamment des déplacements de jeunes que cela entraîne.

M. VANJA UDOVICIC, Ministre de la Jeunesse et des sports de la Serbie, a indiqué que plus de 130 municipalités de la Serbie avaient des sections chargées des questions de jeunesse.  Il a déploré le fait que près de la moitié des jeunes serbes étaient au chômage, ce qui les incite souvent à quitter le pays.  Il a indiqué avoir engagé un dialogue avec les jeunes pour que des mesures efficaces soient prises en leur faveur, rappelant que les actions semblables prises dans le passé n’avaient pas toujours répondu aux attentes des jeunes.

M. MUSTAPHA AHMED, Ministre de la jeunesse et des sports du Ghana, a déclaré que son gouvernement avait mis en place une agence pour l’emploi des jeunes et créé un fond de soutien aux jeunes entrepreneurs.  Il a aussi souligné que le Gouvernement entendait encourager l’emploi des jeunes dans les domaines des nouvelles technologies et dans l’agriculture, énumérant plusieurs initiatives de jeunes ghanéens dans les domaines de l’informatique.   

Mme EVELYN ANITE, Ministre d’État du genre, du travail et du développement social chargée des affaires de la jeunesse de l’Ouganda, a souhaité que tous les jeunes puissent participer efficacement au développement économique de leurs sociétés.  Le taux de chômage des jeunes est de 53,4% dans mon pays, a-t-elle regretté, notant le manque de compétences des jeunes en raison, notamment, des carences du système éducatif.  Ce chômage oblige à prendre des directives nationales et internationales, a-t-elle affirmé, avant d’énumérer les mesures prises par l’Ouganda pour améliorer l’emploi des jeunes, notamment la création de coopératives d’économie et de crédit pour les jeunes des zones rurales.  Enfin, elle a assuré que son gouvernement faisait son possible pour associer les jeunes à la vie civique et aux processus de prise de décisions. 

Mme NADIA AROP DUDI, Ministre de la culture, de la jeunesse et des sports du Soudan du Sud, après avoir rappelé que son pays était une nouvelle nation, a souligné le rôle des jeunes dans les conflits, imputable à leur manque d’éducation et à l’analphabétisme.  Elle a aussi exprimé sa préoccupation quant au fort taux de chômage des jeunes dans des pays comme le sien, estimant qu’il fallait adopter et mettre en œuvre des politiques en faveur des jeunes, en particulier dans un pays nouveau comme le Soudan du Sud.  Enfin, elle a prévenu que les problèmes auxquels se heurtent les jeunes du Soudan du Sud concernaient également le reste de la jeunesse du Soudan.

M. JORGE MINAYA, Ministre de la culture, de la jeunesse et des sports de la République dominicaine, a indiqué que son Gouvernement a lancé des actions permettant l’épanouissement des jeunes.  Il a noté que les programmes mis en place en faveur des jeunes ne tenaient pas toujours compte du développement social, déplorant par exemple que des innovations technologiques réduisaient le nombre d’emplois offerts aux jeunes sans formation. Il a aussi affirmé que son pays souhaitait lancer un plan d’action pour les jeunes qui s’accompagne d’indicateurs clairs pour mesurer les succès engrangés.

M. JEAN-MICHEL SAMA LUKONDE KYENGE, Ministre de la jeunesse, des sports et de la recréation de la République démocratique du Congo, a indiqué, en tant que Président des Ministres de la jeunesse et des sports de l’Organisation internationale de la Francophonie, que la stratégie de la jeunesse de la Francophonie pour la période 2015-2022 avait été adoptée.  Il a déploré que les jeunes soient dupés par des « vendeurs d’illusions » qui les entraînent dans des embarcations vers l’Europe ou dans des groupes rebelles et terroristes, tout en affirmant que ce phénomène pouvait se justifier, en partie, par les perspectives limitées de ces jeunes qui manquent d’encadrement, notamment dans les domaines scolaire et professionnel.  Il s’est également prononcé pour la participation des jeunes, notamment des jeunes femmes, à la vie économique, politique et sociale des pays où ils vivent.

Mme EMMALIN PIERRE, Ministre de la jeunesse, des sports et des affaires religieuses de la Grenade, a défini les politiques en faveur de la jeunesse comme un « contrat social pour les jeunes ».  Outre ces politiques, elle a prôné le renforcement des associations de jeunes en faisant valoir que ces derniers ont besoin de structures organisées pour se développer.  Le Gouvernement de la Grenade est à l’écoute des jeunes, a-t-elle assuré, avant d’indiquer qu’il continuait d’investir dans la jeunesse.  Les jeunes sont des agents de changement que nous voulons garder au centre de notre plan de développement, a-t-elle indiqué, précisant qu’elle a souhaité voir une concertation internationale se développer pour l’après-2015 permettant aux jeunes de tirer parti des efforts de développement. 

Mme YUNIASKY CRESPO BAQUERO, Ministre de la jeunesse de Cuba, a affirmé que la jeunesse cubaine, soit 26% de la population, était considérée en priorité dans les politiques sociales menées par son gouvernement.  La grande majorité des 15 à 30 ans à Cuba ont suivi et achevé une éducation secondaire, a-t-elle indiqué, en se prévalant du nombre important d’entre eux qui ont un diplôme de maîtrise ou un doctorat.  Beaucoup de jeunes travaillent dans le secteur de la santé, a-t-elle aussi indiqué.  Tous ces facteurs permettent de garantir une espérance de vie de 78,4 ans à Cuba, a-t-elle fait valoir.  Elle a aussi fait part des efforts menés dans son pays pour lutter contre les changements climatiques, en vue de garantir aux jeunes un avenir plus favorable.  La Ministre a par ailleurs déploré le blocus imposé à Cuba qui obscurcit l’avenir des jeunes et regretté le manque d’engagement et de résultats par rapport aux obligations prises au niveau international.

M. ALIMAMY KAMARA, Ministre de la jeunesse de la Sierra Leone, a énuméré toutes les politiques et tous les organes nationaux qui se penchent sur les questions de la jeunesse et prennent des mesures en leur faveur.  Évoquant notamment un mécanisme qui vise l’autonomisation des jeunes.  Ceux-ci sont bien représentés au Gouvernement et au Parlement, a-t-il précisé.  Le Ministre a par ailleurs présenté le système de bourses scolaires qui permet aux jeunes d’accéder aux études supérieures, et les programmes d’enseignement supérieur destinés aux jeunes handicapés.  Le pays offre aussi la gratuité dans l’enseignement secondaire, a-t-il indiqué, tout en s’inquiétant du fléau du chômage qui touche particulièrement les jeunes, dans les zones urbaines et rurales, hommes et femmes.  Les jeunes de la Sierra Leone n’ont ménagé aucun effort pour lutter contre l’Ebola, a poursuivi le Ministre, avant de remercier les acteurs qui ont contribué à la lutte contre ce fléau. 

M. BADOUL HASSAN BAOUL, Secrétaire d’État à la jeunesse et aux sports de Djibouti, a salué les initiatives de coopération régionale et sous-régionale en Afrique en faveur des jeunes.  Il a affirmé que l’Afrique s’imposait désormais comme un continent en pleine croissance capable de prendre en charge sa jeunesse.  Il a rappelé que son pays avait récemment mis en place une politique de la jeunesse, la troisième du genre, qui a été adoptée avec l’assistance technique de l’ONU.  Il a précisé que son gouvernement était engagé pour trouver des solutions à la question de l’emploi des jeunes.  « Donnons des ballons à nos jeunes, et non des balles, offrons-leur des plumes et non des fusils », a-t-il conclu.

M. SERGEY POSPELOV, Chef de l’agence fédérale des questions de jeunesse de la Fédération de Russie, a affirmé que son pays avait une vaste expérience de travail systématique avec les jeunes, plaidant afin que tous les jeunes aient les mêmes chances de réussite dans la société et souhaitant que les organisations de jeunesse aient davantage voix au chapitre dans ce domaine.  Il s’est en outre félicité de la création du Conseil des jeunes de l’Arctique, à la suite du premier Forum des jeunes de l’Arctique en janvier dernier dans son pays.  Il a enfin souhaité que les jeunes soient des agents du changement et des chantres de la paix.

M. INTIQAM BABAYEV, Vice-Ministre de la jeunesse et des sports de l’Azerbaïdjan, a relevé que 30% de la population de son pays est constitué de jeunes âgés de 14 à 29 ans.  Bien éduqués et bien équipés, ils représentent la ressource la plus précieuse de nos pays, a-t-il affirmé, ajoutant que leur valeur est « mille fois supérieure à celle des autres biens nationaux ».  Il a ensuite évoqué les nombreux investissements réalisés par son gouvernement en faveur des jeunes, expliquant que ces actions visaient aussi à résorber le chômage qui touche 20% de la population nationale, en majorité des jeunes.  Il a par ailleurs rappelé qu’en octobre dernier, l’Azerbaïdjan a organisé, à Bakou, le premier Forum mondial sur les politiques de jeunesse qui a connu une grande participation des jeunes et des décideurs.  Il a invité la communauté internationale à suivre l’esprit de Bakou en agissant dans l’unité en faveur des jeunes.

M. BORATH SEAN, Secrétaire d’État du Cambodge, a souligné l’importance du développement du capital humain en la période de transition que traverse son pays.  Le Gouvernement a mis en œuvre des stratégies en faveur des jeunes qui sont conformes aux objectifs du Plan d’action mondial, a-t-il indiqué.  Il a réaffirmé l’appui et l’engagement des autorités de son pays pour la réussite du Plan d’action mondial.

M. WAN XUEJUN, Président adjoint de la Fédération de la jeunesse de toute la Chine, a indiqué que son pays avait mis en place des conditions qui favorisent la réussite des jeunes.  La Chine a éliminé l’analphabétisme chez les moins de 40 ans, s’est-il félicité, indiquant qu’il n’y avait que 2% de chômeurs parmi les jeunes diplômés de l’université.  Il a en outre mentionné les efforts menés pour offrir des microcrédits aux jeunes.  Ceux-ci font aussi l’objet d’une attention particulière dans la lutte contre la criminalité, a-t-il ajouté, précisant que sa fédération travaillait aussi à l’amélioration de l’environnement social dans lequel évoluent les jeunes.  Active aussi sur le plan international, la Chine a envoyé des jeunes à l’Assemblée mondiale des jeunes, a-t-il indiqué.

M. ZULEMA SUCRE, Vice-Ministre du développement social du Panama, a indiqué que son pays avait participé au quatrième Forum de la jeunesse des Amériques, réunion qui a traité de sujets importants comme l’emploi et l’innovation.  En matière d’éducation, nous travaillons à renforcer les capacités techniques et la formation des jeunes, a-t-il dit.  Le Vice-Ministre a également indiqué que son pays renforçait également le rôle du Conseil national des jeunes, dont les membres sont consultés sur des questions ayant trait à la gouvernance du pays.  Mon pays vise par ailleurs à améliorer ses politiques en matière de contrôle des naissances et de soins prénataux, a indiqué le Vice-Ministre, affirmant que les mesures prises en faveur de la jeunesse avaient pour objectif de garantir aux jeunes la pleine jouissance de leurs droits fondamentaux.

M. JUAN CARLOS REYES CANON, Directeur du système national de la jeunesse de la Colombie, a salué la participation des jeunes Colombiens dans la mise en place des politiques nationales en leur faveur.  Il a salué également le fait que l’éducation soit gratuite jusqu’à la onzième année scolaire en Colombie, ajoutant que des mesures incitatives accompagnaient des jeunes défavorisés dans leurs études supérieures.  Il a également plaidé en faveur d’un plus grand engagement des jeunes dans les débats les concernant.

M. NETO ZARZAR LIGHE SR., Ministre du travail du Libéria, a rappelé que la population mondiale rajeunissait de plus en plus et estimé que, 20 ans après l’adoption du Programme d’action mondial pour la jeunesse, il était temps d’en faire le bilan, notamment pour ce qui concerne ses carences.  Il a cité un certain nombre d’actions en faveur de la jeunesse mises en place dans son pays, affirmant que les jeunes devaient se voir davantage impliqués dans la résolution de leurs problèmes.

M. ANTOINE COLLINET MAKOSSO, Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique du Congo, a salué la tendance à la baisse de la proportion des pauvres dans son pays grâce aux efforts consentis par le gouvernement.  Il a estimé que l’amélioration du système éducatif national restait le défi majeur à relever pour permettre à la jeunesse congolaise d’utiliser des moyens modernes de communication.  Il a appelé à une large mobilisation des ressources pour que le développement et l’épanouissement des jeunes Africains soient pris en compte dans le programme de développement pour l’après-2015.

M. EMRE KACAR, Directeur général du Département de la jeunesse au Ministère de la jeunesse et des sports de la Turquie, a évoqué les mesures prises en faveur des jeunes par son pays, à commencer par la création de ce Ministère en 2011.  Nous avons soutenu des projets pour le développement économique et l’insertion sociale des jeunes, ainsi que pour le développement de l’art au profit des jeunes, a-t-il indiqué.  Il a aussi mentionné la création de 200 centres de la jeunesse en Turquie et lancé un appel à la communauté internationale pour investir ensemble dans la jeunesse en vue de leur offrir un meilleur avenir.

M. JOSÉ MANUEL ROMERO, Directeur général de l’Institut de la jeunesse du Mexique, a rappelé le programme adopté par son pays en faveur des jeunes, ainsi que les mesures concrètes qui ont été prises dans ce domaine, en tenant compte des recommandations des groupes dynamiques de jeunes.  Le Mexique compte 38 millions de jeunes de 12 à 29 ans, a-t-il précisé, en soulignant que cette répartition démographique offrait de nouvelles perspectives.  Les jeunes ont contribué à l’élaboration du document central de politique publique les concernant, par le biais d’une concertation publique, a-t-il indiqué, précisant en outre que le Gouvernement avait lancé des programmes de mobilité et de bourses pour stimuler l’emploi des jeunes.  Il a également affirmé que les autorités mexicaines menaient un combat sans merci contre les discriminations fondées sur le genre, qui touchent les jeunes.

Mme MAHA ISA AL RUMAIHI, Directrice du Département de la planification et de la qualité au Ministère de la jeunesse et des sports du Qatar, a appelé à utiliser au maximum le potentiel des jeunes pour qu’ils deviennent les dirigeants de demain.  Le Qatar a créé un Ministère de la jeunesse en 2011, a-t-elle dit, avant d’évoquer le Forum pour l’autonomisation des jeunes qui s’est tenu ce mois-ci et la conférence de la jeunesse organisée en avril dernier.  En outre, le Qatar organisera en septembre une conférence sur la jeunesse et l’humanitaire, a-t-elle indiqué, affirmant que les universités de son pays étaient ouvertes aux jeunes du monde entier.

M. RUBEN ROSA SANCHZ, Directeur général de l’Institut de la jeunesse de l’Espagne, a lancé un appel pour que les objectifs de développement durable incluent des indicateurs transversaux sur les jeunes afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.  Environ 50% des jeunes espagnols de moins de 25 ans sont au chômage, a-t-il indiqué, ce qui a poussé le Gouvernement à adopter des stratégies spéciales pour promouvoir l’emploi.  Les jeunes sans emploi peuvent ainsi recevoir une formation, a-t-il indiqué, ajoutant que cette situation devrait inciter les Nations Unies à proclamer une décennie de l’ONU pour l’emploi des jeunes.

Mme USANEE KANGWANJIT, Directrice générale du Département de l’enfance et de la jeunesse au Ministère du développement social et de la sécurité humaine de la Thaïlande, s’est félicitée de la réalisation de plusieurs OMD par son pays, comme l’éducation gratuite pendant 12 ans.  Il reste cependant encore beaucoup à faire pour réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle, a-t-elle reconnu.  Invitant les jeunes à être plus actifs dans les politiques nationales, elle a affirmé la volonté de son gouvernement à inclure les jeunes dans l’élaboration de ces politiques.  Enfin, elle a remercié les Nations Unies pour leur rôle dynamique en vue de faire avancer encore plus la cause des jeunes. 

M. ARTSIOM SIARHEI, Ministre de l’éducation du Bélarus, a plaidé pour que les jeunes puissent faire fructifier leurs talents, notamment en obtenant un emploi.  Il faut aussi des garanties sociales offertes par l’État dans les domaines de l’éducation et de la santé, notamment pour les jeunes handicapés, a-t-il précisé, avant d’évoquer le repos et les loisirs qui doivent être considérés, à son avis, comme des droits permettant l’épanouissement des jeunes.  Une jeune déléguée du Bélarus a pris la parole pour indiquer que les jeunes de son pays avaient réussi à augmenter leur niveau de compétitivité, notamment grâce à un programme de jeunes talents intitulé « 100 idées pour le Bélarus ».  Elle a proposé d’élargir cette initiative en adoptant « 100 idées pour la planète ».

M. JEAN-BENOIT DUJOL, Directeur de la jeunesse, de l’éducation informelle et des organisations bénévoles au Ministère des politiques urbaines, de la jeunesse et des sports, et Délégué interministériel pour la jeunesse de la France, a précisé qu’une réunion était organisée tous les ans au sein du comité interministériel de la jeunesse.  La France s’est en outre dotée en 2013 du Plan priorité jeunesse, qui repose sur une logique d’autonomie et d’émancipation.  Ce Plan recouvre les domaines du logement, de la santé, de l’emploi et des loisirs, et d’informer les jeunes sur leurs droits, dont la santé sexuelle et reproductive, a-t-il ajouté.  Le représentant a par ailleurs souligné la collaboration interministérielle permanente sur les questions des jeunes et a fait part des efforts déployés pour faire participer davantage les jeunes à la vie publique. 

M. NIKOLAS DUCHARME, Vice-Ministre adjoint à la jeunesse au Conseil exécutif du Québec (Canada), a indiqué que la jeunesse était un dossier prioritaire dans les différents États du Canada, et notamment celui du Québec.  Il a affirmé que le Plan d’action mondial avait donné une impulsion au Québec pour prendre des mesures en faveur des jeunes, mesures directement liées aux domaines prioritaires du Plan d’action mondial.  Cette politique a servi de guide à la mise en œuvre de trois plans d’action jeunesse, qui ont permis le financement de projets innovants, s’est-il félicité.  Il a par ailleurs indiqué que le Québec s’engageait aujourd’hui dans le renversement de sa pyramide démographique.  La politique jeunesse sera bientôt renouvelée pour la rendre plus dynamique, a-t-il indiqué.

M. KAIRAT ABDRAKMANV (Kazakhstan) a salué la politique officielle de son pays en faveur des jeunes qui vise à développer leur potentiel culturel, spirituel et physique.  Pour faire face au chômage des jeunes, un portail d’information a été lancé en 2013, a-t-il dit.  Il a aussi évoqué une feuille de route pour les affaires, qui accorde une aide aux jeunes entrepreneurs, de même que les bourses offertes aux jeunes pour qu’ils puissent mener des études supérieures.  Il a indiqué que son pays publierait désormais un rapport annuel sur la condition des jeunes.

M. STEPHAN TAFROV (Bulgarie) a indiqué que son pays a adopté une stratégie nationale pour la jeunesse qui a pour objectif de lancer des programmes d’action dans ce domaine et d’intégrer la dimension jeunesse dans tous les secteurs publics d’activité.  En 2013, un conseil national de haut niveau pour la jeunesse a été créé, a-t-il dit, avant d’évoquer les réalisations accomplies au niveau local.  Le représentant a par ailleurs souligné la nécessité de garantir aux jeunes la jouissance de leurs droits fondamentaux.  Depuis 2007, a-t-il précisé, le pays inclut des jeunes délégués dans les réunions de la Troisième Commission de l’Assemblée générale et de la Commission du développement social de l’ONU. 

M. ANATOLIO NDONG MBA (Guinée équatoriale) a appelé à éviter la marginalisation des jeunes, une préoccupation déjà contenue dans le Programme d’Action mondiale pour la jeunesse adoptée il y a 20 ans, a-t-il rappelé.  Il a aussi indiqué que l’emploi des jeunes est crucial pour toute société, appelant à une alliance entre secteurs public et privé pour créer des emplois en faveur des jeunes.  Il a aussi invité la communauté internationale à comprendre les aspirations des jeunes afin de les intégrer dans les programmes de développement. 

Mme GONZALO KONCKE (Uruguay) a plaidé pour l’autonomisation des jeunes en vue de les aider à s’insérer dans le monde de l’emploi.  Elle a déploré le taux de chômage élevé des jeunes uruguayens, indiquant qu’une nouvelle loi en matière d’éducation et d’emploi avait été mise en place en faveur des jeunes.  La participation des jeunes doit être au cœur de l’ensemble des politiques de développement, a-t-elle prôné.

Le représentant de l’Algérie a déploré que les jeunes des pays en développement doivent faire face à de nombreux problèmes, ce qui les pousse à migrer des zones rurales aux villes, et parfois même à quitter leur pays.  Il a indiqué que plus de 73% de la population de son pays était âgé de moins de 30 ans, qui posent de nombreux problèmes concernant l’encadrement des jeunes.  Il a affirmé que le premier défi était la scolarisation des jeunes, suivie de leur formation professionnelle et insertion dans le monde du travail.  Il a évoqué des programmes publics visant à octroyer des microcrédits aux jeunes, et à les soutenir dans leur volonté de créer des emplois. 

Mme ZEBIB GEBREKIDAN (Érythrée) a déclaré que les jeunes de son pays avaient joué un rôle historique pour garantir l’indépendance de l’Érythrée et continuaient d’occuper une place importante dans son développement social, politique, économique et sécuritaire.  Les jeunes sont organisés dans le cadre de l’Union nationale de la jeunesse et des étudiants érythréens et de centres de la jeunesse implantés dans tout le pays.  L’accent est mis notamment sur la santé reproductive, et le taux de prévalence du VIH étant passé de 3% à 0,93% en 15 ans, a-t-elle indiqué.   

La représentante a fait valoir que le service national obligatoire constituait « une expérience unique » qui enseigne la tolérance et l’unité dans tous les secteurs de la société et apprenait aux jeunes à « penser de façon critique » et à devenir des individus « responsables et disciplinés ».  Préoccupée par l’augmentation de l’immigration irrégulière vers l’Europe et l’Amérique, elle a demandé à la communauté internationale de se pencher sérieusement sur les causes profondes de l’immigration et du trafic des êtres humains.  L’Érythrée, a-t-elle assuré, s’est engagée à combattre ces phénomènes, à travers l’éducation et l’emploi de jeunes, et par des moyens juridiques.

Le représentant de la République de Corée a jugé nécessaire d’impliquer les organisations de jeunesse dans le processus d’élaboration du programme de l’après-2015.  Les jeunes ne doivent pas être seulement bénéficiaires de ce programme, mais y participer activement, a-t-il expliqué.  Reconnaissant la vulnérabilité particulière des jeunes, le représentant a demandé de garantir leur participation pleine et entière au fonctionnement de la société.  Il a ensuite parlé du Forum mondial de l’éducation organisé récemment par son pays, qui a permis aux participants de partager leurs connaissances sur les technologies qui leur sont utiles.  Il a aussi salué l’initiative « Impact universitaire des Nations Unies » lancée par le Secrétaire général, un réseau qui promeut les objectifs et valeurs des Nations Unies.

M. T. KYDYROV (Kirghizistan) a souligné l’importance essentielle du financement et des partenariats internationaux pour soutenir les politiques en faveur de la jeunesse.  Une loi et une stratégie nationales ont été adoptées dans son pays pour créer des conditions propices à l’emploi des jeunes, a-t-il indiqué.  Son gouvernement accorde en outre une attention particulière à la participation des jeunes à la vie publique.  Un ministère de la jeunesse a été créé, a-t-il aussi indiqué, avant de signaler qu’il y avait 300 organisations de jeunes dans son pays.  En outre, un quota de 15% de jeunes a été fixé pour les prochaines élections législatives.  Le représentant a par ailleurs fait valoir l’initiative lancée pour investir dans le développement humain des jeunes, qui fait actuellement l’objet d’un projet de loi.  Il a également conseillé de donner une plus grande importance au rôle de la famille.

Le représentant du Maroc a salué le Programme d’action pour la jeunesse adopté il y a 20 ans et les mesures prises par les différents gouvernements pour l’appliquer.  Alors que l’on est en train d’élaborer un nouveau programme de développement pour l’après-2015, il a demandé d’inclure les jeunes dans ce processus.  La jeunesse a toujours été un enjeu majeur pour le Maroc, a-t-il dit, en soulignant ce qui est fait pour assurer sa formation et son insertion sociale et professionnelle.  Il a énuméré les autres engagements pris par son pays en faveur de la jeunesse dans des domaines comme le sport ou les technologies de l’information et de la communication.  Une fête de la jeunesse est également organisée au Maroc, a-t-il signalé.

M. AMR ABUL ATTA (Égypte) a déclaré que son pays, dont les jeunes de 18 à 29 ans représentent 23,5% de la population, considère que ceux-ci sont des agents du changement social, du développement économique et de l’innovation technologique.  Le Ministère égyptien de la jeunesse a lancé une série d’initiatives liées à l’emploi, à l’alphabétisation et au renforcement des capacités des jeunes.  En avril dernier, une campagne intitulée « Notre futur entre nos mains » a été lancée pour leur autonomisation politique, avec la participation active de diverses organisations non gouvernementales, a-t-il précisé.   

M. JEFFREY SALIM WAHEED (Maldives) a dit que son gouvernement entendait intégrer les défis liés à la jeunesse dans toutes ses politiques nationales, de manière transversale.  Il a déploré le fait que le quart des jeunes des Maldives âgés de 18 à 35 ans soient sans emploi, d’où le besoin d’œuvrer davantage à la création d’emplois en leur faveur.  Il a aussi indiqué que le Gouvernement des Maldives promeut la participation des jeunes aux activités sportives, une manière de les encourager à faire étalage de leur plein potentiel.

La représentante de la Somalie a noté que son pays comptait 74% de jeunes dont la plupart sont sans emploi.  Elle a expliqué que ces jeunes sont exposés à la radicalisation extrémiste, mais affirmé que ces derniers sont prêts à s’engager dans des initiatives de développement.  Les jeunes somaliens veulent se réapproprier le terme de jeune, afin que celui-ci ne soit plus seulement apparenté à Al-Chabab, a-t-elle encore déclaré, avant de conclure en affirmant que les jeunes somaliens souhaitaient s’engager également dans le processus de recherche de la paix dans leur pays.

Mme KADIATOU SALL-BEYE, s’exprimant au nom du Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), a salué le fait que les jeunes soient les plus à mêmes d’embrasser les évolutions technologiques que connaît le monde, notamment en matière de technologie de l’information et de la communication (TIC).  Elle a souligné que l’UIT encourageait les États Membres à soutenir le développement des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur des TIC, car elles ont une grande capacité de contribuer au développement socioéconomique.  Fort de ce constat, a-t-elle relevé, l’UIT entend créer un réseau mondial qui regrouperait les entrepreneurs du domaine des TIC et les PME des pays en développement. 

Mme FRANCINE NUYUMBA, Présidente de l’ONG Pan African Youth Union, a plaidé pour l’amélioration de la participation des jeunes dans la prise de décisions.  Elle a aussi appelé au renforcement du dialogue intergénérationnel.  Notre génération est marquée par la crise des migrations, a-t-elle indiqué, regrettant notamment que « la mer Méditerranée devienne aujourd’hui le plus grand cimetière pour les jeunes notamment ».  Elle a également appelé la communauté internationale à agir également contre les atrocités commises par des groupes terroristes comme Boko Haram et Al-Chabab.

Le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a affirmé que 1,8 milliard de jeunes du monde représentait aussi 1,8 milliard de possibilités.  Il a déclaré que pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable, il faudrait des investissements ciblant les jeunes.  Il a déclaré que le FNUAP soutient des programmes dans plus 156 pays afin que les jeunes puissent s’épanouir.

Le représentant de l’ONUSIDA a affirmé que les jeunes filles et femmes étaient plus touchées que les jeunes hommes par le VIH, ce qui témoigne encore des inégalités de genre entre les jeunes.  Il a appelé à des stratégies spécifiques de lutte contre le VIH/sida qui ciblent particulièrement les jeunes filles et adolescentes et invité la communauté internationale à agir afin que chaque fille et adolescente puisse vivre et s’épanouir pleinement.

Les pays et organisations ci-après se sont également exprimés en début d’après-midi alors que les services d’interprétation étaient suspendus: Inde; Pays-Bas; Bulgarie (au nom du Groupe des amis des jeunes); Sri Lanka; Italie; République islamique d’Iran; Israël; Portugal; Kenya; Philippines; Indonésie; Commonwealth; et Organisation internationale du Travail (OIT).

Observation de clôture

M. ALVARO JOSÉ DE MENDONÇA (Portugal), s’exprimant au nom du Président de l’Assemblée générale, s’est félicité du fait que cette réunion ait permis d’examiner les succès atteints au cours des 20 années de mise en œuvre du Programme d’action mondial pour la jeunesse.  La discussion a aussi mis en évidence les défis qu’il reste à relever, notamment en matière d’éducation, d’emploi, d’égalité des sexes, de violence et de conflit, et de participation dans les sphères politiques et socioéconomiques, a-t-il déclaré, relevant en particulier la nécessité exprimée par les délégations d’adopter des politiques fortes en faveur de la jeunesse et de faire participer les jeunes aux processus décisionnels à tous les niveaux.

Le rôle de l’éducation dans l’autonomisation des jeunes a été souligné, a aussi noté M. de Mendonça, affirmant qu’il fallait élever le niveau de qualité de l’enseignement et garantir la sécurité des élèves.  Pour faciliter l’esprit d’entreprise des jeunes, il fallait prévoir de faciliter leur accès à des crédits abordables.  Il est temps de donner aux jeunes une place à la table des grands, afin de pouvoir combler leurs aspirations, a indiqué M. de Mendonça, en reprenant les arguments de nombreux représentants.  Il a également salué le soutien exprimé aujourd’hui par les États Membres, la société civile et les jeunes eux-mêmes en faveur de mesures concrètes visant à améliorer la situation des jeunes dans le monde entier.  Ceux-ci doivent jouer un rôle important dans les efforts de réalisation du développement durable au moment de l’élaboration d’un programme ambitieux en la matière pour l’après-2015, a-t-il conclu.

 

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