Soixante-neuvième session,
84e séance plénière – matin
AG/11632

L’Assemblée générale comble un déficit de 154 millions de dollars dans la rénovation du Siège de l’ONU à New York

Une somme de 2,3 milliards de dollars, ce qu’aura coûté la rénovation du Siège de l’ONU à New York depuis le premier coup de pioche, en mai 2008.  Les travaux touchant à leur fin, l’Assemblée générale a dû combler aujourd’hui un déficit de 154,8 millions de dollars pour l’exercice 2014-2015, suivant ainsi les recommandations de sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.  L’Assemblée a aussi autorisé le financement du progiciel de gestion intégrée Umoja, des chambres extraordinaires des tribunaux cambodgiens et du Prix des Nations Unies Nelson Rolihlahla Mandela. 

L’Assemblée a noté que le coût définitif de la rénovation du Siège de l’ONU à New York est de 2,3 milliards de dollars et compte tenu du déficit pour l’exercice budgétaire 2014-2015, elle a autorisé le Secrétaire général à transférer un montant de 154,8 millions de dollars du Fonds général.  La somme débloquée doit être financée par la contribution des États à hauteur de 85,2 millions de dollars; l’annulation d’engagements de l’exercice biennal 2012-2014, à hauteur de 33 millions, et par une ponction de 36,1 millions de dollars au Compte spécial. 

L’Assemblée a débloqué une autre somme de 5,5 millions de dollars pour la mise en œuvre du progiciel de gestion intégrée Umoja et a noté que des dépenses d’un montant de 8,4 millions de dollars seront financées par des ressources extrabudgétaires du 1er janvier au 31 décembre 2015.  Une autre somme de 22,8 millions de dollars sera demandée dans le projet de budget du compte d’appui aux missions de maintien de la paix pour l’exercice allant du 1er juillet au 30 juin 2016. 

L’Assemblée a aussi autorisé le Secrétaire général, « à titre exceptionnel », à engager un montant de 12,1 millions de dollars pour compléter les contributions volontaires à la composante internationale des chambres extraordinaires des tribunaux cambodgiens pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2015.  Le représentant du Cambodge s’est félicité de cette décision.

Informée par sa Cinquième Commission que l’attribution du Prix des Nations Unies Nelson Rolihlahla Mandela coûtera, cette année, la somme de 96 700 dollars, l’Assemblée a pu en adopter le statut.  Créé le 6 juin 2014, cinq ans après la proclamation du 18 juillet comme « Journée internationale Nelson Mandela », le Prix sera décerné pour la première fois cette année, à une femme et à un homme, pour « les services exceptionnels rendus à l’humanité au moyen d’activités promouvant la réconciliation et la cohésion sociale et le développement local ».  Le Vice-Président de l’Assemblée générale a fait une déclaration.  

Au total, l’Assemblée a adopté six résolutions recommandées par sa Cinquième Commission dont celle sur le budget-programme 2014-2015 qui couvre 10 sujets différents. 

L’Assemblée a aussi adopté des textes sur la coopération entre l’ONU et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et l’Organisation pour la démocratie et le développement économique-GUAM, après avoir nommé de nouveaux membres au Comité des conférences.

La prochaine réunion de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.

NOMINATION DE MEMBRES DU COMITÉ DES CONFÉRENCES

L’Assemblée générale a pris note de la nomination de la République centrafricaine, de la Namibie, du Paraguay et de la Fédération de Russie en tant que membres du Comité des conférences pour une période de trois ans, à partir du 1er janvier 2015. 

Elle a également pris note que le mandat de la France au sein du même Comité s’achèvera le 31 décembre 2017 et que les deux sièges qui reviennent au Groupe des États d’Asie-Pacifique dont le mandat se termine à la même date demeuraient vacants.

L’Assemblée a entériné la décision du Président de l’Assemblée de nommer le Sri Lanka pour un mandat du 2 avril 2015 au 31 décembre 2017 et l’Autriche, en remplacement du Danemark, pour un mandat s’achevant le 31 décembre 2016.

SUITE DONNÉE AUX TEXTES ISSUS DU SOMMET DU MILLÉNAIRE (A/69/L.55)

L’Assemblée a décidé d’adopter le statut du Prix des Nations Unies Nelson Rolihlahla Mandela.  Ce prix a pour objet de récompenser ceux qui consacrent leur vie au service de l’humanité en promouvant les buts et principes des Nations Unies et en honorant la vie et l’héritage extraordinaires de Nelson Mandela et son action au service de la réconciliation, de la transition politique et de la transformation sociale.

L’Assemblée a été au préalable informée par sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires (A/69/837) que la résolution implique des ressources supplémentaires d’un montant total de 97 600 dollars pour l’exercice budgétaire 2014-2015.

Le Vice-Président de l’Assemblée générale, M. EINAR GUNNARSSON (Islande), a encouragé États Membres, observateurs, organisations intergouvernementales et non gouvernementales à soumettre leurs nominations pour ce Prix Nelson Rolihlahla Mandela.  Il a aussi rappelé que La Journée internationale Nelson Mandela, célébrée depuis 2010 le 18 juillet de chaque année, demeurait un symbole international d’espoir, d’humilité et de sens des responsabilités.

COOPÉRATION ENTRE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE (OIF) (A/69/L.58)

Par ce texte, adopté sans vote, l’Assemblée générale se félicite de la coopération renforcée et fructueuse entre l’ONU et l’OIF.  Elle souligne la coopération accrue entre, d’une part, l’OIF et, d’autre part, le Département des opérations de maintien de la paix et le Département de l’appui aux missions en vue du renforcement des effectifs francophones, y compris des femmes, sur le théâtre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies.  Elle se félicite du lancement, en janvier 2014, du Réseau d’expertise et de formation francophone pour les opérations de la paix.

Elle se félicite en outre de la participation de l’OIF aux travaux de la Commission de consolidation de la paix consacrés au Burundi, à la Guinée, à la Guinée-Bissau et à la République centrafricaine.

L’Assemblée exprime sa gratitude à l’OIF pour les actions qu’elle a menées ces dernières années en faveur de la diversité culturelle et linguistique et du dialogue des cultures et des civilisations.  Elle se félicite des rencontres de haut niveau tenues périodiquement entre les Secrétaires généraux de l’ONU et de l’OIF.  

M. PAUL TIENDREBEOGO, Organisation internationale de la Francophonie, a indiqué que son organisation s’associerait étroitement aux travaux de l’ONU, en particulier ceux relatifs aux prochaines conférences sur le financement du développement et sur les changements climatiques.  Une coopération étroite entre l’OIF et l’ONU permet de défendre la diversité culturelle et le multilinguisme, a-t-il poursuivi, avant d’inviter le Secrétariat à respecter strictement le pluralisme linguistique dans ses activités.  Il a en outre souligné l’importance de cette coopération en vue de la finalisation du programme de développement pour l’après-2015.  « L’OIT continuera à jouer sa partition ».

COOPÉRATION ENTRE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET L’ORGANISATION POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE – GUAM (GEORGIE, UKRAINE, AZERBAÏDJAN ET MOLDAVIE) (A/69/L.59)

Par ce texte, l’Assemblée se félicite de l’intention du GUAM de coopérer avec la Commission économique pour l’Europe et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.  Elle invite le Secrétaire général de l’ONU à tenir régulièrement des consultations avec le Secrétaire général du GUAM.  Elle invite aussi les institutions spécialisées, entités, organismes, fonds et programmes des Nations Unies à coopérer avec le GUAM.  Elle prend note des pratiques de coopération déjà établies entre le GUAM et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, y compris le  projet relatif au commerce d’opiacés afghans intitulé « Renforcer les capacités des États membres du GUAM de coopérer aux niveaux national et régional dans la lutte contre le blanchiment d’argent et dans la saisie et la confiscation des produits du crime ».

EXAMEN DE L’EFFICACITÉ DU FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES: RAPPORT DE LA CINQUIÈME COMMISSION (A/69/702/ADD.1)

Par la résolution I sur l’application du principe de responsabilité pour le Secrétariat de l’ONU, l’Assemblée générale souligne qu’il importe de promouvoir à tous les niveaux de la hiérarchie du Secrétariat une culture de responsabilité, la gestion axée sur les résultats, la gestion des risques et l’utilisation de mécanismes de contrôle interne, sous l’impulsion et avec l’adhésion des hauts responsables.  Elle demande de nouveau au Secrétaire général de prendre les mesures qui s’imposent à cette fin, notamment en ce qui concerne la formation du personnel concerné. 

L’Assemblée souligne aussi le rôle et la responsabilité du Comité de gestion pour ce qui est de promouvoir et d’améliorer le système d’application du principe de responsabilité dans son ensemble.  Elle dit attendre avec intérêt les résultats du projet pilote de mise en œuvre du dispositif de gestion des risques lancé à la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et souligne que, compte tenu de la stratégie de mise en œuvre progressive qui a été adoptée, il importera de recenser et de partager avec les autres missions les enseignements tirés de l’expérience et les meilleures pratiques ainsi dégagées.

Elle engage le Secrétaire général à veiller au strict respect de la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard de toute forme d’exploitation et de violences sexuelles et entend se pencher sur cette question dans le cadre de l’examen du prochain rapport qui sera consacré aux questions concernant l’ensemble des opérations de maintien de la paix. 

Par la résolution II sur les achats, l’Assemblée générale souligne que les quatre principes généraux régissant les achats restent un rapport qualité-prix optimal; l’équité, l’intégrité et la transparence; une mise en concurrence internationale effective; et l’intérêt de l’Organisation, et prie le Secrétaire général de veiller à ce qu’ils soient respectés dans toutes les activités d’achat des Nations Unies.  Elle se félicite de l’aboutissement du projet pilote relatif aux invitations à soumissionner, et attend avec intérêt de recevoir des informations sur les avantages et les inconvénients respectifs des procédures d’appel d’offres et d’invitation à soumissionner pour la passation de marchés de services de transport aérien. 

L’Assemblée se félicite aussi de la mise en place du système indépendant de contestation des adjudications et de son extension progressive aux bureaux extérieurs, aux commissions régionales et aux tribunaux internationaux, ainsi qu’aux opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales.  Elle prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis, y compris en ce qui concerne la possibilité d’abaisser le seuil financier au-dessus duquel les fournisseurs peuvent former un recours.

Elle prie le Secrétaire général de continuer de rechercher des moyens novateurs de favoriser l’attribution de marchés, tant au Siège que dans les bureaux extérieurs, à des fournisseurs issus de pays en développement ou en transition, et de lui rendre compte des mesures concrètes prises à cet effet.  Elle prie aussi le Secrétaire général d’encourager les entreprises locales intéressées à faire acte de candidature à l’inscription sur le fichier des fournisseurs du Secrétariat de l’ONU, aux fins d’en élargir la base géographique.

L’Assemblée dit attendre avec intérêt des informations actualisées sur le fonctionnement du Bureau régional d’achat à Entebbe, dans le cadre du modèle de prestation de services centralisée.  Elle prie le Secrétaire général de ne pas lancer de projet pilote sur une politique d’achat responsable à ce stade.

BUDGET-PROGRAMME DE L’EXERCICE BIENNAL 2014-2015 (A/69/702/ADD.2)

Par ce texte de 14 pages sur les questions spéciales relatives au budget-programme de l’exercice biennal 2014-2015, qui couvre 10 sujets suivants, l’Assemblée générale autorise le Secrétaire général, « à titre exceptionnel », à engager un montant de 12,1 millions de dollars pour compléter les contributions volontaires à la composante internationale des Chambres extraordinaires des tribunaux cambodgiens pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2015. 

M. RY TUY (Cambodge) a réaffirmé l’appui de son gouvernement à la demande de subvention exceptionnelle, dans un esprit de partenariat avec les Nations Unies, ayant noté ces dernières années que ces chambres avaient connu des problèmes de financement.  Le Gouvernement du Cambodge, a-t-il affirmé, collabore toujours avec toutes les parties afin de garantir le bon fonctionnement des chambres.  Il a rappelé que la première affaire jugée par ces chambres avait abouti à la condamnation pour crime contre l’humanité de deux hauts dirigeants des Khmer Rouges et que la deuxième était pendante devant cette juridiction.

Depuis leur création en 2006, ces chambres perçoivent des contributions financières et en nature du Cambodge, a-t-il rappelé, soulignant que son pays s’est engagé à verser, pour 2015, 4,1 millions de dollars, dont 1,6 alloué au fonctionnement des chambres et 2,5 millions aux salaires du personnel national pour le premier semestre de 2015.  En ce qui concerne le deuxième semestre 2015, il a lancé un appel pour financer la composante nationale.  Il a signalé qu’un Mémorandum d’accord avait été signé pour rendre opérationnel le Centre de documentation juridique, dont le bâtiment a été financé par le Japon.

Après des recommandations sur l’examen stratégique des biens immobiliers et sur les conclusions du Groupe de travail de haut niveau sur l’importance des programmes, l’Assemblée générale en vient aux conditions de voyage en avion pour « constater avec préoccupation » que la fréquence et le coût des dérogations régissant ces conditions de voyages aient continué d’augmenter.  Elle prie donc le Secrétaire général de prendre « sans tarder » des mesures visant à restreindre l’octroi de ces dérogations, de renforcer les contrôles internes à cet égard et d’analyser l’historique des dérogations accordées.

Elle prie aussi le Secrétaire général d’arrêter une définition claire de la « qualité de haute personnalité » et de fixer un ensemble de critères communs à appliquer pour la déterminer.  L’Assemblée « insiste » auprès du Secrétaire général sur l’importance de disposer de données exactes, complètes et compréhensibles pour une gestion rationnelle et un contrôle efficace de toutes les dépenses afférentes aux voyages en avion. 

L’Assemblée fait ensuite des recommandations sur les modalités de fonctionnement et des conditions d’emploi en vigueur au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), avant de s’attarder sur le progiciel de gestion intégrée Umoja et de prier le Secrétaire général de veiller à ce que le progiciel soit pleinement déployé en décembre 2018 au plus tard.  L’Assemblée note que des ressources supplémentaires d’un montant de 54,3 millions de dollars sont demandées pour l’exercice 2016-2017 et prie le Secrétaire général de tout mettre en œuvre pour éliminer les dépassements de crédits. 

L’Assemblée décide d’ouvrir un crédit d’un montant de 5,5 millions de dollars pour l’exercice budgétaire 2014-2015 et prend note du fait qu’une somme de 22,8 millions de dollars sera demandée dans le projet de budget du compte d’appui aux missions de maintien de la paix pour l’exercice allant du 1er juillet au 30 juin 2016.  Elle prend également note du fait que des dépenses d’un montant de 8,4 millions de dollars seront financées par des ressources extrabudgétaires au cours de la période du 1er janvier au 31 décembre 2015. 

L’Assemblée générale fait aussi des recommandations sur l’étude de faisabilité détaillée de la mise en œuvre de stratégies de gestion souple de l’espace du travail à l’ONU.  Elle passe ensuite au Plan-cadre d’équipement, note que le coût définitif est de 2,3 milliards de dollars et ouvre un crédit de 154,8 millions pour combler le déficit: 85,2 millions viendront de la contribution des États Membres; 33 millions de l’annulation d’engagements de l’exercice biennal 2012-2013; et 36,1 millions du Compte spécial constitué par la résolution 3049 du 19 décembre 1972.  Elle autorise donc le Secrétaire général à transférer un montant de 154,8 millions de dollars du Fonds général au fonds du Plan-cadre d’équipement.

L’Assemblée générale termine avec des recommandations sur l’étude sur l’actualisation des coûts et les moyens de maîtriser les incidences des fluctuations des taux de change et de l’inflation.

CORPS COMMUN D’INSPECTION (A/69/846)

Dans cette résolution, l’Assemblée générale engage le Corps commun d’inspection, le Comité des commissaires aux comptes et le Bureau des services de contrôle interne du Secrétariat à continuer de partager leurs données d’expérience, leurs connaissances, leurs pratiques de référence et les enseignements qu’ils tirent de leur expérience avec les autres organes d’audit et de contrôle des Nations Unies, ainsi qu’avec le Comité consultatif indépendant pour les questions d’audit, en vue d’éviter les chevauchements d’activités et les doubles emplois et de renforcer les effets de synergie, la coopération, l’efficacité et l’efficience, sans préjudice des mandats respectifs des organes d’audit et de contrôle.

L’Assemblée générale se félicite de l’intérêt et de l’utilité que présente le système en ligne pour le suivi de l’application des recommandations formulées par le Corps commun, souligne qu’il importe de tenir ce système à jour et engage le Corps commun à élaborer des indicateurs de succès pour déterminer dans quelle mesure ledit système a amélioré le suivi de l’application des recommandations.

FINANCEMENT DU MÉCANISME INTERNATIONAL APPELÉ À EXERCER LES FONCTIONS RÉSIDUELLES DES TRIBUNAUX PENAUX (A/69/693/ADD.1)

Dans ce texte sur la construction d’un nouveau bâtiment pour la division d’Arusha du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, l’Assemblée générale « constate avec préoccupation » que le montant engagé pour les services du cabinet d’architectes-conseils et les contrats de construction est plus élevé que prévu et, à cet égard, elle prie le Secrétaire général de n’épargner aucun effort pour obtenir des gains d’efficience tout au long de l’exécution du projet. 

L’Assemblée engage le Secrétaire général à continuer d’étudier la possibilité d’utiliser au Mécanisme le mobilier et le matériel utilisable des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda.

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