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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 22 décembre 2014

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:

Ebola

Le Secrétaire général vient de tenir un point de presse pour parler du voyage qu’il vient d’effectuer le week-end dernier dans les pays affectés par l’épidémie.

Nous tenons, d’autre part, à signaler que le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Fondation chinoise de lutte contre la pauvreté, connue sous son acronyme anglais CFPA, lancent aujourd’hui une campagne publique de mobilisation de fonds en collaboration avec Tencent, l’une des plus grandes sociétés d’Internet du monde.

Les fonds collectés serviront à financer des opérations d’urgence du PAM afin de répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels de base des familles et communautés vulnérables vivant dans les trois pays les plus affectés par le virus Ebola, à savoir la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée.

Depuis le début de l’épidémie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest en avril dernier, le PAM a fourni une aide alimentaire à plus de deux millions de personnes et a soutenu la réponse médicale à l’épidémie à travers la mise en place de services logistiques pour l’ensemble de la communauté humanitaire, dont le transport des personnes et des biens par voie aérienne.

Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité s’est réuni, ce matin, pour débattre de ses méthodes de travail.  Cet après-midi, le Conseil se réunira en réponse à une lettre envoyée par un certain nombre d’États et concernant la République populaire démocratique de Corée (RPDC).  Au cours de cette réunion, les membres du Conseil entendront un exposé de M. Tayé-Brook Zerihoun, Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, et un autre présenté par M. Ivan Šimonović, Secrétaire général adjoint aux droits de l’homme.  (Voir communiqué de presse publié sous la cote CS/11719)

République centrafricaine

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) fait part des inquiétudes qu’elle éprouve à la suite des combats qui ont eu lieu au cours du week-end dernier, dans plusieurs localités du pays, dont des affrontements entre les membres de la milice anti-Balaka et les soldats de la paix.

Samedi dernier, des éléments anti-Balaka ont affronté des soldats de la paix dans la ville de Berbérati, lorsque les troupes de la MINUSCA s’y sont déployées pour prévenir les attaques des anti-Balaka dans la région.  Un membre du groupe anti-Balaka et un civil ont été tués à la suite de cet affrontement, et la Mission a récupéré un certain nombre d’armes.

Dimanche, un affrontement a eu lieu entre les anti-Balaka et les soldats de la paix dans la localité de Nola, située dans le département de la Sangha Mbaéré.  À la suite de cet affrontement, quatre membres de la milice anti-Balaka ont été appréhendés et désarmés.  Un soldat de la paix et un civil ont été légèrement blessés.

La MINUSCA a également reçu des informations faisant état de combats près de la localité de Bambari le 20 décembre dernier, quand la milice anti-Balaka a lancé une attaque contre la branche de l’ex-Séléka du « Général » Ali Darass.  Selon des témoignages, trois ex-Séléka et quatre civils ont été tués et quatre autres ont été blessés.

La Mission a indiqué qu’aujourd’hui la situation est tendue dans la localité de Batangafo située dans le nord du pays, ceci après le meurtre de deux ex-Seleka par les membres de la milice anti-balaka.

La Mission suit de près la situation et y répond à la fois par les canaux politiques et en assurant la sécurité grâce à ses troupes.  La Division des droits de l’Homme de la Mission déploiera ultérieurement une unité mobile des droits de l’homme sur le terrain pour mener une enquête plus approfondie.

Tsunami

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué aujourd’hui que 10 ans après l’une des pires catastrophes naturelles survenues dans le monde, qui a touché des centaines de milliers de personnes en Asie du Sud et du Sud-Est, les pays de la région sont maintenant mieux préparés à faire face à des tragédies comme celle provoquée par le tsunami de l’océan Indien.

La FAO a ajouté que de nombreux pays de la région ont amélioré leurs capacités de réduction des risques posés par les catastrophes naturelles, d’atténuation des dégâts causés, et de protection de leurs systèmes agricoles et alimentaires.

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