AG/11524

L’Assemblée générale confirme la nomination du Prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein, de la Jordanie, au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme

16/6/2014
Assemblée généraleAG/11524
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Assemblée générale

Soixante-huitième session

98e séance plénière - après-midi


L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONFIRME LA NOMINATION DU PRINCEZEID RA’AD ZEID AL-HUSSEIN, DE LA JORDANIE, AU POSTE DE HAUT-COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME


Elle approuve également des recommandations relatives aux opérations de maintien

de la paix et à la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique


L’Assemblée générale a confirmé, cet après-midi, la nomination du nouveau Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein, de la Jordanie, qui succèdera à Mme Navi Pillay, de l’Afrique du Sud, à compter du 1er septembre 2014.


M. Al-Hussein, qui est actuellement le Représentant permanent de son pays auprès des Nations Unies, s’est dit honoré de devenir « le tout premier Haut-Commissaire issu du continent asiatique ».


Dans la note1 dont était saisie l’Assemblée générale, le Secrétaire général rappelle que le Haut-Commissaire doit être « une personnalité d’une grande intégrité et jouissant d’une haute considération morale, et posséder des connaissances spécialisées, notamment dans le domaine des droits de l’homme, ainsi que la connaissance générale de différentes cultures et l’ouverture d’esprit voulues pour pouvoir s’acquitter de façon impartiale, objective, non sélective et efficace de ses fonctions ».


Le Haut-Commissaire est nommé par le Secrétaire général, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.  Créé en 1993, le poste est pourvu selon le principe de l’alternance géographique.


La nomination de M. Al-Hussein a été saluée par les délégations du Libéria (au nom du Groupe des États d’Afrique), des Émirats arabes unis (au nom du Groupe des États d’Asie-Pacifique), de Cuba (au nom du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes), du Royaume-Uni (au nom du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États), de l’Union européenne et de la Suisse, qui s’exprimait en tant que pays hôte.


Par ailleurs, l’Assemblée générale a décidé de faire siennes2 les propositions, recommandations et conclusions du Comité spécial des opérations de maintien de la paix issues de sa précédente session, qui s’est tenue du 24 février au 21 mars 2014.  La résolution que l’Assemblée a adoptée par consensus lui a été transmise par sa Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation).


Dans son rapport3, présenté par la Slovaquie, le Comité spécial estime essentiel que l’Organisation ait véritablement les moyens de maintenir la paix et la sécurité internationales.  Il juge indispensable d’améliorer la capacité de l’Organisation d’apprécier les situations de conflit, de planifier et de gérer effectivement les opérations de maintien de la paix et de donner une suite rapide et efficace aux décisions du Conseil de sécurité.


En matière de sûreté et sécurité, le Comité recommande de procéder, dans les missions et au Siège, chaque fois que cela est possible, à des exercices de planification de la gestion des crises.


Au chapitre du renforcement des capacités opérationnelles, le Comité spécial estime que, lorsque le mandat d’une mission est modifié, les avis des pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police doivent être pleinement pris en considération.


Les États Membres, le Secrétariat et les organes compétents de l’Organisation des Nations Unies sont, quant à eux, engagés par l’Assemblée générale à prendre toutes les mesures nécessaires pour donner suite aux propositions, recommandations et conclusions du Comité spécial.


L’Assemblée a également adopté sans vote une résolution4 par laquelle elle a pris acte du rapport5 du Secrétaire général sur l’application des recommandations qu’il a formulées sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique.  Ce texte a été présenté par le représentant de l’Ouganda, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine.  Il a été initié par la Bolivie, qui assure actuellement la présidence du Groupe des 77 et la Chine.


En vertu de cette résolution, l’Assemblée y demande aux gouvernements, à l’Union africaine, aux organisations sous-régionales, aux Nations Unies et aux partenaires concernés de redoubler d’efforts et d’adopter une démarche coordonnée en vue de relever les défis à venir et de progresser encore dans la réalisation de l’objectif « consistant à en finir avec les conflits en Afrique ».


L’Assemblée souligne l’importance « vitale » d’une « approche régionale de la prévention des conflits », en particulier des questions transfrontières telles que la criminalité transnationale organisée, les programmes de désarmement, de démobilisation, de rapatriement, de réinstallation et de réintégration, la prévention de l’exploitation illégale des ressources naturelles et du trafic de marchandises de valeur, et le commerce illicite d’armes légères et de petit calibre.


Elle engage les organismes des Nations Unies et invite les États Membres à aider les pays d’Afrique sortant d’un conflit qui en font la demande à renforcer leurs capacités, notamment grâce à des stratégies de réforme du secteur de la sécurité nationale et à des mesures favorisant le retour en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, au lancement d’activités rémunératrices, en particulier au profit des jeunes et des femmes, et à la prestation de services publics de base.


Enfin, l’Assemblée générale demande instamment qu’un appui continue d’être apporté aux mesures prises pour relever les défis liés à l’élimination de la pauvreté, à la lutte contre la faim, à la création d’emplois et à la réalisation du développement durable en Afrique.  Parmi elles figurent l’allègement de la dette, l’amélioration de l’accès aux marchés, l’appui au secteur privé et à l’entrepreneuriat, la concrétisation des engagements pris en matière d’aide publique au développement et la stimulation des investissements étrangers directs et des transferts de technologie.


La prochaine séance plénière de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.


1.    A/68/904

2.    A/68/426/Add.1

3.    A/68/19

4.    A/68/L.43/Rev.1

5.    A/68/220


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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