SOC/4806

La Commission du développement social clôt sa cinquante et unième session en adoptant un texte de consensus sur les politiques et programmes mobilisant les jeunes

15/02/2013
Conseil économique et socialSOC/4806
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commission du développement social                         

Cinquantième et unième session                             

13e & 14e séances – matin & après-midi    


LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL CLÔT SA CINQUANTE ET UNIÈME SESSION EN ADOPTANT

UN TEXTE DE CONSENSUS SUR LES POLITIQUES ET PROGRAMMES MOBILISANT LES JEUNES


La Commission du développement social a clos, cet après-midi, les travaux de sa cinquante et unième session en adoptant un projet de résolution sur les « politiques et programmes mobilisant les jeunes », tout en supprimant de ce texte deux paragraphes ayant trait à leur « participation active ». 


« La décision de supprimer les paragraphes 5 et 12 du dispositif de ce projet de résolution a été guidée par la volonté d’atteindre un consensus », a expliqué la représentante du Portugal, l’un des coauteurs du texte intitulé « Politiques et programmes mobilisant les jeunes » (E/CN.5/2013/L.4), dont étaient saisis les 46 membres de la Commission du développement durable.  


Seul le représentant d’El Salvador a estimé que cette décision concernant le paragraphe 12 était « dangereuse ».  Il avait demandé, en effet, « instamment aux États Membres de promouvoir la participation pleine et effective des jeunes de divers milieux culturels, religieux, ethniques et socioéconomiques, ainsi que des jeunes handicapés et autochtones, aux forums interactifs, afin de leur permettre de débattre et de travailler ensemble sur des questions et des idéaux communs ».  


El Salvador s’est cependant rallié « lentement » au consensus sur ce texte, qui avait été amendé oralement, a assuré le représentant.  Par ce projet de résolution, la Commission demande aux États Membres d’examiner, sur une base volontaire, les indicateurs proposés par le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, afin de suivre et d’évaluer la mise en œuvre du Programme d’action mondial pour la jeunesse.


Adopté par l’Assemblée générale en 1995 (A/RES/50/81), le Programme d’action mondial pour la jeunesse définit 15 domaines prioritaires pour les activités menées aux niveaux national et international afin d’améliorer le sort des jeunes.  Le représentant du Saint-Siège a cependant exprimé des réserves sur l’appel lancé dans le projet de résolution à la « mise en œuvre intégrale » du Programme d’action international pour la jeunesse, et ce, en dépit de réserves de nombreux États Membres concernant les références faites à la santé génésique et sexuelle et au planning familial. 


Dans sa toute première intervention en sa capacité d’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la jeunesse, fonction dont il a été investi dans la matinée, M. Ahmad Alhendawi a assuré que les jeunes s’étaient engagés à travailler dans le cadre du Programme d’action international pour la jeunesse et qu’il fallait à présent faire en sorte que les jeunes travaillent avec l’ONU et les gouvernements pour réaliser les différents objectifs de développement.


De nombreux représentants de jeunes issus des quatre coins du monde se sont faits entendre au cours de ce second segment des travaux de la session de la Commission du développement social, qui a commencé le 6 février dernier.  « Nous refusons d’être la génération perdue », avait déclaré l’un d’entre eux au cours du débat général.


La Commission du développement social a également adopté par consensus et, tels qu’amendés oralement cet après-midi, quatre projets de résolution par lesquels elle recommande, notamment, à l’ECOSOC d’engager davantage la communauté internationale à prendre en compte la question du handicap et celle du vieillissement de la population dans les programmes de développement.


Aux termes du projet de résolution intitulé «  Deuxième cycle d’examen et d’évaluation du Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement (2002) », l’ECOSOC demanderaitaux États Membres d’adopter les mesures appropriées, « y compris, le cas échéant, des mesures législatives », afin de promouvoir et de protéger les droits des personnes âgées, ainsi que des mesures visant à leur assurer une sécurité économique et sociale et des soins de santé.


Selon l’ONU, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus devrait atteindre 1 milliard d’ici à 2020, et peut-être 2 milliards d’ici à 2050.  Le Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement, adopté en 2002 par la deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement, préconise des changements dans les comportements, les politiques et les pratiques à tous les niveaux et dans tous les secteurs afin de tirer parti de l’énorme potentiel qu’offre le vieillissement au XXIe siècle.


En vertu du projet de résolution intitulé « Préparation etcélébration du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille »,la Commission souhaite également que l’ECOSOC demande aux États Membres de faire en sorte que 2014 soit marquée par l’adoption de politiques, de stratégies et de programmes nationaux efficaces, qui permettront d’améliorer concrètement le bien-être des familles.


Avant l’adoption, le représentant de l’Irlande, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, a toutefois regretté que ce texte ne souligne pas qu’il existe différentes formes de famille selon les cultures.


Enfin, par le projet de résolution intitulé «  Aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique », la Commission recommande à l’ECOSOC d’encourager les pays africains et leurs partenaires de développement à placer les populations au centre de l’action menée par les gouvernements en faveur du développement.


La Commission du développement social, qui est un organe technique du Conseil économique et social, avait placé sa cinquante et unième session sous le thème prioritaire: « Promouvoir l’autonomisation dans les domaines de l’élimination de la pauvreté, de l’intégration sociale, du plein emploi et d’un travail décent pour tous ».


En fin de séance, les membres de la Commission ont adopté le rapport des travaux de la présente session*, les 10 février et 20 décembre 2012, puis du 6 au 15 février 2013.  Ils ont aussi adopté l’ordre du jour provisoire de la cinquante-deuxième session de la Commission**.


Immédiatement après avoir clos cette session, la Présidente de la Commission, Mme Sewa Lamsal Adhikari (Népal) a ouvert la première réunion de la cinquante-deuxième session de la Commission du développement social, au cours de laquelle elle a été réélue par acclamation à la présidence.  Les membres de la Commission ont également réélu les Vice-Présidents: Mme Julia Thallinger (Autriche), Mme Larysa Belskaya (Bélarus), Mme Amira Fahmy (Égypte) et M. Carlos Garcia (El Salvador).


* E/CN.5/2013/L.1

** E/CN.5/2013/L.2


SUITE DONNÉE AU SOMMET MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET À LA VINGT-QUATRIÈME SESSION EXTRAORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE


Présentant le projet de résolution intitulé « Préparation et célébration du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille » (E/CN.5/2013/L.3), le représentant de Fidji, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a tenu à rappeler que la famille avait la responsabilité première d’éduquer l’enfant et que cette responsabilité devrait être préservée et reconnue.  Considérant que ce projet de résolution illustre les positions du groupe et tient également compte des préoccupations des autres groupes et partenaires, il a émis l’espoir que ce texte soit adopté par consensus.


b) Examen des plans et programmes d’action pertinents des organismes des Nations Unies concernant la situation de certains groupes sociaux


Mme CAROLINA PODOROGHIN (Moldova), présentant le projet de résolution intitulé «  Politiques et programmes mobilisant les jeunes » (E/CN.5/2013/L.4), a appelé la communauté internationale à avoir une vision précise des lacunes qui persistent en matière d’adoption de politiques et de programmes ciblant les jeunes.  Elle a insisté sur la nécessité d’adopter des politiques globales de mobilisation des jeunes qui, de surcroît, auraient une vision à long terme.  Elle a précisé que le projet de résolution répertoriait 15 domaines d’action prioritaire et qu’il importait également d’intégrer une approche « droits de l’homme » dans toutes les mesures adoptées.


En vertu du projet de résolution intitulé Préparation et célébration du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille E/CN.5/2013/L.3, l’ECOSOC demanderait instammentaux États Membres de faire en sorte que 2014 soit marquée par l’adoption de politiques, de stratégies et de programmes nationaux efficaces, qui permettront d’améliorer concrètement le bien-être des familles.


Il prierait également la Commission du développement social de tenir une réunion-débat pour célébrer le vingtième anniversaire de l’Année à sa cinquante-deuxième session; et d’orienter les préparatifs du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille en continuant de s’inspirer des thèmes suivants: lutte contre la pauvreté des familles et l’exclusion sociale; conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale; et promotion de l’intégration sociale et de la solidarité entre les générations.


L’ECOSOC engagerait en outreles États Membres à adopter des mesures de nature à lutter contre la pauvreté des familles et à empêcher que la pauvreté se transmette de génération en génération.  Il les engagerait aussi à étoffer et à assouplir les dispositions en faveur du congé parental et à concourir, par ailleurs à la solidarité entre les générations en prévoyant, notamment, des mécanismes de protection sociale, et en débloquant des crédits en faveur de centres où les générations peuvent se rencontrer.


Politiques et programmes mobilisant les jeunes ( E/CN.5/2013/L.4)


Aux termes de cette résolution, la Commission du développement social réaffirme le Programme d’action mondial pour la jeunesse et ses 15 domaines prioritaires interdépendants et elle engage les États Membres à en poursuivre l’exécution aux niveaux local, national, sous-régional, régional et international, tout en prenant en considération les vues des jeunes et des organisations de jeunes.


Elle encourage aussi les États à élaborer des politiques et des plans d’action détaillés centrés sur les meilleurs intérêts des jeunes, en particulier ceux qui sont défavorisés et marginalisés, ainsi que la communauté internationale et le système des Nations Unies à appuyer les programmes nationaux en faveur de la jeunesse et à développer et améliorer le cadre international existant dans ce domaine.


La Commission du développement social demande également aux États Membres d’examiner, sur une base volontaire, les indicateurs proposés par le Secrétaire général afin de suivre et d’évaluer la mise en œuvre du Programme d’action mondial pour la jeunesse, en accordant une attention particulière aux jeunes femmes et aux groupes marginalisés, y compris les jeunes autochtones, les jeunes ruraux, les jeunes handicapés et les jeunes migrants, compte tenu du contexte national, social et économique de chaque pays.


Elle leur demande aussi d’accorder l’attention voulue aux objectifs de développement pertinents arrêtés au niveau international, y compris aux Objectifs du Millénaire pour le développement, et aux autres documents et programmes d’action sur la question, dont le Programme d’action mondial pour la jeunesse.  Elle souligne, en outre, qu’il importe de consulter étroitement les jeunes et les organisations de jeunes et de les associer activement à l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.


La Commission encourage les États Membres à envisager d’inclure des représentants des jeunes dans leurs délégations à tous les débats de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social, et de ses commissions techniques et aux conférences des Nations Unies sur les questions concernant les jeunes, et ce, en gardant à l’esprit le principe de l’équilibre entre les sexes et de la non discrimination et à examiner également l’élaboration d’un programme national de délégués de jeunes, et souligne que les représentants des jeunes devraient être retenus à l’issue d’un processus transparent permettant de s’assurer qu’ils sont dûment habilités à représenter les jeunes de leur pays.


Par le projet de résolution « Prise en compte systématique de la question du handicap dans les programmes de développement d’ici à 2015 et au-delà » E/CN.5/2013/L.5, l’ECOSOC engageraitla communauté internationale à profiter de toutes les occasions pour faire de la question du handicap une question transversale des programmes mondiaux de développement, et à lui donner la place qu’elle mérite dans le nouveau programme de développement pour l’après-2015 et pendant l’examen quadriennal complet.  Il demanderait également aux États Membres, aux organisations régionales concernées etaux organes et organismes des Nations Unies de tenir compte des questions ayanttrait au handicap et des droits des personnes handicapées dans l’action qu’ils mènentpour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement.


L’ECOSOC demanderait aussi instamment à l’ONU de renforcer les partenariats de coopération internationale entre le système des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales afin de relier la question du handicap et les programmes de développement.  En outre, il soulignerait qu’il faut prendre des mesures pour épargner aux femmes et auxfilles handicapées des formes multiples ou aggravées de discriminations et pourqu’on ne les empêche pas de participer à la réalisation des objectifs dedéveloppement arrêtés au niveau international.  Il soulignerait également qu’il importe de consulter les personnes handicapées et de les faire participer activement, à l’élaboration du nouveau programme de développement pour l’après-2015.


Aux termes du projet de résolution intitulé « Deuxième cycle d’examen et d’évaluation du Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement (2002) » E/CN.5/2013/L.6, l’ECOSOC s’inquiéteraitde ce que le vieillissement ne suscite pas toujours l’intérêt voulu et que les personnes âgées continuent souvent de souffrir de la pauvreté et de l’exclusion sociale.  Il demanderaitaux États Membres d’adopter les mesures appropriées, « y compris, le cas échéant, des mesures législatives », afin de promouvoir et de protéger les droits des personnes âgées, ainsi que des mesures visant à leur assurer une sécurité économique et sociale et des soins de santé, « tout en ayant à l’esprit le Plan d’action de Madrid sur le vieillissement, l’intégration de la problématique hommes-femmes, la pleine participation des personnes âgées à la prise des décisions qui ont une incidence sur leur vie et le vieillissement dans la dignité ».


L’ECOSOC engagerait égalementles États Membres à continuer de participer véritablement à la mise en œuvre du Plan d’action de Madrid, notamment en améliorant la collecte de données et la mise en commun des idées, des informations et des pratiques de référence.  Par ailleurs, il constateraitque les commissions régionales des Nations Unies ont apporté un concours essentiel à l’application du Plan d’action de Madrid ainsi qu’à son examen et à son évaluation et demanderait au Secrétaire général de renforcer leur rôle, notamment celui de leurs centres de coordination pour le vieillissement.  Enfin, l’ECOSOC recommanderait que la situation des personnes âgées soit prise en considération dans l’action menée pour atteindre les objectifs de développement adoptés au niveau international, dont ceux du Millénaire, et ait une place dans les débats concernant le programme de développement pour l’après-2015.


Aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (E/CN.5/2013/L.7)


Par ce projet de résolution, la Commission du développement social recommande au Conseil économique et social d’encourager les pays africains et leurs partenaires de développement à placer les populations au centre de l’action menée par les gouvernements en faveur du développement et à s’assurer qu’ils consacrent les investissements nécessaires à la santé, à l’éducation et à la protection sociale, et à étudier en particulier les possibilités d’un accès universel à un système de sécurité sociale de base, en reconnaissant qu’un socle de protection sociale peut être une base solide de l’élimination de la pauvreté et de réduction de la vulnérabilité.


Toujours en vertu de ce texte, l’ECOSOC inviterait aussi les mécanismes intergouvernementaux à poursuivre leurs efforts pour améliorer la cohérence et l’efficacité de l’action menée par les organismes des Nations Unies en appui à l’Afrique et à continuer d’examiner les aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), outre les engagements convenus et pris concernant les besoins de développement de l’Afrique lors des grandes réunions aux sommets et conférences organisés par les Nations Unies, et demande aux organismes des Nations Unies d’aider la Commission économique pour l’Afrique et les partenariats compétents à faire en sorte que le programme de développement pour l’après-2015 tienne compte des priorités de l’Afrique en matière de développement social.


Se félicitant de la nomination du nouveau Conseiller spécial pour l’Afrique, l’ECOSOC prierait en outre le Secrétaire général de continuer à étoffer le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique pour lui permettre d’exécuter efficacement son mandat, et notamment d’assurer le suivi et de rendre compte des progrès réalisés en vue de satisfaire les besoins de l’Afrique.


Déclaration


Présentant le projet de résolution intitulé « Aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique » ( E/CN.5/2013/L.7), le représentant de Fidji, M. ELIESA S.B. TUILOMA, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souligné combien, grâce au NEPAD, les dirigeants africains avaient pu transformer le contenu du programme de développement.  Il a fait remarquer que le texte soulignait les problèmes de l’Afrique, en particulier en matière de chômage, de pauvreté et d’écarts dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Ce texte, a-t-il ajouté, souligne également les problèmes de la dette, aborde la question du transfert de technologies et insiste sur la nécessité d’une coopération internationale dans ces domaines.


Explications de position


Le représentant des États-Unis a tenu à préciser la position de son pays au sujet de la notion de « droit au développement ».  Il a rappelé que, pour les États-Unis, les débats sur le droit au développement doivent porter sur les aspects des droits de l’homme et des droits universels. 


Avant l’adoption du projet de résolution intitulé « Préparation et célébration du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille (E/CN.5/2013/L.3) », le représentant de l’Irlande, intervenant au nom de l’Union européenne, a fait observer que les familles évoluaient et qu’il importait de reconnaître la diversité de l’entité familiale, situation qui devrait, selon lui, être reflétée dans le projet de résolution.


Après l’adoption par consensus de ce projet de résolution, le représentant des États-Unis a indiqué qu’il aurait préféré que le texte fasse référence aux différents types de familles.  Il a également déploré que le projet de résolution ne mentionne pas des défis notables auxquels doivent faire face les familles monoparentales.


Intervenant pour la première fois en sa capacité d’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la jeunesse, M. AHMAD ALHINDAWI, a insisté sur l’importance de veiller à ce que toutes les tranches de la société, les jeunes notamment, contribuent à l’élaboration de l’Agenda pour le développement post-2015.  Il a assuré que les jeunes se sont engagés à travailler dans le cadre du plan d’action pour la jeunesse et a estimé qu’il faut à présent faire en sorte que les jeunes travaillent avec l’ONU et les gouvernements pour réaliser les différents objectifs de développement.


Présentant le projet de résolution intitulé «  Politiques et programmes mobilisant les jeunes » ( E/CN.5/2013/L.4) », la représentante du Portugal, Mme VAZ PATTO, a rappelé combien la participation des jeunes représente une valeur ajoutée aux travaux de la Commission du développement social.  Elle a ensuite indiqué que les paragraphes 5 et 12 du dispositif seraient retirés du projet de résolution.  


Explications de position


Le représentant d’El Salvador a estimé que la proposition de supprimer du texte le paragraphe 12 du dispositif -qui « demande instammentaux États Membres de promouvoir la participation pleine et effective des jeunes de divers milieux culturels, religieux, ethniques et socioéconomiques, ainsi que des jeunes handicapés et autochtones, aux forums interactifs, afin de leur permettre de débattre et de travailler ensemble sur des questions et des idéaux communs »- était « dangereuse ».


Répondant à ces commentaires, la représentante du Portugal a précisé que le paragraphe 12 avait été supprimé pour faciliter le consensus.  Le représentant d’El Salvador a précisé que sa délégation se rallierait, dès lors, « lentement » à ce consensus.


Avant l’adoption de ce texte, l’observateur du Saint Siège a exprimé des réserves sur l’appel lancé dans le projet de résolution pour la « mise en œuvre intégrale » du Programme d’action international pour la jeunesse, et ce, en dépit, a-t-il regretté, des réserves émises par de nombreux États Membres concernant les références faites à la santé génésique et sexuelle et au planning familial.  Il est important, a-t-il insisté, de respecter pleinement les droits des parents.


S’exprimant après l’adoption de ce projet de conclusion, la représentante de l’Égypte a présenté le projet de rapport des travaux de la Commission du développement social pour sa cinquante et unième session (E/CN.5/2013/L.1).  Celui-ci a été adopté par consensus. 


Le représentant des États-Unis a recommandé à la Commission d’envisager l’utilisation du système de diffusion des documents en ligne « Papersmart », lors de sa prochaine session.  « Cela permettrait de réduire l’impact de nos travaux sur l’environnement », a renchéri le représentant de l’Irlande, au nom de l’Union européenne, appuyé en ce sens par la délégation du Japon.


Avant de clore les travaux et la session, la Présidente de la cinquante et unième session de la Commission du développement social, Mme Sewa Lamsal Adhikari (Népal), a mis en exergue les débats « fructueux » qui ont marqué ces deux dernières semaines.  Elle est revenue en détail sur les différentes tables rondes et questions qui ont été abordées au cours des travaux, qui avaient démarré le 6 février dernier.  Elle a remercié toutes les délégations pour leurs contributions précieuses, ainsi que les représentants de la société civile et les membres du Bureau.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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