SG/SM/15364-OBV/1261

« Oeuvrez avec les autres, hommes et femmes, à l’édification d’un monde où tous jouissent d’une justice, d’une paix et d’une prospérité durables », déclare Ban Ki-moon

1/10/2013
Secrétaire généralSG/SM/15364
OBV/1261
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«  Œ UVREZ AVEC LES AUTRES, HOMMES ET FEMMES, À L’ÉDIFICATION D’UN MONDE OÙ TOUS JOUISSENT

D’UNE JUSTICE, D’UNE PAIX ET D’UNE PROSPÉRITÉ DURABLES », DÉCLARE BAN KI-MOON


Vous trouverez ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre:


Nous célébrons aujourd’hui l’anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi et le vibrant héritage de sa non-violence.  Gandhi nous a montré la puissance de l’opposition pacifique face à l’oppression, à l’injustice et à la haine.  Son exemple a inspiré bien d’autres personnalités historiques, de Martin Luther King Jr. à Nelson Mandela en passant par Václav Havel et Rigoberta Mechú.  Leur message à chacun d’entre nous est qu’il faut prôner la dignité humaine, rejeter l’intolérance et œuvrer en faveur d’un monde où les peuples de toutes les cultures et de toutes les confessions vivent ensemble dans le respect et l’égalité.


La non-violence n’est ni inerte ni passive.  Il faut du courage pour faire front à ceux qui ont recours à la violence pour imposer leur volonté ou leurs convictions.  Il faut de la détermination pour dire non à l’injustice, à la discrimination et à la brutalité et pour revendiquer le respect de la diversité et des droits de l’homme fondamentaux.  Il faut du courage aussi pour renoncer au conflit et accepter la négociation pacifique.  La non-violence a besoin, au sein des nations, des communautés et des foyers, de porte-paroles soutenus par des gens courageux prêts à réclamer la paix, la liberté et l’équité.


L’ONU est le gage du règlement pacifique des différends et de l’élimination de toutes les formes de violence, qu’elles soient encouragées par l’État ou ancrées dans la culture et l’usage, à l’instar des actes de violence et d’intimidation que subissent les femmes et les filles dans toutes les régions.  L’action destinée à mettre fin à cette violence peut commencer avec chacun d’entre nous – à la maison, à l’école, au travail.  La violence peut être contagieuse, mais le dialogue pacifique peut l’être également.


L’ONU a aussi pour objectif de mettre fin à la pauvreté en l’espace d’une génération.  La pauvreté offre un terrain fertile à la violence et à la criminalité; elle constitue en soi une négation violente des besoins et aspirations des plus vulnérables.  C’est pourquoi nous insistons tant sur la concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015, et sur la formulation d’un nouveau programme de développement qui soit axé sur la pauvreté et motivé par le développement durable.  Alors que la population mondiale s’accroît et que les pressions exercées sur la planète s’intensifient, nous devons aussi prendre conscience de la violence que nous infligeons à la nature.


Dans notre aspiration à un avenir durable, nous devons obéir à l’impératif de ne nuire ni à la planète ni à ses habitants.  À l’occasion de cette Journée internationale de la non-violence, je demande à tous les citoyens du monde, où qu’ils se trouvent, de se laisser inspirer par le courage de personnalités telles que Mahatma Gandhi.  Renoncez au désaccord et à la haine, et défendez ce qui est bien et juste.  Œuvrez avec les autres, hommes et femmes, à l’édification d’un monde où tous jouissent d’une justice, d’une paix et d’une prospérité durables.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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