SC/11108-AFR/2688-PKO/370

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité concernant la République démocratique du Congo

29/8/2013
Conseil de sécuritéSC/11108
AFR/2688
PKO/370
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

DÉCLARATION À LA PRESSE FAITE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ

CONCERNANT LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DE CONGO


On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’août, Mme María Cristina Perceval (Argentine):


Le 22 août 2013, les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé présenté par M. Edmond Mulet, Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).


Les membres du Conseil de sécurité ont condamné la reprise des combats dans l’est de la RDC.  Ils ont condamné avec la plus grande fermeté les attaques répétées et ciblées du M23 contre des civils et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), qui ont causé des victimes civiles et des pertes en vies humaines, ont entraîné la mort d’un soldat de la paix et infligé des blessures à plusieurs autres, et ont endommagé une ambulance de la MONUSCO.


Les membres du Conseil de sécurité ont présenté leurs condoléances à la famille du soldat de la paix tué dans cette attaque, ainsi qu’au Gouvernement de la République-Unie de Tanzanie et à la MONUSCO.  Ils ont demandé au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’engager rapidement une enquête sur ces faits et de traduire leurs auteurs en justice.


Ils ont rappelé que le fait de diriger intentionnellement des attaques contre le personnel, les installations, le matériel, les unités ou les véhicules employés dans le cadre d’une mission d’aide humanitaire ou de maintien de la paix conformément à la Charte des Nations Unies, pour autant qu’ils aient droit à la protection que le droit international des conflits armés garantit aux civils et aux biens de caractère civil, constituait un crime au regard du droit international.


Ils ont à nouveau exigé du M23 et des autres groupes armés, y compris les FDLR, qu’ils mettent fin immédiatement à toutes les formes de violence et activités déstabilisatrices et que leurs membres soient démobilisés immédiatement et de façon permanente et déposent les armes.  À cet égard, ils ont rappelé qu’ils étaient prêts à adopter de nouvelles sanctions ciblées contre les éléments qui agissent en violation du régime des sanctions et de l’embargo sur les armes.


Les membres du Conseil de sécurité se sont également déclarés gravement préoccupés par les informations faisant état de tirs de mortier et de bombardements effectués depuis le territoire de la RDC en direction du territoire rwandais et ont demandé que le Mécanisme conjoint de vérification élargi (MCV élargi) mène une enquête approfondie sur l’origine de ces tirs et bombardements.


Les membres du Conseil de sécurité ont salué les mesures actives prises par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour s’acquitter de son mandat, tout particulièrement en ce qui concerne la protection des civils, et ont encouragé celle-ci à poursuivre ces efforts. Ils ont constaté avec satisfaction que le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Kobler, avait donné à la force l’ordre de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils. Ils ont souligné qu’aucune action de nature à compromettre la capacité de la MONUSCO de s’acquitter de son mandat ne serait tolérée.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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